Né en Allemagne, Stefan Engels fait ses études musicales dans son pays et aux USA.
Il étudie l’orgue, le piano, le clavecin, la direction et la musique d’église aux Conservatoires d’Aachen, Düsseldorf et Cologne puis part aux USA en 1993 travailler auprès de Robert Anderson et Wolfgang Rübsam. En 1995, Stefan Engels reçoit la plus haute récompense en orgue à la Southern Methodist University.

Il participe par ailleurs aux masterclasses de Marie-Claire Alain, Guy Bovet, Ewald Kooiman, Ludger Lohmann, Günther Kaunzinger et Harald Vogel.
Stefan Engels a remporté plusieurs récompenses aux USA incluant la même année les 1er Prix des Concours de San Antonio et de Dallas. En 1996 il est finaliste de l’American Guild of Organists et en 1998 médaille d’or « Concerto » du Concours d’Orgue de Calgary (Canada).

Stefan Engels s’est produit aux USA, Canada, Belgique, Allemagne, Italie comme soliste ou accompagnateur de différents ensembles.
Il a enregistré pour le label Naxos 2 CD consacrés à l’œuvre de Marcel Dupré.
Il a occupé divers postes d’organiste et de directeur de chœurs en Allemagne et aux USA.

Il est actuellement Professeur associé d’orgue à l’Université de Princeton aux USA.

Après des études d’orgue avec Odile Bailleux et Jean Boyer au Conservatoire National de Région de Lille, où il obtient un premier prix en 1988, Freddy Eichelberger étudie le clavecin avec blandine Verlet et Noëlle Spieth.
Parallèlement, il complète sa formation musicale auprès de Marcel Pérès (musique médiévale) et Ariane Maurette (musique renaissance).

Professeur d’improvisation aux stages annuels de Souvigny en Sologne, au Festival d’Improvisation de Lausanne et au Centre de Musique ancienne de Genève, il est également sollicité comme chef de chant (Centre de Musique Baroque de Versailles, Atelier Lyrique de Tourcoing pour les productions de la Clémence de Titus de Glück et Le Barbier de Séville de Rossini).

Il joue régulièrement et enregistre avec Dulziainas, Doulce Mémoire, Sagittarius, Continuum, Sine Titulo, Isabel d’Este, XVIII-21 et pratique le Théâtre musical avec Sophie Boulin (Délices et tourments sur le mode mineur, à la Péniche Opéra) et avec les Witches (Shakespeare en Ballades, Paris, automne 1998)

Il a enregistré une quinzaine de disques, dont, en programme solo, la Monica de Freddy (STIL 1989), Psaumes et Chorals de Sweelinck avec la participation de l’ensemble Sag.

http://www.lescheminsdetraverse.net/artistes/freddy-eichelberger/

Ronald Ebrecht se produit fréquemment en concert, à l’orgue ou au clavecin, en Europe et aux États-Unis. Dans La Croix de Toulouse le critique a décrit « un plaisir qui est joie de recevoir et de partager l’allégresse expansive de Ronald Ebrecht ». Le New York Times a rendu compte avec éloge de sa participation comme soliste aux concerts du Metropolitan Museum : ‘the concert was a delight ; about as festive an occasion as one could hope to attend’.

Natif de l’Illinois, R. Ebrecht est ancien élève de la Southern Methodist University de Dallas. Il a poursuivi ses études à Yale University avec Gerre Hancock et Ralph Kirkpatrick. Tout en terminant sa maîtrise, il a été organiste de l’école de théologie de l’université et a donné de nombreux récitals en Amérique. Il est ensuite venu se perfectionner en France, en combinant les concerts (Notre-Dame de Paris, St-Sernin de Toulouse, Dijon, Grossmünster de Zurich, les universités d’Oxford et de Glasgow) et les études sous la direction de Jean Guillou et Huguette Dreyfus.

Depuis 1980, il est organiste et maître de chœur de la plus importante paroisse de Connecticut, Ste-Rose de Meriden. Sa carrière est en pleine progression, ses récents récitals l’ont conduit aux îles Hawaï, au Texas, en Nouvelle Angleterre, en France (St-Ouen de Rouen). En décembre 1985, il retourne au Metropolitan Museum pour un concert sur l’orgue historique d’Appleton.

Louviers (Eure), 11 janvier 1902 / Paris, 16 juin 1986

Enfant, il fréquente l’école de choristes de la Cathédrale de Rouen pour y étudier le chant choral, le piano et l’orgue. À 17 ans il part à Paris pour y étudier l’orgue avec Charles Tournemire ; il intègre à 18 ans le Conservatoire de Paris. Il y étudie la composition avec Charles-Marie Widor et Paul Dukas et l’orgue avec Eugène Gigout. Pour des raisons obscures, il a plus tard un différend avec Gigout mais vers la fin de sa vie le décrira laconiquement comme « un excellent homme, un point c’est tout ».

Entre 1922 et 1928, il remporte plusieurs prix dont ceux de composition, d’accompagnement pianistique, d’harmonie et d’orgue. En 1927 il devient assistant de Louis Vierne à Notre-Dame de Paris. Vierne souhaitait vivement que Duruflé lui succède mais les autorités étaient mécontentes de Vierne et, à sa mort, c’est un organiste compétent quoique non primé Léonce de Saint-Martin qui est nommé à sa place. Quoiqu’il en soit, c’est Duruflé qui était aux côtés de Vierne au pupitre de Notre Dame lorsque Vierne décède subitement pendant son 1750e récital dans la cathédrale.

En 1929, Duruflé remporte le prix des « Amis de l’orgue », pour orgue et improvisation et il obtient le poste d’organiste titulaire à l’Église Saint-Étienne-du-Mont de Paris. Son opus 3 Prélude, Récitatif et Variations pour flûte, alto et piano a été donné pour la première fois par Marcel Moyse, Maurice Vieux et Jean Doyen.

Il donne la première du Concerto pour orgue de Poulenc sous la direction de Roger Désormière en 1939. À partir de 1942, il assiste Marcel Dupré dans les classes d’orgue du Conservatoire de Paris.

En 1947, il écrit son œuvre la plus réputée, le Requiem Op. 9, pour chœur, solistes, orchestre et orgue qui est jouée pour la première fois par Paul Paray. Le Requiem présente des similitudes avec celui de Fauré mais est aussi très influencé par le chant grégorien et la musique de la Renaissance. Par exemple, le thème de l’ouverture dans l’Introit-Kyrie est emprunté de la Missa pro defunctis de Duarte Lobo. La pièce a été retravaillée en deux autres versions et existe donc aujourd’hui en trois versions : une pour orchestre symphonique, une pour orchestre simple et une avec orgue (qui comprend un solo obligato pour violoncelle dans le Pie Jesu). Sa messe Cum Jubilo existe également dans ces trois versions.

L’organiste Marie-Madeleine Chevalier devient son assistante à Saint-Étienne-du-Mont en 1947. Il l’épouse en 1953 à l’âge de 51 ans (après un premier mariage avec Lucette Bousquet en 1932, le divorce civil ayant été prononcé en 1947 et l’annulation par le Vatican le 23 juin 1953).

Il cesse de jouer en 1975 après avoir été sérieusement blessé dans un accident de voiture et reste ensuite confiné dans son appartement.

Sa dernière œuvre publiée en 1977, Notre-Père pour 4 voix mixtes, est dédiée « à Marie-Madeleine Duruflé »

http://www.france-orgue.fr/durufle/

Né en France, à Saint-Brieuc, en 1980.

Après avoir obtenu cinq Premiers Prix au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris : orgue (classe d’Olivier Latry), harmonie, contrepoint, fugue, et écriture XXème siècle. Il remporte en 2002, successivement, le 1er Grand Prix du concours « Royal Bank Calgary International Organ Compétition » (Canada) dont il est le premier lauréat français ainsi que le 1er Prix du concours international d’orgue « Xavier Darasse » de Toulouse.

Depuis, il se produit à travers le monde (Europe, U.S.A, Canada, Asie et Pacifique) et a été invité en tant que soliste à jouer avec le Los Angeles Philharmonic, Philadelphia Philharmonic, Hong-Kong Philharmonic, Orchestre Philharmonique de Radio-France, Orchestre National de France, Orquesta Filarmonica del Gran Canaria, Orchestre National d’Île de France, Orchestre de Bretagne, Picardie… et a collaboré avec des chefs tels que Myung-Whun Chung, Evgueni Svetlanov, Edo de Waart, Stéphane Denève… Il a également été l’invité de nombreux festivals internationaux tels que Vancouver, Stuttgart, Montréal, Chartres, Cambridge, Lisbonne, Ottawa, Dresde, Merseburg, Roskilde, s’est produit dans différents lieux tels que le Konzert Haus de Vienne, le Tchaïkovski Hall de Moscou, Spivey Hall à Atlanta, Kemmel Center de Philadelphie, Kings Collège à Cambridge, Salle Messiaen de Radio-France, Bartok Hall de Budapest… Il a enregistré pour Radio-France, l’O.R.F (Autriche), CBC Radio-Canada, pour les labels « Alpha », « Tempéraments », « JAV Recordings ».

En 1996, il est nommé titulaire du grand orgue Cavaillé-Coll de la cathédrale de Saint-Brieuc puis devient titulaire du grand orgue de la cathédrale de Soissons en 2001.

Titulaire du certificat d’aptitude de directeur des conservatoires à rayonnement régional, il est nommé directeur-adjoint du Conservatoire à Rayonnement Régional d’Angers en 2005, puis devient en 2008, directeur du Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims. Il vient d’être nommé directeur du Conservatoire Régional de Strasbourg.

Vincent DUBOIS – Chartres 2013

http://www.concertorganists.com/artists/vincent-dubois/

Né en 1978 Clive Driskill-Smith a fait ses études musicales au collège d’Eton où il commence l’étude de l’orgue à l’âge de 15 ans.

Durant cette période il est élève-organiste à la cathédrale de Winchester puis assistant-organiste au collège de cette ville. L’année suivante il entre à l’université d’Oxford où il obtient en 1999 le diplôme de 1er degré d’honneur en musique, et en 2001 un prix d’interprétation. Il est actuellement organiste-adjoint à la « Christ Church cathedral » d’Oxford.

Clive Driskill-Smith est aussi pianiste et bassoniste, et donne des concerts en soliste ou avec orchestre.

Clive Driskill-Smith tout en remportant son diplôme FRCO gagne le prestigieux prix Limpus, et la médaille d’argent de « Worship-ful Company of Musicians ».

En 1999 le Royal College of Organists lui offre un voyage d’étude qui l’amène à étudier sur le continent avec Hans Fagius, Jan Willem Jansen et Harald Vogel.
Il donne des récitals à travers le monde, passe en direct à la radio et à la télévision et enregistre en tant que soliste et accompagnateur. Son répertoire couvre 6 siècles et comprend l’œuvre intégrale d’Olivier Messiaen.

En septembre 2000, il obtient le 1er prix de « l’interprète de l’année » lors du concours international organisé par le Royal College of Organists, et en juillet 2001 le Second Prix et le Prix du public du concours international d’orgue de St Albans. En août 2002, il se voit attribuer la médaille d’or « concerto » et le « Prix Duruflé » du concours international d’orgue de Calgary.

Clive Driskill-Smith a fait de grandes tournées de concerts en Europe, États-Unis, Afrique du Sud, Australie et Asie.

Ludwig DOERR a étudié aux conservatoires de Cologne et Stuttgart avec Anton Nowakowski et Karl Marx. Il a terminé avec les honneurs d’État pour la musique d’église et d’un diplôme de concert pour orgue.

En 1950, il est lauréat au Concours international Bach de Leipzig, Prix Bach.
En 1952, Ludwig Doerr est organiste à Speyer ; dans le même temps, il enseigne l’orgue à l’Institut Episcopal Church Music de Spire et au Collège de l’éducation à Landau. Depuis 1964 à l’Académie nationale de musique de Sarrebruck .

De 1971 jusqu’à sa retraite en 1990, il était professeur d’orgue à la Staatliche Hochschule für Musik de Freiburg et a également travaillé comme organiste à la cathédrale de Fribourg .

Membre du Jury du Grand Prix de Chartres 1978.

Il a acquis une notoriété en tant que improvisateur. Sa classe d’orgue a formé plusieurs organistes de renom, parmi lesquels Léon Krämer, John Roller, Christoph Schoener, Joachim Krause et Hannfried Lucke. 1993 Ludwig Doerr se voit décerner le Prix de la culture du Haut-Rhin.

Lauréat des Concours de l’American Guild of Organists (1990), Matthew Dirst est candidat pour le doctorat en musicologie à Stanford University en Californie. Sa thèse se base sur la pensée et la pratique musicale dans le Clavier Bien Tempéré de J-S. Bach.

Organiste de l’Église Presbytérienne de San Carlos (CA), il est aussi l’élève du claveciniste Alan Curtis à Berkeley.

Après sa formation musicale à l’University of Illinois et à la Southern Methodist University, il a reçu une bourse du gouvernement américain (Fulbright scholar) pour se perfectionner en France auprès de Marie-Claire Alain et Huguette Dreyfus.

Premiers prix d’orgue et de clavecin à l’unanimité au Conservatoire National de Région de Rueil-Malmaison, il se produit régulièrement en Europe et aux États-Unis aux deux instruments.

Lauréat des concours internationaux d’orgue à Calgary (1990), Nuremberg (1987) et Dublin (1986), Matthew Dirst était finaliste du Concours International d’Orgue « Grand Prix de Chartres » en 1986 et en 1988 (Interprétation).

Né dans le New-Jersey, James DIAZ commence très tôt des études d’orgue avec William HALLER à Colombus (Ohio) et les poursuit avec Robert GLASGOW à l’Université Ann Arbor du Michigan où il remporte les plus hautes récompenses (Cum Laude) en orgue et piano.

Il part ensuite se perfectionner au célèbre Cleveland Institute of Music auprès de Todd WILSON (Grand prix de Chartres Interprétation 1978) et y obtient le Master’s Degree en 1995.

Tout d’abord organiste à Détroit, James DIAZ l’est à présent à St Paul’s Episcopal Church de Cleveland.

Il s’est vu décerner, en 1994, en même temps que le Grand Prix International d’Orgue de Calgary, le Concours d’Interprétation de Fort Wayne (U.S.A.).

L’anglais Andrew Dewar a débuté jeune sa carrière musicale : à 9 ans, il commence à jouer sur l’orgue de sa ville natale, Yeovil, dans le Somerset.

Il entre à l’école de la cathédrale de Wells en 1996 où il étudie avec Rupert Gough, David Sanger, David Briggs (pour l’improvisation) et le clavecin avec le Docteur David Ponsford. Il est élève-organiste à la cathédrale de Wells en 1999-2000 avant de partir en Allemagne étudier avec le professeur Ludger Lohmann (Grand Prix de Chartres 1982) à la Musikhochschule de Stuttgart.

Après huit ans en Allemagne, Andrew est reparti en Angleterre comme enseignant indépendant et concertiste. Il s’est produit récemment au Colston Hall de Bristol, aux cathédrales d’Essen et Merseburg. Il a également enregistré 2 CD. Depuis mars 2010, il est organiste en résidence à la cathédrale américaine de Paris.

Il a remporté de nombreux prix dont le 1er Prix du Concours international d’orgue de Saint Albans ainsi que le Prix du public en 2005 ; le Prix Bach de Wiesbaden et le Prix du public en 2005 ; le 2nd Prix et le Prix Messiaen au Concours international canadien de Montréal en 2008 ; le 2nd Prix du Concours international Bach-Lizst et le Prix d’interprétation Julius Reubke d’Erfurt en 2008, entre autres.

Andrew DEWAR – Chartres 2010