Le terme «klezmer» provient de l’association de deux mots hébreux : «kailé» : l’instrument et «zemer» : la voix. C’est l’expression de la voix humaine à travers l’instrument.
La musique klezmer, dont la légende raconte qu’elle serait née dans la ville d’Odessa, est la musique juive de l’Est de l’Europe.
De part l’implantation de communautés juives partout dans le monde, ce genre musical s’est enrichi d’influences nombreuses et variées : grecques, tziganes, ottomanes, espagnoles, mais aussi américaines avec le jazz (influence de Gershwin).
Elle présente la caractéristique de peindre avec expressivité les sentiments humains, alternant des mélodies très chantantes et des improvisations.
Elle se présente sous la forme de petites pièces de trois ou quarte minutes, formant un répertoire extrêmement riche et divers, dans une palette de «couleurs musicales» qui exploite de façon étonnante les ressources de la clarinette.
Rose Bacot a obtenu la médaille d’or de clarinette et médaille d’or à l’unanimité en musique de chambre au CNR de Versailles, avec Henri Dionnet, la licence de concert de l’École Normale de Musique de Paris, avec Roland Simoncini, ainsi qu’une licence de musicologie.
Elle a suivi les master class de Shandor Vegh au Mozarteum de Salzburg. Puis elle s’est perfectionnée avec le clarinettiste Yona Ettlinger.
Après avoir été professeur aux conservatoires de Chaville et de Saint Cloud, elle a travaillé au Mexique en orchestre symphonique, en Argentine la musique de chambre, avec Nino De Racco, et en France, avec Daniel Spiegelberg.
L’ouverture au répertoire klezmer, il y a quelques années, a été pour elle l’opportunité d’une redécouverte particulièrement riche de son instrument.