Archives de l’auteur : LN GORY

Almut RÖSSLER

Almut RÖSSLERAlmut Rössler est directeur musical d’église à Düsseldorf et professeur à l’Université Robert Schumann.

Bien connue comme interprète de Messiaen, après de nombreuses années d’étroite collaboration avec le compositeur. Son cycle « Méditations sur le mystère de la Sainte Trinité » en 1972 les a amenés à la création européenne de l’œuvre ; de même en 1986 était également joué pour la première fois en Europe et aux États-Unis le « Livre du Saint Sacrement ».

Almut Rössler a étudié l’orgue, le piano et l’église avec Michael Schneider à Detmold et avec Gaston Litaize à Paris (Orgue), avec Hans Richter Haaser (piano) et Kurt Thomas. Elle a obtenu l’examen d’État pour la Musique d’église.

Au cours de sa carrière, elle a donné des concerts dans toute l’Allemagne, la plupart des pays européens, les USA, le Canada, le Japon, la Corée et Israël, y compris l’Orchestre philharmonique de Berlin, l’Alte Oper de Francfort, le Royal Festival Hall de Londres, le Saint-Osaka Symphony Hall au Japon et aux concerts Messiaen dans la église de la Trinité, Paris.

Des émissions de radio et de télévision ont été faites, entre autres, à la PBS BBC, NHK à Tokyo, Radio France, à Boston et à presque toutes les stations de radio allemandes.

Elle a participé en tant qu’artiste et directeur artistique de divers festivals majeurs et des festivals de musique, comme les célébrations Messiaen de Düsseldorf 1968, 1972, 1979 et 1986. Elle a fondé et dirigé le chœur de Saint-Jean de 1967 à 1997.

Prix de la critique allemande du disque en 1973 pour son enregistrement de Messiaen sur les « Méditations sur la mystère de la Sainte- Trinité », Palmes Académiques en 1981 en France, élue organiste de l’année à l’Université du Michigan en 1986 en reconnaissance de sa contribution à la musique.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Almut_R%C3%B6ssler

Elisabeth ROLOFF

Elisabeth ROLOFFNée en Allemagne, Elisabeth ROLOFF est reconnue internationalement comme une concertiste exceptionnelle.
Elle a joué dans de nombreuses cathédrales, églises importantes et salles de concert en Europe (y compris le Royal Festival Hall à Londres et à Notre-Dame de Paris) ainsi qu’aux États-Unis, au Mexique, en Russie et en Amérique du Sud (Buenos Aires, Montevideo et San Paolo ).

Depuis 1992, Elisabeth ROLOFF a également donné des récitals d’orgue dans les centres musicaux importants d’Europe orientale (Leipzig, Budapest, Prague, Kiev, Riga, etc.) Elle a été acclamée par la critique et a été présentée dans des festivals majeurs ainsi que sur la radio dans de nombreux pays.

Elle est actuellement organiste de l’Église luthérienne du Rédempteur à Jérusalem et chef du département de l’orgue de l’Académie de musique et de danse de Jérusalem , et se produit régulièrement en tant que musicien concertiste, accompagnatrice et de chambre.

Après des études à la Hochschule für Musik de Cologne, Elisabeth ROLOFF a poursuivi ses études avec Ralph Downes au Royal College of Music de Londres.
Au milieu des années 1970, elle a étudié la musique française avec Marie-Claire Alain à Paris, où elle fut nommée organiste titulaire de l’église allemande.

Son répertoire englobe toutes les œuvres importantes du répertoire international, et en 1985 elle a interprété les œuvres d’orgue de J. S. Bach au « Festival Bach Organ » de Jérusalem, commémorant le 300e anniversaire de la naissance du compositeur.

Elisabeth Roloff a effectué de nombreux enregistrements commerciaux, des CD, des cassettes audio avec un vaste répertoire d’œuvres pour orgue de Bach, Buxtehude, Mozart, Pachelbel, et, ainsi que l’enregistrement de « Musica Sacra à l’église Rédempteur à Jérusalem », et un disque de récitals enregistrés sur les orgues de six églises différentes de Jérusalem, « Orgellandschaft Jérusalem ».

http://de.wikipedia.org/wiki/Elisabeth_Roloff

Grégoire ROLLAND

Grégoire ROLLANDCompositeur et organiste, Grégoire Rolland s’oriente rapidement vers des études musicales complètes. Après avoir débuté le piano, il entre dans la classe d’orgue, au conservatoire J-P. Rameau à Paris, d’où il sort diplômé de formation musicale puis d’orgue l’année suivante. Il se perfectionne ensuite auprès d’Éric Lebrun et travaille l’orchestration dans la classe d’Olivier Kaspar au conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés. Parallèlement, il suit, jusqu’en 2006, un cursus d’études vocales à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris. Titulaire d’une licence de musique et musicologie de la Sorbonne, il poursuit actuellement sa formation en orgue et en écriture au Conservatoire Supérieur de Paris (CNSMDP).

Grégoire considère la musique comme un discours et s’intéresse alors aux relations formelles de la rhétorique et de la musique ; c’est ainsi qu’il compose, aussi bien pour instruments solistes que pour orchestre. Il est également très ouvert à la musique cubaine et à la culture traditionnelle asiatique. En 2008, il remporte le prix spécial de la Fondation Robert et Marcelle de Lacour pour sa pièce pour orgue ‘Mes rêves n’ont qu’un unique nom…’ et est sélectionné en 2011 pour la seconde édition de la session Appassionato Jeunes Compositeurs, organisée par l’Orchestre de Caen.

En Avril 2012, il a joué la partie d’orgue pour la création de son œuvre ‘Caligaverunt oculi mei’ pour voix d’hommes, orgue et percussions à Notre-Dame de Paris, commande de l’association Musique Sacrée à Notre-Dame de Paris.

Grégoire ROLLAND - Chartres 2010 (avec Stéphane DELPLACE).

Grégoire ROLLAND – Chartres 2010

http://www.gregoire-rolland.com/

Lionel ROGG

Lionel ROGGLa carrière organistique de Lionel Rogg s’est ouverte sous le signe de Jean Sébastien Bach. Après avoir terminé ses études au Conservatoire de Musique de Genève, avec Pierre Segond pour l’orgue et Nikita Magaloff pour le piano, il exécute en dix récitals au Victoria Hall, l’œuvre complète pour orgue du Cantor de Leipzig. Le succès de ces concerts lui donne la possibilité de réaliser une première version discographique de cet impressionnant programme.

Depuis, Lionel Rogg a parcouru le monde, donnant d’innombrables concerts d’orgue et parfois de clavecin. Cette activité l’a conduit dans tous les pays d’Europe, dans les pays de l’Est, en Amérique du Nord et du Sud, en Australie, en Corée et au Japon.

Sa discographie comporte trois versions des œuvres d’orgue de J. S. Bach, l’Art de la Fugue (Prix de l’Académie Charles Cros 1970), les œuvres complètes de Buxtehude (Deutscher Schallplattenpreis 1980), de Couperin, Grigny, Brahms, des enregistrements de Liszt, Reger, de musique espagnole, (Prix de l’Académie du disque français), etc.

Professeur d’orgue au Conservatoire de Genève, il a accueilli dans sa classe des élèves du monde entier. Plus de cinquante de ses élèves y ont obtenu un premier prix de virtuosité. En outre, il a donné un enseignement régulier au Mozarteum de Salzbourg, à la Scuola Civica de Milan, et conduit des master-classes dans de très nombreuses Universités et Musikhochschulen. Depuis septembre 2005, il est professeur d’orgue et d’improvisation à l’orgue à la Royal Academy of Music de Londres.

Plus récemment, Lionel Rogg a développé une importante activité de compositeur.
En 1989, il a été nommé Docteur « honoris causa » de l’Université de Genève.

http://lionelrogg.ch/

Louis ROBILLIARD

Louis ROBILLIARDLouis ROBILLIARD est Premier Prix d’Orgue et d’Improvisation à l’unanimité du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Professeur d’orgue au Conservatoire National de Région de Lyon, titulaire de l’orgue Cavaillé-Coll de l’église Saint-François de Sales à Lyon Louis ROBILLIARD est l’un des organistes les plus renommés de sa génération. Il joue régulièrement dans de nombreux festivals, effectue des tournées annuelles de concerts et de master-classes à l’étranger, en particulier aux U.S.A., et participe à de nombreux jurys internationaux (Grand Prix de Chartres 1984, 1990, 1994, 2002, 2010) .

L’intérêt qu’il porte à la facture d’orgues et à la protection des instruments l’a conduit à être rapporteur auprès de la Commission nationale supérieure des Orgues Historiques pendant dix ans.

Il a réalisé de nombreux enregistrement, (œuvres de Claude Ballif, de Liszt, de l’École de Vienne, de Widor, ainsi qu’un disque d’improvisation). Il a remporté le Grand Prix du Disque et le Prix du Président de la République pour son enregistrement d’Imaginaire IV de Claude Ballif.

À l’intérieur du vaste répertoire qu’il pratique, Louis ROBILLARD, interprète, transcripteur, improvisateur se reconnaît une prédilection pour le XIXe siècle dont l’esthétique demande à l’organiste d’être l’«architecte inspiré» alliant virtuosité. maîtrise de I’instrument, science des plans sonores… au service d’une musique généreuse, lyrique, grandiose. Pour lui, «la Musique, c’est le souffle imperceptible d’une autre vie, occulte, insondable…».

Louis ROBILLIARD - Chartres 2007

Louis ROBILLIARD – Chartres 2007

http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Robilliard

Georges ROBERT

Georges ROBERTGeorges ROBERT, titulaire des grandes orgues de Notre-Dame de Versailles depuis plus d’une demi-siècle, s’en est allé le 7 novembre 2001, dans sa soixante-quatorzième année. Fils de l’organiste de la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), Georges Robert, qui lui-même avait touché l’orgue de cette église durant 70 ans, petit-fils d’Henri Sibout, organiste de Sainte-Catherine d’Honfleur (Calvados), Georges Robert, comme l’a déclaré un jour Pierre Denis [L’Orgue, n° 114, avril-juin 1965], était un « exécutant sans défaillance, [un] poète de l’orgue à l’instar de son maître André Marchal, [et un] interprète soucieux d’approfondir sa connaissance des classiques ».

Né le 12 avril 1928 à Saint-Pol-de-Léon, il avait été en premier lieu élève de son père, avant de débarquer à Paris en 1941, à l’âge de 13 ans, pour devenir pensionnaire de l’Institut National des Jeunes Aveugles. Il bénéficia là de l’enseignement dispensé par de véritables Maîtres : Gaston Régulier (piano), Eza (violon), Gaston Litaize (harmonie) et André Marchal (orgue). En 1946, il rejoignait la classe de piano d’Yves Nat au CNSM de Paris, où il décrochait un 1er prix quatre ans plus tard. Également élève de Suzanne Plé-Caussade et de Marcel Dupré, il fut récompensé par un 1er prix contrepoint (1951), un 1er prix de fugue (1953) et un 1er prix d’orgue (1953). L’année suivante, Georges Robert fut nommé professeur de piano à l’I.N.J.A. et y enseigna aussi l’orgue à partir de 1969, tout comme au C.N.R. de Versailles (à partir de 1975) et à la Schola Cantorum de Paris.

En tant qu’organiste d’église, Georges Robert n’a connu qu’un seul instrument : l’orgue Merklin/Gonzalez de l’église Notre-Dame de Versailles, où il avait été nommé en mai 1948. Mais comme virtuose de l’orgue, la plupart des grandes tribunes françaises l’ont accueilli, ainsi d’ailleurs que bien d’autres en Europe et en Amérique du Nord. Lauréat du concours international d’improvisation de Haarlem (1955) et du concours Jean-Sébastien Bach à Gand (1955), 1er prix d’exécution et d’improvisation des « Amis de l’Orgue » (Prix Michel-Richard Delalande) en 1957, soliste à Radio-France, créateur en 1957 de l’Académie d’orgue « Musique et Montagne » à Sarrances, près de Pau, fondateur en 1980 et président de l’Association des Amis de l’Orgue de Versailles et de sa Région, fondateur à Biarritz d’une académie d’orgue dans le souvenir d’André Marchal, membre de la Commission départementale des orgues au Conseil général des Yvelines, correspondant de la Commission supérieure des monuments historiques du Ministère de la culture, membre du jury du Grand Prix de Chartres, Georges Robert était l’un de ses rares musiciens complets à posséder à la fois un 1er prix de piano et un 1er prix d’orgue, ce qui fit de lui non seulement un organiste brillant, mais également un pianiste au toucher précis, et même encore un claveciniste raffiné. Les instruments à clavier n’avaient plus de secrets pour cet artiste subtil.

Il a enregistré l’intégrale de l’œuvre pour orgue de François Couperin (1965), celles de César-Franck (1994) et d’Augustin Barié, ainsi que des Musiques françaises et espagnoles, XVIème -XVIIIème siècle, à l’orgue de l’Abbaye de Sarrance en vallée d’Aspe, avec le Chœur Grégorien de Pau, direction : Jean Spaniol (CD Escale à Toulouse ESC 120). Son catalogue, bien que modeste, est cependant représentatif de la musique de son temps : on y trouve une pièce pour piano : Sonate, et des pages pour orgue parues dans la revue « Orgue et Liturgie » : Prélude sur les jeux d’anches, Prélude à l’Introït du 1er Dimanche de l’Avent, Offertoire pour le IIe Dimanche après la Pentecôte, Pour une Élévation, Pour une Communion, ainsi qu’une Messe en cinq pièces (Huguenin)…

Denis Havard de la Montagne
www.musimem.com
(avec son aimable autorisation)

http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Robert_(musicien)

Benjamin RIGHETTI

Benjamin RIGHETTINé dans la toute relative douceur de février 1982 en Suisse, Benjamin Righetti a étudié le piano et l’orgue en se dirigeant vers le Sud, suivant l’itinéraire Neuchâtel – Lausanne – Genève – Toulouse. Jean-François Antonioli, Yves Rechsteiner, François Delor, Jan Willem Jansen, Michel Bouvard et Philippe Lefebvre sont les principaux professeurs qui l’ont mené vers l’obtention des plus hautes distinctions académiques pour ces deux instruments.

De 20 à 25 ans, il aligne des prix dans six concours internationaux d’orgue, un par année : Concours Suisse de l’orgue (2002), Bruges (2003), Tokyo-Musashino (2004), Freiberg (2005), Chartres (2006) et Paris (2007). Outre ces lauriers glanés parmi l’élite mondiale, il a aussi été soutenu dans son pays d’origine par la fondation Irène Dénéréaz, le Pourcent culturel Migros, et a reçu le «Mérite Boyard» de la commune d’Ollon (VD).

Fervent défenseur d’une approche respectueuse des répertoires anciens, passionné par l’évolution des instruments à claviers, il pratique en outre le clavicorde et le pianoforte, tel que le faisaient les organistes aux 18e ou 19e siècles. S’interrogeant sur l’avenir du monde musical, il prend part à la création d’œuvres contemporaines, comme en témoigne par exemple son enregistrement de «Pierres de lumière» de Jacques Charpentier (2006, DBA Prod.) aux grandes-orgues de la Cathédrale de Chartres. Plus récemment, ses enregistrements pour le label français K617 (distribution Harmonia Mundi) d’œuvres de J. S. Bach et F. Liszt ont été salués par la critique (5 de Diapason, Coup de cœur Orgues Nouvelles, Orphée d’or), tant pour leur richesse de couleurs sonores, que pour leurs finesse et éclat.

Comme interprète, il a déjà été invité à de nombreuses tribunes prestigieuses, célébrant par exemple son vingt-cinquième anniversaire en concert à Notre-Dame de Paris, étant choisi pour clôturer la «Bachfest 2007» aux claviers du merveilleux orgue Silbermann de la Cathédrale de Freiberg, ou encore en accompagnant la 3ème Symphonie de Saint-Saëns à guichet fermé au Concertgebouw d’Amsterdam en 2009, juste avant de s’envoler outre-Atlantique pour se produire sur les orgues historiques de Walker et Schywen du Costa Rica.

Après des fonctions d’organiste titulaire à La Tour-de-Peilz (VD) puis à l’église Française de Berne, Benjamin Righetti a été nommé en 2012 aux claviers de Saint-François à Lausanne. Parallèlement à ceci, il est professeur d’orgue de la Haute école des arts de Berne (Kirchenmusik / Bachelor / Master), et responsable de l’orgue du Kultur-Casino de la ville fédérale. En été, on peut aussi bénéficier de ses conseils pédagogiques durant l’académie de Saessolsheim (Alsace), tandis qu’en hiver, dans le cas où l’agenda de ses concerts ne mentionne rien, c’est plutôt sur un sommet enneigé que l’on a une chance de le retrouver !

Benjamin RIGHETTI - Chartres 2009

Benjamin RIGHETTI – Chartres 2009

http://www.415.ch/

Françoise RIEUNIER

Françoise RIEUNIERFrançoise Rieunier remporte huit premiers prix au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dont ceux d’exécution à l’orgue et d’improvisation décernés à l’unanimité, première nommée, par un jury prestigieux (André Marchal, Marie-Claire Alain, Pierre Cochereau, Jean Guillou…)

Elle séjourne ensuite en Italie pendant trois ans et se perfectionne auprès d’organistes de renom comme Luigi Tagliavini et Fernando Germani, et pour le clavecin avec Ferrucio Vignanelli.

Éprise de tous les grands courants musicaux, proche des compositeurs actuels, Françoise Rieunier a créé de nombreuses œuvres de musique contemporaine.

Professeur au CNSM, concertiste internationale, soliste de Radio-France, de l’Orchestre de Paris et de nombreux festivals, élève et assistante d’Olivier Messiaen aux Grandes Orgues de la Trinité, titulaire pendant 27 ans des Grandes Orgues de Sainte Odile.

Elle a en outre tourné un film sur Mozart produit par Pierre Bellemare pour la télévision et, à la demande du Ministère de la Culture, un film pédagogique sur l’orgue, projeté dans tous les lycées de France.

http://www.orgues-trouville.org/interprete-francoise-rieunier.html

Anders RIBER

Anders RIBERAnders Riber a été de 1973 à 2007 organiste de la cathédrale de la cathédrale d’Aarhus – et donc l’un des principaux acteurs de la scène de la ville de la musique classique.

Diplômé de la Royal Academy en 1961. Diplôme d’orgue en 1964. Élève de Gaston Litaize à Paris en 1964, Anders Riber est de 1965 à 1967 étudiant auprès du professeur Georg Fjelrad à qui il allait plus tard succéder comme organiste de la cathédrale.

De 1965 à 2002, Anders Riber enseigne l’orgue à la Royal Academy of Music et a également travaillé comme examinateur dans les académies de musique du pays et d’autres écoles de musique à Oslo.

Anders Riber a donné des concerts en tant que soliste au Danemark et à l’étranger. Il a été membre de la société danoise des organistes critique musical au Stiftstidende Aarhus un certain nombre d’années.

Fréquent membre du jury aux concours d’orgue à Odense, Chartres, Lucerne, Poznan, Varsovie, Korschenbroich, Calgary, Londres et Vilnius, il a siégé au comité de programme pour la ville de l’orchestre d’Aarhus (1971-87).

Françoise RENET

Françoise RENETLe 23 mars 1995 à Versailles s’est éteinte l’organiste Françoise RENET.

Née en 1924 à Paris, celle-ci fut élève au Conservatoire national supérieur de musique de Paris à partir de 1945 où elle obtint notamment dans la classe de Marcel Dupré un 1er Prix d’orgue quatre ans plus tard.

Elle suppléa rapidement son maître à l’église Saint-Sulpice dès 1952, puis Jean-Jacques Grünenwald en 1973, et assura un long intérim de décembre 1982 à janvier 1985 entre ce dernier et l’arrivée de Daniel Roth, avant d’être nommée cotitulaire cette même année.

Mais elle se retira de St-Sulpice peu de temps après (octobre 1985). Elle a également exercé quelque temps dans la chapelle des Petites Soeurs de l’Assomption dans le XVème arrondissememt [Notre-Dame-du-Salut] où est installé un orgue Gutschenritter de 9 jeux datant de 1957, ainsi qu’à l’église Saint-Benoît d’Issy-les-Moulineaux.

Françoise RENET joua un rôle important au sein de l’Association des Amis de l’Art de Marcel Dupré, fondée en 1970 par Georges Humbrecht, dont elle fut longtemps vice-présidente.
Elle enseignait aussi au Conservatoire de musique Marcel-Dupré de Meudon.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7oise_Renet