Archives de l’auteur : LN GORY

Klemens SCHNORR

Klemens SCHNORRNé en 1949 à Amorbach/Odenwald, il tenait déjà l’orgue baroque de l’ancienne église de l’abbaye alors qu’il était encore écolier ; conseiller de concert de la Maison princière de Leiningen et directeur artistique des concerts de l’abbaye d’Amorbach, il est aujourd’hui encore étroitement lié à son pays d’origine.

Après ses études au Conservatoire de musique et à l’Université de Munich, il a remporté les concours d’orgue internationaux d’Avila et de Bologne ainsi que le concours ARD de Munich et a travaillé en qualité de musicien d’église. De chargé de cours et d’expert en matière d’orgue à Wurtzbourg et à Munich jusqu’à sa nomination à Fribourg.

En 2002, il a été appelé au poste de recteur fondateur de l’École supérieure de musique d’église catholique et de pédagogie musicale à Ratisbonne.

En dehors de son activité d’enseignant et de concertiste, il travaille aussi comme arrangeur et éditeur et a publié des travaux sur la musique d’orgue et le jeu d’orgue.

Klemens SCHNORR - Chartres 2008

Klemens SCHNORR – Chartres 2008

http://de.wikipedia.org/wiki/Klemens_Schnorr

Michaël SCHNEIDER

Michaël SCHNEIDER4 mars 1909 à Weimar, † 26 novembre 1994 à Cologne

Michael Schneider a étudié de 1927 à 1930 à la Musikhochschule de Weimar avec Bruno Hinze-Reinhold (piano), Friedrich Martin (orgue) et Richard Wetz (composition), puis au kirchenmusikalische Institut de Leipzig, où Karl Straube, Kurt Thomas et Robert Teichmüller ont été ses professeurs. Après avoir achevé ses études, nommé organiste de sa ville natale , il enseigne à la Haute école de musique.

En 1934, il est organiste et chantre à l’église de Matthieu, à Munich.
En 1936, Schneider, professeur d’orgue et directeur du département d’église à la Musikhochschule de Cologne, prend la direction artistique de la Musikhochschule Köln .
De 1942 à 1944, il dirige les Kantorei Berlin, en 1944 et 1945 le Berliner Bruckner-Chor
1945 organiste et Kantor à la Basilique Saint-Marc à Munich, à partir de 1948, il a également participé à la Musikhochschule de Munich.
1951 Schneider est professeur d’orgue et directeur du département à la Haute école de musique de Detmold.Parallèlement, il dirige de 1951 à 1959, le Musikverein de Bielefeld.
1958 Schneider rentré à Berlin est professeur à l’École Supérieure de Musique de Charlottenburg.
1965, de nouveau, à la Musikhochschule de Cologne et organiste de l’Orchestre Gürzenich.

Il a enseigné comme professeur invité à plusieurs universités américaines.

Membre du Jury du Grand Prix de Chartres 1972 & 1984.

http://de.wikipedia.org/wiki/Michael_Schneider_(Organist)

Christian SCHMITT-ENGELSTADT

Christian SCHMITT-ENGELSTADT, né en 1967 à Ingelheim a. Rhin, est chantre et organiste à la Lutherkirche Worms.

De 2001 à 2010, il a été conférencier pour les orchestres des Musikhochschulen Mainz et de Frankfurt / Main.

Il a remporté plusieurs prix lors de compétitions internationales : concours d’orgue de Carouge (Genève) 1992 / 1er prix et prix spécial de la Semaine internationale de l’orgue de Nuremberg (ION) (prix Johann Pachelbel) 1994 / 1er prix du concours international d’orgue de Gelsenkirchen 1996 / 2ème Prix Concours Buxtehude Toulouse 1991 / 3ème Prix Int. Concours d’orgue Odense (Danemark) 1992 / Prix de la Musikhochschule Freiburg 1994 / Finaliste au concours Mendelssohn de Berlin 1995.

Il a été l’invité de nombreuses séries de concerts : Cathédrale de Chartres – Cathédrale de Léon (Espagne) – Cathédrale de Mexico – Semaine internationale de l’orgue de Nuremberg – Concerts d’été Cathédrale de Constance – Musique de l’Église européenne Schwäbisch Gmünd – Musique de Saint Blasier Printemps – Cathédrale de Lisbonne – Cathédrale de Riga – Église de la ville de Winterthur – Kaiser Saint-Wilhelm Berlin – Meldorfer Dom – Dom Limburg – Bonner Münster – Dom Fulda – Abbaye Amorbach – Concerts Nieder-Mooser Orgue – Abbaye de Steinfeld – Dom Aachen – Musique Summer Obermain – Antoniterkirche Cologne – Eglise monastère Grauhof Goslar – St. Lorenz Nuremberg – Saint-Crucis -Eglise Erfurt – Musique d’été Ostfriesischer – Saints Pierre et Paul Görlitz – Divi Blasii Mühlhausen – Église commémorative de Speyer.

Des enregistrements radio ont été réalisés à SWF, BR et Radio Suisse Romande. Il a également enregistré plusieurs CD.

Liesbeth SCHLUMBERGER

Liesbeth SCHLUMBERGER - Chartres 2010-2Originaire d’Afrique du Sud, Liesbeth SCHLUMBERGER commence ses études d’orgue avec Stephan ZONDAGH à l’université de Pretoria.
En 1987, elle vient se former en France auprès de Marie-Claire ALAIN pour l’orgue et d’Huguette DREYFUS pour le clavecin au Conservatoire de Rueil-Malmaison.
Elle se perfectionne au Conservatoire National de Région de LILLE auprès de Jean Boyer et suit également les cours d’improvisations auprès de Jean LANGLAIS. Liesbeth SCHLUMBERGER remporte le concours National de la Radio d’Afrique du Sud (SAUK) en 1985, puis le concours International d’Orgue de Bordeaux en 1989.

En 1994, elle devient titulaire à Paris des Grandes Orgues de l’Église Reformée de l’Étoile, et y poursuit l’organisation des concerts «Les Dimanches Musicaux». En 1996, elle est nommée assistante de Jean BOYER, professeur d’orgue au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon.

Depuis 2005, elle poursuit cette activité auprès de François ESPINASSE.

Membre du Jury du Grand Prix de Chartres 2010.

Liesbeth SCHLUMBERGER - Chartres 2010

Liesbeth SCHLUMBERGER – Chartres 2010

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liesbeth_Schlumberger

Philippe SAUVAGE

Philippe SAUVAGEPhilippe Sauvage est né à Paris en 1956.

De 1971 à 1978, il fait ses études musicales à l’école César Franck où il se voit décerné le Premier Prix d’orgue à l’unanimité du Concours National de Musique de la Ville de Paris.

Tout en poursuivant des études supérieures de droit, il entre au C.N.R. de Rueil-Malmaison afin de s’y perfectionner auprès de Susan Landale et Marie-Claire Alain. Il y obtiendra un Premier Prix et le Premier Prix d’Excellence.

En 1989, il est nommé organiste titulaire du grand orgue Cavaillé-Coll de St-Pierre de Neuilly.

Professeur d’orgue dans deux Conservatoires de la région parisienne, membre de Jurys de concours, animateur de la Commission Diocésaine des Orgues des Hauts-de-Seine, Philippe Sauvage participe également à des animations en direction des scolaires.

Depuis 1972, il donne de nombreux concerts à Paris (Notre-Dame, Saint-Séverin…) en province et à l’étranger tant en soliste, qu’en duo orgue et trompette ou avec l’ensemble de Cuivres de Paris ainsi que divers orchestres.
Il a également participé à des émissions publiques de Radio-France et enregistré plusieurs C.D.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Sauvage

René SAORGIN

René SAORGINRené Saorgin est né à Cannes le 21 octobre 1928.

Il effectue ses études musicales d’abord au Conservatoire de Nice puis au Conservatoire de Paris. Il y étudie l’harmonie dans la classe de Maurice Duruflé et obtient un premier prix de contrepoint et de fugue dans la classe de Noël Gallon. Pendant ce temps il perfectionne sa technique d’orgue avec Maurice Duruflé et Gaston Litaize puis avec Fernando Germani à l’Académie Chigiana de Sienne.

Il remporte le 1er prix J. S. Bach (1958) au concours international de Gand. D’abord organiste à l’église Saint-Pierre de Montmartre (Paris) de 1951 à 1954, il occupera le poste de professeur d’orgue au Conservatoire de Nice de 1954 à 1996. La même année il devient titulaire des orgues de Saint-Jean-Baptiste du Vœu à Nice. De 1969 à 1971, il dirige le Conservatoire d’Ajaccio.

Pendant la période où il a été membre de la Commission supérieure des Monuments Historiques, section orgues, il a permis de découvrir et de faire restaurer de nombreux instruments tombés alors dans l’oubli tel que les orgues du facteur niçois Grinda (Villefranche-sur-mer, L’Escarène et Clans) et les orgues italiennes de la vallée de la Roya (Tendes, La Brigue, Breil, Saorge, Fontan, Sospel).

En 1984, succédant au Chanoine Henri Carol, il est nommé titulaire des grandes orgues Boisseau de la cathédrale de Monaco, poste qu’il occupera jusqu’en décembre 2005.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Saorgin

Victor RUELLO

Victor RUELLO HOMMAGE A VICTOR RUELLO (Concours du 19 septembre 1976)

La brutale disparition, le 20 juin 1976, de Victor Ruello, titulaire des grandes orgues de la cathédrale de Chartres pendant 33 ans, a consterné non seulement ses nombreux amis, qui appréciaient sa fidélité, sa gentillesse et sa simplicité, mais aussi tous les milieux organistiques, qui, depuis longtemps, avaient pris la mesure de son talent et de son dévouement à la cause de l’orgue.

L’Association des Grandes Orgues de Chartres a déjà exprimé par la voix de son Président ce qu’elle devait à Victor Ruello et pour la part qu’il a prise, «ouvrier de la première heure», dans la rénovation de l’instrument que nous admirons aujourd’hui, et pour celle qu’il prenait toujours dans l’organisation du Concours international « Grand Prix de Chartre », dont on ne soupçonne guère, parce qu’il demeure caché, le travail qu’elle exige.
Nous évoquerons, ici, notre ami en rappelant à grands traits les principales étapes de sa vie et de sa carrière et en citant quelques-uns des témoignages qui lui ont été rendus.

Victor Ruello est né à Bellac (Haute-Vienne) le 23 avril 1918, d’une famille d’origine bretonne, profondément croyante et très musicienne. Il passa son enfance à Mayenne, où son père était alors en garnison. Tout jeune, la musique l’attira et le titulaire du grand orgue de Notre-Dame de Mayenne, Auguste Fauchard, qui fut plus tard titulaire de la cathédrale de Laval et laissa d’importantes compositions pour orgue, guida ses premiers pas d’organiste… en herbe.

Venu à Chartres avec les siens en 1929, il fréquenta l’Institution Notre-Dame (où il devait, plus tard, professer la musique) et, surtout, la Maîtrise Notre-Dame, où il remporta régulièrement les prix de piano et de chant. Mais c’est à Orléans qu’après 1936 il se voua spécialement à l’orgue, en allant suivre la classe d’orgue de l’École César-Franck de Paris avec, successivement, Joseph Bonnet, Abel Decaux, Édouard Souberbielle, puis en tenant l’orgue de chœur, occasionnellement le grand orgue, de Saint-Paterne, à Orléans.

À la mort, le 2 mars 1943, d’AIphonse Marré, éminent titulaire – depuis plus de 30 ans – du grand orgue de Chartres, il sollicita le poste et l’obtint fin 1943 à la suite du concours instauré par le Chapitre de la cathédrale. Victor Ruello s’imposa rapidement, tirant le meilleur parti d’un instrument qui avait terriblement souffert des intempéries pendant l’Occupation, faisant montre en même temps d’une efficace activité musicale et pédagogique.

La plus grande joie de sa carrière d’organiste devait être l’inauguration, au soir du 5 juin 1971, de « son » orgue somptueusement rénové, qu’il toucha le premier selon l’usage, en interprétant la Marche épiscopale de Louis Vierne…

Victor Ruello a donné de nombreux récitals : à Paris (Notre-Dame et Palais de Chaillot), en province (Limoges, Rennes, Guérande,… ), en Angleterre (Chichester), en Belgique (Bruxelles, plusieurs fois), en Suisse (Lausanne et à la Radio). Il aimait, dans ses récitals, jouer des musiciens français contemporains – Louis Vierne, Marcel Dupré, Jehan Alain,… – qu’il savait faire apprécier. Tout comme à Chartres, il aimait livrer son art à qui en était avide ; il se prêtait avec plaisir aux interrogations des auditeurs, des jeunes plus particulièrement.

Talentueux exécutant et brillant improvisateur, il fut aussi compositeur, trop méconnu sans nul doute en raison même de son désintéressement : on lui doit plusieurs chœurs à quatre voix mixtes, une messe, la Cantate du VIIème centenaire (de la Dédicace de la cathédrale), etc… Quelques gestes ou témoignages significatifs rendront moins imparfaite cette image du Maître regretté. On sait, par exemple, que l’éminent organiste Gaston Litaize était venu spécialement de Nice pour tenir les grandes orgues pendant la messe d’inhumation, le 23 juin à la cathédrale, et rendre ainsi un dernier hommage à son ami ; une émouvante improvisation, au moment de l’Absoute, sur le Chant des Adieux prenait tout son sens plénier. Le 25 juillet, à la cathédrale encore, ayant accepté de remplacer Victor Ruello, qui devait donner un récital ce jour-là, il évoqua délicatement son souvenir en interprétant deux des œuvres prévues à son programme et improvisant « sur le nom de Victor Ruello ».

Mgr Roger Michon, évêque de Chartres, rappelant l’excellence du musicien, ajoutait : «C’était un homme plein de foi qui avait mis son art au service de l’Église».
De Pierre Firmin-Didot : «Nous sommes dans la peine… Nous perdons là un ami incomparable par sa gentillesse, sa simplicité, sa modestie dont chacun parle et reconnaît les mérites». De Michel Louvet, du Comité national de la musique «Homme d’une infinie délicatesse, d’une modestie et d’une courtoisie bien rares, et musicien pétri de talent, il œuvra aux claviers de son instrument jusqu’à sa mort».

«Il assumait avec une tranquille sérénité une mission dont les joies profondes qu’elle procure ne l’emportent pas toujours sur les servitudes. – De l’homélie prononcée par Mgr Dongradi lors des obsèques : « On disait de lui : le Maître Victor Ruello – et il l’était. Mais s’il était un maître, il fut aussi -cela dans la ligne de sa foi- un serviteur. L’organiste qui apporte son concours à un office religieux est serviteur de Dieu, serviteur de la liturgie, serviteur de l’assemblée. Notre ami le fut réellement. Il comprenait que, loin de s’imposer, il devait permettre aux fidèles de célébrer dans la grandeur, dans la dignité, dans la beauté, le culte dû à Dieu, les louanges du Très Haut… »

Ce dernier témoignage, enfin, d’une paroissienne de la cathédrale, que Victor Ruello eût peut-être préféré à tous les autres : « Il a mis ses dons au service de ses frères et de l’Église. Il nous a aidés à rencontrer Dieu, il nous a aidés à prier… Nous lui disons MERCI ».

Wolfgang RÜBSAM

Wolfgang RUBSAMAprès avoir remporté le Grand Prix de Chartres Interprétation en 1973, Wolfgang Rübsam est nommé en 1974 professeur de musique sacrée et d’orgue à la Northwestern University et en 1987 organiste de Rockfeller Memorial Chapel de l’université de Chicago.

En 1996 il devient professeur d’orgue au Conservatoire de Musique de Sarrebruck en Allemagne et occupe à partir de 1999 le même poste à la Lawrence University, Appleton – Wisconsin.

Wolfgang Rübsam connaît une renommée internationale grâce à ses nombreux enregistrements du répertoire de l’orgue baroque et romantique sous les labels Philips, Deutsche Grammophon, Schwann, Harmonia Mundi, Bellaphon, Bayer Records et Naxos, au total une centaine de CDs. Ces dernières années il a enregistré pour Naxos en dehors de l’œuvre d’orgue de Bach, celle pour piano.

Wolfgang Rübsam est invité régulièrement pour des récitals et masterclasses en Europe ainsi que des jurys de concours internationaux d’orgue tels que le Grand Prix de Chartres (1982), le concours international de Lahti (Finlande) et celui de Spire (Allemagne).

http://www.bach-cantatas.com/Bio/Rubsam-Wolfgang.htm

Pascale ROUET

Pascale ROUETPascale ROUET fait ses premières études musicales à l’ENMD de Charleville-Mézières puis au CNR de Reims. Elle entre ensuite au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans les classes d’orgue, d’improvisation, d’harmonie, de contrepoint, de fugue et d’orchestration.

Elle travaille ensuite l’improvisation avec Jean-Pierre Leguay, l’orgue avec André Isoir et Bernard Foccroulle et obtient en 1986 le Premier Prix du concours international d’orgue de Toulouse consacré à la musique contemporaine.

Elle obtient le certificat d’aptitude à l’enseignement de l’orgue en 1988 et est nommée professeur d’orgue à l’ENMD de Charleville-Mézières cette même année. En 1991, elle est nommée co-titulaire de l’orgue Formentelli de l’abbatiale de Mouzon.

Consciente de la richesse de la musique d’orgue des origines à nos jours, elle essaie d’aborder un répertoire aussi étendu et varié que possible ; elle fait partie de plusieurs formations et participe à de nombreux festivals en France et à l’étranger.

Pascale ROUET - Chartres 2008

Pascale ROUET – Chartres 2008

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pascale_Rouet

Daniel ROTH

Daniel ROTHC’est par admiration pour Albert Schweitzer, le célèbre médecin, théologien et organiste alsacien, que Daniel Roth, né en 1942, commence l’étude de l’orgue à côté du piano et de l’écriture au Conservatoire de Mulhouse, sa ville natale.

Au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il obtient cinq Premiers Prix dans les classes de Maurice Duruflé, Harmonie, de Marcel Bitsch, Contrepoint et Fugue, d’Henriette Puig-Roget, Accompagnement au Piano, de Rolande Falcinelli Orgue et Improvisation à l’unanimité, premier nommé.

Il étudie ensuite l’interprétation de la musique ancienne et se prépare aux concours internationaux avec Marie-Claire Alain. Il est lauréat de plusieurs concours : Arnhem, Munich, Aosta, Prix de haute exécution et d’improvisation des Amis de l’Orgue-Paris et Premier Grand Prix de Chartres en 1971, Interprétation et Improvisation.

En 1963, il devient suppléant de Rolande Falcinelli au Grand-Orgue de la Basilique du Sacré-Coeur de Paris. Titulaire en 1973, il reste à ce poste jusqu’à ce qu’il soit nommé à St-Sulpice où, en 1985, il succède à Charles-Marie Widor, Marcel Dupré, Jean-Jacques Grunenwald. Il est membre de la Commission des orgues historiques au Ministère de la Culture.

Après avoir enseigné l’orgue à Marseille puis à l’Université Catholique de Washington D.C., à Strasbourg, à Saarbrücken, il succède à Helmut Walcha et à Edgar Krapp à la Musikhochschule de Francfort de 1995 à 2007.

Il poursuit une carrière Internationale : récitals, concerts en soliste avec de grands orchestres, cours, conférences, enregistrements de radio et de télévision, jurys de concours. En 2005, il a inauguré le nouvel orgue Karl Schuke (Berlin) de la salle de concerts « Grande Duchesse Joséphine-Charlotte » de Luxembourg pour la construction duquel il a été conseiller artistique.

Son importante discographie comporte des œuvres du XVIIème siècle à nos jours. Plusieurs de ses enregistrements ont obtenu des récompenses de la critique : «Diapasons d’Or», «Choc de la Musique».

Daniel Roth est également compositeur. Il a écrit des œuvres pour orgue solo, orgue et flûte, pour chœur a cappella, chœur et orgue, solistes chœur et orgue. Schott a publié son œuvre pour orchestre « Licht im Dunkel » donnée en première audition au mois de mai 2005 en Allemagne et en France en avril 2006. Plusieurs œuvres ont été enregistrées sur CD et vidéocassettes. Le 21 janvier 1999, en l’église de la Madeleine à Paris, un concert a été entièrement consacré à ses œuvres et en novembre 1999, l’Académie des Beaux Arts de l’Institut de France lui a décerné le Prix Florent Schmitt de composition.

Daniel Roth est Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier des Arts et Lettres et « Honorary Fellow of the Royal College of Organiste » de Londres. Il a reçu le Prix de la Musique Sacrée Européenne 2006 du Festival de Schwäbisch Gmünd (Allemagne).

Daniel ROTH - Chartres 2011

Daniel ROTH – Chartres 2011

http://www.danielrothsaintsulpice.org/