Anne-Marie BARAT est née à Fontainebleau le 20 Juin 1948. Elle s’est consacrée très tôt à l’étude de la musique et est entrée à l’âge de 11 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où elle a fait toutes ses études, se constituant ainsi une solide formation musicale.

Pianiste, elle a été l’élève de Marcel CIAMPI et de Vlado PERLEMUTER, et a obtenu un Premier Prix Concertiste de Piano à l’Académie Marguerite LONG.

Premier Prix de Contrepoint, Prix d’Harmonie, de Fugue et d’Analyse Musicale au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où elle a été la disciple d’Henri CHALLAN, Norbert DUFOURCQ, Pierre REVEL, Georges DANDELOT, Alain WEBER, Marcel BITSCH et Elsa BARRAINE.

Puis en 1970, sous la conduite de son maître André MARCHAL, dont elle est la dernière élève, elle se consacre entièrement à l’Orgue, entre à la Classe d’Orgue de Rolande FALCINELLI au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où elle obtient un brillant Premier Prix en 1976 à son premier concours.

Elle a obtenu en outre les Prix Alexandre GUILMANT et Albert PERILHOU au Conservatoire de Paris, et est devenue Soliste à Radio-France en 1978.
En 1979, elle est Lauréate du Concours des « Amis de l’Orgue » de Paris.

Titulaire du Grand Orgue de l’église Saint-Louis de Fontainebleau dès 1974 et simultanément à partir de 1982 assistante du Chanoine Henri DOYEN au Grand Orgue de la cathédrale de Soissons, elle est devenue titulaire de cet instrument à Pâques 1988.

A Saint-Louis de Fontainebleau, elle supervise activement les travaux de restauration de son orgue en concertation avec les facteurs d’orgues BENOIST et SARELOT et la Municipalité.

Pédagogue très appréciée, elle a enseigné l’Orgue et l’Écriture à l’École Municipale de Musique de Fontainebleau, et l’Orgue au Conservatoire Roger BOURDIN de Marly-le-Roi. Parmi ses anciens élèves qui poursuivent une brillante carrière, citons Eric LEBRUN en France et Emmanuel LE DIVELLEC en Suisse.
En 1987, elle a été professeur invitée pour la Classe d’Orgue du Conservatoire Américain de Fontainebleau.

Sa carrière de concertiste l’a menée tant en France qu’à l’étranger.
À Paris (Notre-Dame, Saint-Louis des Invalides, Saint-Augustin, Saint-Louis d’Antin, Notre-Dame de Lorette, Saint-Louis de La Salpétrière, Studios 103 et 104 de Radio-France), aux cathédrales de Besançon, Chartres, Versailles, Dijon, Amiens, Beauvais, Angoulême, Meaux, Bourges, Quimper, Auxerre, Soissons, Bellay et à de nombreux Festivals ; Lannion, Guitres, Honfleur, Locronan, Carnac, Biarritz, Saint-Pierre-Quiberon, Bergerac, Auditorium Maurice RAVEL de Lyon… et à l’étranger en Belgique, en Angleterre, au Maroc, en Suisse et en Allemagne.

Elle était membre de la Commission des Orgues de Seine-et-Marne auprès du Conseil Général et membre des jurys : Ville de Paris, Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, École Normale de Musique de Paris, Schola Cantorum, Concours des Amis de l’Orgue, Concours International de Beauvais.

Le 21 Décembre 1990 sur la Nationale 7 entre Fontainebleau et Nemours, elle est brutalement enlevée à l’affection des siens, alors qu’elle se portait au secours d’un accidenté de la route.

Peter Bannister est né le 11 juillet 1966 à Londres. Il débute le piano avec David de Warrenne, l’orgue avec John Shepherd et le chant avec Helen Roy. Après avoir obtenu le diplôme d’exécution au piano du Royal College of Music avec distinction en 1985, il étudie à King’s College, Cambridge, où on lui décerne une Licence en Musique et une Maîtrise en Musicologie. Venu en France en tant que boursier du gouvernement français, il se perfectionne à Paris entre 1989 et 1993 auprès de Geneviève Ibanez, Michel Beroff (piano) et Naji Hakim (composition).

Il a remporté plusieurs prix nationaux et internationaux en tant que compositeur et interprète: Royal National Eisteddfod of Wales (prix de piano 1984), Concours International d’Orgue de Chartres – improvisation (2ème prix 1992), Concours International d’Improvisation à l’Orgue de Nuremberg (1er prix 1996), Prix André Caplet de composition musicale, Académie des Beaux-Arts (1999). Il a d’ailleurs été finaliste du concours international de composition de l’ISO (Montréal) en 1993 et a reçu des prix et bourses de l’Université de Cambridge ainsi que des fondations Leverhulme/Countess of Munster.

Il a écrit des œuvres pour orchestre, chœurs, piano, orgue ainsi que diverses formations instrumentales, avec créations et commandes en Europe (London St. John’s Smith Square, Cambridge Festival, Festival Wiener Klangbogen, Würzburger Bachtage, Rencontres Musicales de La Prée, Settembre Musicale di Trieste, Cathédrales d’Arras, Bourges, Chichester, Festival Europäischer Kirchenmusik Schwäbisch Gmünd …) et en Amérique du Nord (Ann Arbor, Boston, Cleveland, Los Angeles, New York). En mars 2004 son œuvre « Nuages de Magellan » est créée par John Nelson et l’Ensemble Orchestral de Paris avec le soutien de Musique Nouvelle en Liberté au Théatre des Champs-Élysées. « Le même orchestre lui commande « Pursued by Bronze Horsemen » (Poursuivi par des cavaliers de bronze), créé en mai 2006. Parmi ses projets actuels se trouvent « Abendempfindung » pour la soprano polonaise Aleksandra Zamojska, un cycle choral « Da stand das Meer » sur des textes de Dietrich Bonhoeffer, un trio « … jakby na krawedzi swiata » pour le clarinettiste new-yorkais David Gould, « Et iterum venturus est » pour John Nelson et la fondation SOLI DEO GLORIA (Chicago) et une œuvre symphonique pour les Niederrheinische Sinfoniker.

En tant que pianiste et organiste il se produit en récital ou avec orchestre (concertos de Beethoven, Haendel, Chopin, Rachmaninov) en Angleterre (BBC TV, London South Bank Centre), France (Notre-Dame de Paris, Cathédrale de Chartres), Allemagne (Baden-Baden, Berlin, Bonn, Hannover, Konstanz, Stuttgart), Autriche (Cathédrale de Vienne), Croatie, Italie (RAI, Auditorium de Padoue, Festivals d’Arezzo, Chiusi, Noale, Ravenna), Pologne, République Tchèque, Suisse, au Danemark, Pays-Bas, Canada et aux États-Unis. Il a été invité à donner des conférences et masterclasses en France, Croatie (Festival « Organnum Histriae » 2001), Italie, Suède (Académie d’Orgue de Göteborg 1996,1998) et aux États-Unis (Carthage College, Wisconsin 1996). Il est d’ailleurs actif dans le domaine lyrique, travaillant en tant que chef de chant invité auprès de l’Opéra National de Paris, le Théâtre du Châtelet et le Festival International Lyrique d’Aix-en-Provence avec des chefs d’orchestre tels que Sir Simon Rattle, James Conlon, Gennadi Rozhdestvensky, Vladimir Jurowski, Sylvain Cambreling, Jukka-Pekka Saraste, Jiri Belohlavek et Dennis Russell Davies ainsi qu’avec divers solistes lyriques internationaux.

http://www.peterjohnbannister.com/

Élève de Renée Bonnet, Renée Pietrafesa, Lionel Rogg et Marie-Claire Alain, Cristina Banegas obtient le premier Prix de Virtuosité au conservatoire de Genève (Suisse), le Prix Orgue Echeverria lors du Concours International de Toledo (Espagne) en 1981 et le premier Prix d’Excellence au conservatoire de Rueil-Malmaison (France) dans la classe de Marie-Claire Alain en 1982, ainsi que le Prix à l’Excellence professionnelle concédée par le Rotary Pozos del Rey en 2006.

Elle réalise continuellement des tournées en Europe, aux États-Unis, au Japon, en Israël, en Russie et en Amérique latine. Elle donne des leçons d’interprétation en Espagne, Suisse, France, Colombie, Pérou, Brésil, Argentine, Bolivie, États-Unis, etc..

Elle dirige de nombreuses œuvres d’auteurs reconnus tels Bach, Mozart, Haendel, Brahms… avec la participation du choeur « De Profundis ». En décembre 2006 et janvier 2007 elle dirige le « Requiem » de W.A.Mozart avec des solistes uruguayens, l’ensemble vocal De Profundis et l’Orchestre de la Fondation Mozarteum.

Elle réalise sur des orgues historiques avec la participation de De Profundis de nombreux enregistrements discographiques, dont la plupart ont été reçus avec enthousiasme par la critique internationale.

Cristina GARCIA BANEGAS – Chartres 2007

Élisabeth Ballon a fait de longues études au CNSM, rentrant à l’âge de 12 ans en “solfège spécialisé” chez Berthe Duru, et terminant en classe d’analyse chez Jacques Casterède. Entre temps, les trois classes d’écriture (Maurice Duruflé, Alain Weber, Marcel Bitsch) et la classe d’orgue de Rolande Falcinelli, où elle obtient un deuxième prix d’orgue en 1971 après un premier prix de contrepoint en 1967.
Sa vie musicale s’est ensuite déroulée à Angers, Mulhouse et Saint-Maur des Fossés, où elle a enseigné l’écriture et continué à pratiquer l’orgue.
Elle est actuellement titulaire de l’orgue du temple protestant de Vincennes.

Né à Dallas, Texas en 1951, George C. Baker a remporté, à l’unanimité des jurys, le premier prix du Concours National de l’American Guild of Organists (1970), le Grand Prix de Chartres (1974) et le premier prix du Concours International d’Improvisation de Lyon (1979)

Il a obtenu trois Grands Prix du Disque en France pour ses enregistrements consacrés à l’intégrale des œuvres d’orgue de J.S. Bach, l’intégrale des œuvres d’orgue de Darius Milhaud (1974, une première mondiale), et l’intégrale des œuvres d’orgue de Louis Vierne (1994, avec Pierre Cochereau). Ses enregistrements français sont édités chez les Disques FY-Solstice. George C. Baker a obtenu quatre diplômes de musique, dont le Doctor of Musical Arts (University of Michigan, 1979) et le Diplôme de Virtuosité (Schola Cantorum, Paris, 1975, classe de Jean Langlais).

Pendant ses années en France (1973-1975) il fut aussi élève de Marie-Claire Alain, Pierre Cochereau et André Marchal.
Membre du jury de plusieurs prestigieuses compétitions dont le Grand Prix de Chartres (2000 et 2004), il est souvent demandé comme consultant pour des projets de construction d’orgues neufs.

Ses compositions sont jouées en Europe, en Angleterre, ainsi qu’aux USA. La nuit de Noël 2009, sa Toccata-Gigue sur le Sussex Carol fut jouée pendant l’office Nine Cessons and Carols, King’s College – Cambridge et diffusée par la Radio BBC 3. Le 13 septembre, 2010, ses Variations sur l’hymne `Rouen’ furent jouées (création mondiale) au Meyerson Symphony Hall, Dallas – Texas.

Actuellement, George C. Baker est Associate University Organist à Southern Methodist University à Dallas. Il est aussi dermatologue, mais sa grande passion reste toujours la musique.

George C. BAKER – Chartres 2011

http://www.concertorganists.com/artists/George-Baker/

José Enrique Ayarra-Jarne est né à Jaca (Huesca). Il fait ses études de piano au Conservatoire de Saragosse dont il est diplômé à l’âge de onze ans.

Plus tard il obtient les diplômes supérieurs de chant grégorien et d’orgue (exécution) à l’Institut Catholique de Paris sous la direction d’Édouard Souberbielle, ainsi qu’une licence en théologie sacrée à l’Université Pontificale de Salamanque. Différents prix lui sont décernés : le Premier prix « Juan Altisent » de la radio « la Voz de Valladolid » (1959) ; le Premier prix de la « Junta de Andalucia a la Investigation Musical » (1989) ; le Prix « Andalucia » de musique de la « Junta de Andalucia » (1990) ; le Prix « Ciudad de Sevilla » de l’Exemo Atenco de Sevilla (1996).

Comme concertiste il donne de nombreux récitals en Europe, aux USA, en Asie…, et réalise des enregistrements radiophoniques pour des chaînes de radio et de télévision dans une douzaine de pays, ainsi que des disques sur différentes orgues de Séville. Il vient d’enregistrer l’intégrale de l’œuvre de Francisco Correa de Arauxo.

Il a écrit plusieurs livres et rédigé de nombreux articles pour des revues spécialisées, espagnoles ou étrangères, généralement en relation avec le patrimoine musical sacré andalou.

Depuis 1961 il est organiste titulaire de la Cathédrale et de la Fondation « Fondo de Culture » de Séville. Professeur d’orgue au Conservatoire Supérieur de Musique « Manuel Castillo » depuis 1979, il est également chanoine de la Seo Hispalense, académicien de l’Académie Royale des Beaux Arts de Séville, membre correspondant de celle de Madrid et de Grenade et membre du Conseil Assesseur de l’Orchestre Symphonique Royal de Séville.

Organiste, professeur (Montréal, 6 octobre 1950). B.Mus. (McGill) 1975, Ph.D. (Paris) 1983.

Il est initié tôt à la musique grâce à son père violoncelliste et maître de chapelle et entre à l’âge de huit ans à la maîtrise des Petits chanteurs du Mont-Royal. Après des cours de piano avec Hilda Metcalfe-Daveluy (1963-1965), il travaille l’écriture, l’improvisation et l’orgue avec Raymond Daveluy et il est initié à la facture d’orgue auprès de Karl Wilhelm et de Hellmuth Wolff. Il poursuit ses études à l’Université McGill avec John Grew (1972-1975) et obtient son baccalauréat en musique.

Il est organiste adjoint à l’oratoire Saint-Joseph (1965-1975) et responsable de l’entretien général de ses orgues (1968-1975) ainsi que professeur de contrepoint à l’UQTR (1974-1975). Il est aussi organiste à l’église Saint-Pascal-Baylon (1968-1969) et à l’église unie de Westmount Park (1973-1974).

Boursier du Conseil des arts du Canada, Pierre-Yves Asselin s’installe à Paris en 1975 où il étudie avec Marie-Claire Alain, tout en poursuivant des recherches de troisième cycle sur la facture d’orgue et de clavecin au Laboratoire d’acoustique de la faculté des sciences de l’Université de Paris. Il devient aussi organiste suppléant aux grandes orgues de l’église Saint-Germain-des-Prés et de celle de Saint-Germain-en-Laye. En 1983, il obtient un Ph.D. de l’Université de Paris. Il enseigne au Conservatoire de Paris (1978-1991) et au Conservatoire de Lyon (1983-1991). En 1978, il enregistre la Messe propre pour les couvents de Couperin, et en 1985, il réalise une transcription pour orgue des Tableaux d’une exposition de Moussorgsky qu’il enregistre avec la toccata de la Symphonie no 5 de Widor.

Véritable spécialiste de l’accordage et du tempérament des orgues et des clavecins, Pierre-Yves Asselin prononce des conférences lors de festivals et agit comme conseiller spécialiste auprès de diverses maisons de disques. Il publie Musique et tempérament à Paris en 1985, ouvrage qui, selon François Filiatrault, est « le seul sur le sujet à ma connaissance et abordant de façon claire et directe une infinité de détails passionnants » (Le Tic-Toc-Choc, vol. VI, mai 1985). En 1991, lors d’une année sabbatique, il oriente ses recherches vers la création d’un logiciel informatique axé sur la formation auditive (Syncordia), ainsi que sur Orgue 2000, qui vise l’intégration d’un système électronique à un orgue traditionnel. Les deux projets sont basés à Montréal et financés par le Conservatoire de Lyon.

Syncordia International Inc. est fondé en 1992 par Pierre-Yves Asselin pour développer et améliorer les techniques de fabrication de grands orgues traditionnels et est considéré comme un chef de file en production et accordage de grandes orgues.

Né en 1936 à Paris, Gilbert Amy obtient à la fin de ses études secondaires le premier prix au Concours général de philosophie. Il décide alors de s’orienter définitivement vers la musique et entre au Conservatoire de Paris où il sera l’élève de Simone Plé-Caussade, Henriette Puig-Roger, Darius Milhaud et Olivier Messiaen.

Quelques années plus tard, il fait la connaissance de Pierre Boulez qui lui commande Mouvements, partition jouée au Domaine musical en 1958. Dès lors ses oeuvres seront exécutées dans tous les hauts lieux de la création musicale : Donaueschingen, Darmstadt, Venise, Royan, Berlin, Varsovie…

C’est en 1967, à l’âge de 31 ans, qu’il succède à Pierre Boulez à la direction des concerts du Domaine musical, et ce jusqu’au début de 1974, date à laquelle cesseront les activités de l’ensemble.

Parallèlement, Gilbert Amy a poursuivi une carrière de chef d’orchestre en France et à l’étranger, dirigeant un répertoire très étendu. Citons, parmi les orchestres qu’il a dirigés, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national de France, l’Orchestre de l’Opéra de Paris, l’Orchestre symphonique de la BBC, l’Orchestre de la radio de Hambourg, l’Orchestre de la radio Bavaroise, l’Orchestre de Chicago, l’Orchestre de la Suisse romande…

En 1976, Gilbert Amy fonde le Nouvel orchestre philharmonique de Radio-France, dont il sera le premier chef d’orchestre et le directeur artistique jusqu’en 1981. Il assure avec cette formation près de cent concerts et enregistrements, ainsi que plusieurs tournées en France et à l’étranger. Citons, parmi les activités pédagogiques entreprises à l’époque, la session de direction d’orchestre du centre Acanthes en 1979 avec György Ligeti. En 1982, il enseigne la composition et l’analyse musicale à l’université américaine de Yale. Il a été directeur du Conservatoire national supérieur de musique de Lyon de 1984 à 2000.

Malgré toutes ces activités d’interprète, de directeur artistique et de pédagogue, Gilbert Amy a composé sans discontinuer depuis le milieu des années 50. Dans un catalogue riche en pièces instrumentales, de chambre et pour ensembles, la voix et le texte occupent une place toute particulière, depuis « Œil de fumée » en 1956 jusqu’à son opéra « Le Premier Cercle », quarante ans plus tard. Mais l’orchestre a été également au centre de sa réflexion sur le son et l’espace organisés, réflexion qu’il n’a cessé d’approfondir jusqu’à Orchestrahl, l’une des ses œuvres les plus ambitieuses.

Gilbert Amy a reçu en 1979 le Grand Prix national de la musique, en 1983 le Grand Prix de la Sacem, en 1986 le Grand Prix Musical de la Ville de Paris, en 1987 le Prix du Disque de l’Académie Charles-Cros et le Prix de la Critique Musicale pour la Missa cum jubilo (1988). Il a également reçu, en 2004, le Prix Cino del Duca pour l’ensemble de son oeuvre. Son opéra « Le Premier Cercle », créé à l’Opéra National de Lyon en 1999, a été salué par la critique comme un évènement marquant de la création lyrique en France dans les dix dernières années.

Membre du Jury du Grand Prix de Chartres 2006 et 2014.

http://www.gilbertamy.fr/france/actualites.html

Benjamin Alard entame ses études musicales par l’apprentissage du piano dès l’âge de sept ans à l’École Nationale de Musique de Dieppe.

Attiré par la musique ancienne, il se tourne vers le clavecin et l’orgue qu’il aborde au Conservatoire de Rouen dans les classes de Louis Thiry et de François Ménissier. Élisabeth Joyé lui enseigne le clavecin de 2001 à 2005, puis il entre à la Schola Cantorum de Bâle dans la classe de Jean-Claude Zehnder et d’Andrea Marcon.

Sa consécration au Concours international de clavecin de Bruges ne passe pas inaperçue lorsqu’il remporte en 2004 le Premier Prix, rarement décerné. Il obtient en 2007 le premier prix du concours d’orgue de Gottfried-Silbermann à Freiberg et reçoit la même année le prix spécial Hildebrandt par la ville allemande de Naumburg.

Il est co-titulaire avec Vincent Rigot des grandes orgues du facteur Aubertin, construites d’après un instrument baroque d’esthétique nord-allemande et inaugurées en 2005 en l’église Saint-Louis-en-l’Île.

Benjamin Alard se produit comme organiste et comme claveciniste aussi bien en soliste qu’au sein de formations baroques de tout premier ordre, comme La Petite Bande de Sigiswald Kuijken, Capriccio Stravagante de Skip Sempé, le Venice Baroque Orchestra de Andrea Marcon ou Il Gardellino de Marcel Ponseele. Il participe à la Folle Journée de Nantes, aux festivals de Saintes, Radio-France Montpellier, Davos, aux Sommets musicaux de Gstaad, et est invité par la Cité de la Musique, où il participe en 2014 à la série de concerts dédiés à l’intégrale de la musique pour clavecin de Jean-Sébastien Bach. Il enregistre de surcroît l’intégrale de la Clavierübung chez Alpha.

Née au sein d’une famille de musiciens, à Saint Germain en Laye, près de Paris, elle fit ses études musicales au Conservatoire National Supérieur de Paris où elle remporta quatre Premiers Prix, bientôt suivis de plusieurs récompenses dans des concours internationaux.

Ses tournées l’ont menée dans le monde entier où elle a donné plus de 2 000 concerts en récital ou en soliste avec orchestre.

Pédagogue très recherchée, elle est chargée du Cycle de formation professionnelle pour organistes dans le cadre du Conservatoire National de Région de Paris.

La liste de ses enregistrements est impressionnante : plus de 200 gravures sur disques, et une soixantaine de C.D.s. dont les célèbres Intégrales : Bach, Buxtehude, Franck, Jehan Alain, qui lui ont valu plus de quinze Grands Prix du Disque.

La ville de Lübeck lui a décerné le Prix Buxtehude, couronnant son action en faveur de la musique ancienne allemande, Budapest le Prix Franz Liszt, Copenhague le Prix de musique de la Fondation Leonie Sonning. À cette occasion, elle a été décorée de l’ordre danois du Dannebrog.

Membre de l’Académie Royale Suédoise de Musique, Marie-Claire ALAIN est également Docteur honoris causa de la Colorado State University, de la Southern Methodist University (Dallas, Texas) et de l’Académie Sibelius (Helsinki). En France elle est Commandeur de la Légion d’Honneur, de l’Ordre National du Mérite et des Arts et Lettres.

Décédée le 26 février 2013 (à 86 ans), Le Pecq (France).