Priscille Lachat-Sarrete fait ses classes au conservatoire de Paris VI avec Isabelle Lesage. Elle poursuit ses études de violon avec Catherine Courtois au conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Saint-Maur-des-Fossés où elle obtient une médaille d’or, puis au CRR de Rueil-Malmaison pour terminer avec une mention d’excellence. Elle se perfectionne durant deux ans auprès de Géza Kapás au Conservatoire Franz Liszt de Budapest, puis auprès de Pavel Vernikov à l’Académie Sainte-Cécile de Portogruaro (Italie).

Parallèlement, elle obtient au conservatoire national supérieur de musique de Paris un certificat d’Histoire de la musique, ainsi qu’un prix de culture musicale dans la classe de Brigitte François-Sappey. Elle soutient également une thèse de doctorat en musicologie à l’université de Paris-Sorbonne sous la direction de Jean-Pierre Bartoli.

En musique de chambre, Priscille Lachat-Sarrete se produit notamment à Paris et en Région parisienne. Son répertoire s’étend depuis la musique baroque – avec notamment des récitals violon solo consacrés à Bach, Locatelli, Telemann, jusqu’à la musique contemporaine – avec Takemitsu, Tanguy ou Finzi, en passant par le vaste domaine des sonates classiques et romantiques. Elle a également joué dans l’Orchestre de Bretagne et l’Orchestre des Pays de Loire.

Professeur de violon au CRR de Chartres, et au conservatoire Francis Poulenc de Paris 16, elle est également chargée de cours à l’université Paris-Sorbonne.

Priscille Lachat-Sarrete a enregistré deux CD : « Le cercle Schumann » en 2006, et un récital violon solo à la cathédrale de Chartres en 2010 « Flammes baroques ».

Didier Seutin a débuté ses études musicales à la Maîtrise des Petits Chanteurs de Montréal au Québec. Il étudie ensuite l’orgue et obtient le Premier Prix du Conservatoire de Montréal. Boursier au mérite du Conseil des Arts du Canada et du Ministère des Affaires culturelles du Québec, il est part en France pour se perfectionner auprès d’André Isoir et d’Odile Bailleux en musique ancienne. Études couronnées par les Premiers Prix des conservatoires de Boulogne-Billancourt et de Bourg-la-Reine.

Par la suite, il étudie la direction de chœur et d’orchestre, et obtient le Diplôme d’état de Direction d’ensembles vocaux. En tant que professeur de chant choral au conservatoire du Centre de Paris, il crée un parcours d’apprentissage du chant choral et organise différents ateliers pour approfondir et enrichir l’expérience.

Directeur artistique du Chœur de Femmes de Paris de 1995 à 2009, il participe à la création en Île-de-France du Cantique de la Création de Jacques Castérède. Également, comme chef de chœur de la Société des Chanteurs de Saint-Eustache, il donnera plusieurs concerts, interprétant des œuvres telles que le Magnificat de Bach, la Passion selon saint Matthieu de F. Mendelssohn et les Vesperae solennes de Confessore de Mozart.

Il réalise de nombreux arrangements et transcriptions pour les formations qu’il dirige.

En 2009, Kaija Saariaho lui a confié l’arrangement musical d’une de ses compositions : Horloge, tais-toi !

En 2012, il devient organiste titulaire-adjoint à l’église Notre-Dame de Boulogne-Billancourt. Il a donné de nombreux concerts au Québec, en France et aux États-Unis.

La violoncelliste Aurélie Allexandre d’Albronn appartient à une génération de musiciens qui n’oppose plus ni les styles ni les répertoires.

Elle aime à se retrouver au croisement de différentes formes, du répertoire soliste à la musique de chambre, et conserve un rapport privilégié à l’orchestre qui demeure le lieu d’une aventure collective hors normes, collaborant notamment avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France et les Dissonances.

Elle a étudié avec Marc Coppey au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), avec Peter Bruns à la Hochschule für Musik de Leipzig, ainsi que dans la classe du Trio Wanderer au conservatoire à rayonnement régional de Paris (CRR).

Intéressée par toutes les esthétiques musicales, elle a suivi l’enseignement de Bruno Cocset en violoncelle baroque.

Elle a également eu l’opportunité de se perfectionner avec Philippe Hersant, Tôn-ThâtTiêt, Gustav Rivinius, Gary Hoffman, Anne Gastinel, Philippe Muller, Roland Pidoux, Valentin Erben, les membres des quatuors Ysaÿe et Debussy.

Elle a eu l’occasion de jouer dans les plus grandes salles françaises, mais aussi au NCPA Beijing, Sejong Center for the performing Arts, National Library of China, Shanghai Grand Theatre, Hong-Kong Cultural Center Hall, Wiener Konzerthaus, Smetana Hall de Prague, Liszt Academy de Budapest, Reduta Bratislava Concert Hall, etc. On compte parmi ses partenaires de musique de chambre le clarinettiste Raphaël Sévère, le pianiste Clément Lefebvre, la violoniste Eva Zavaro, l’altiste Léa Hennino ou encore le Quatuor Hermès.

En 2023 elle enregistre et joue Messagesquisse de Pierre Boulez sur l’invitation de Clément Rochefort dans son émission Génération France Musique, crée une œuvre lyrique pour trois violoncelles et soprane de Benjamin Attahir à l’Institut du Monde Arabe et publie son premier livre aux Éditions Al Manar.

Elle assure depuis 2021 la direction artistique de l’ensemble à géométrie variable Les Illuminations qui développe une importante activité tournée vers les répertoires du patrimoine et de la création, sans oublier la médiation avec tous les publics.

L’Ensemble PÉROTIN LE GRAND

Fondé en 2020 sous l’impulsion d’un groupe de chanteurs de Notre-Dame ayant bénéficié de l’enseignement de Sylvain Dieudonné, l’ensemble Pérotin le Grand se consacre avant tout à la redécouverte et à la promotion du patrimoine musical lié à la cathédrale Notre-Dame de Paris du Moyen Âge à nos jours.
Sous la direction de Sylvain Dieudonné, l’ensemble a pour vocation de porter ce patrimoine hors les murs.

Avec une prédilection pour le chant grégorien et le répertoire de l’École de Notre-Dame (XIIe – XIIIe siècle), Pérotin le Grand interprète également les autres formes de la musique du Moyen Âge, sacrées et profanes. Il explore en particulier toutes les musiques qui, au cours du temps, ont gardé un lien avec le chant grégorien, et il valorise la création contemporaine.

À géométrie variable, l’ensemble se produit a cappella ou accompagné d’instruments spécialisés.

Sylvain Dieudonné – directeur artistique et vièle médiévale à archet
Titulaire de nombreux prix au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, Sylvain Dieudonné s’est spécialisé dans l’étude du chant grégorien et des musiques médiévales.

Une grande partie de ses travaux de recherche est consacrée à l’étude et à la restitution du patrimoine musical de Notre-Dame de Paris.

Ses activités de chef de chœur et de pédagogue à la Maîtrise de la Cathédrale (1994-2019) lui ont permis de créer des partenariats avec de nombreux artistes et ensembles spécialisés. Il prend la direction musicale de l’ensemble Pérotin le Grand en 2020. En septembre 2022, il est nommé professeur de Chant grégorien au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

Marthe Davost – soprano
C’est à la Maîtrise de Bretagne (direction Jean-Michel Noël) que, enfant, Marthe Davost découvre son intérêt particulier pour la voix.

Elle poursuit sa formation au chœur d’adulte de la Maîtrise Notre-Dame de Paris (direction Lionel Sow) puis au conservatoire national supérieur de musique de Paris de 2012 à 2017. Depuis 2018, elle est lauréate de la Fondation Royaumont.

Marthe Davost se produit dans des rôles et répertoires variés dont l’Enfant (L’enfant et les sortilèges), Zerlina (Don Giovanni), Drusilla (l’Incoronazione di Poppea), Eurydice (Orphée aux enfers), Bastienne (Bastien et Bastienne) et depuis janvier 2022 elle participe à la tournée de l’Unité Scénique de la Fondation Royaumont en Mélisande (Pelléas et Mélisande).

Elle apprécie la musique ancienne et médiévale ainsi que le travail polyphonique. Elle est sollicitée par plusieurs ensembles dont l’Ensemble Pérotin Le Grand (direction Sylvain Dieudonné), le Poème Harmonique (direction Vincent Dumestre), l’Ensemble Marguerite Louise (direction Gaétan Jarry) et l’ensemble Arborescence (direction David Chappuis).

Jean-Charles Gandrille effectue sa formation au conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il obtient les Prix d’orchestration, d’harmonie, de contrepoint, de fugue et formes, d’analyse, et d’improvisation à l’orgue avec Thierry Escaich et Philippe Lefebvre.

Il s’initie en parallèle au violon et au violoncelle. Il a aussi étudié au conservatoire à rayonnement régional de Paris avec Marie-Louise Langlais et Sylvie Mallet, ainsi qu’au conservatoire à rayonnement régional de Saint-Maur-des-Fossés avec Éric Lebrun.
Entre les âges de 18 et 20 ans il est grand lauréat des concours internationaux d’improvisation de Chartres en 2000, Saarbrücken en 2001 et Nüremberg en 2002. Il a également étudié et travaillé avec le compositeur Jean-Louis Florentz à Nice en 2001 et 2002.

Pour ses compositions divers Grand Premiers Prix internationaux lui sont décernés : Valentino Bucchi à Rome en 2001, Orchestre Français de Flûtes à Paris en 2002, et Composition pour Orgue à St-Bertrand de Comminges en 2006. Et plus récemment le Prix Fernando Rielo de Madrid en novembre 2023 et en juin 2024 le Prix Spécial du concours Mansurian en Arménie.
Il a reçu des commandes de l’Orchestre Philharmonique du Qatar (parues en CD chez Paraty en 2015), de Notre-Dame de Paris pour son Magnificat donné en première audition en 2016 dans cette cathédrale (paru en 2020 en CD chez Warner Classics).

Son Oratorio de Noël, commande du Trio K/D/M, a été donné en première en décembre 2021 par les Maîtrises d’enfants des cathédrales de Paris et Lyon, puis repris en décembre 2022 à l’Opéra Royal de Wallonie à Liège et en décembre 2023 à l’abbaye de Fontevraud. Son Stabat Mater a été la dernière polyphonie chantée avant l’incendie de Notre-Dame de Paris. Son Livre pour violoncelle écrit pour les 40 ans de Gautier Capuçon est sorti en avril aux éditions Billaudot. Il sort en juin 2024 son nouveau disque « Gandrille Piano Trios ».

Jean-Charles Gandrille est titulaire de l’orgue de la célèbre église Notre-Dame de l’Assomption d’Auvers-sur-Oise et prend part chaque année au non moins célèbre Festival international de musique.

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Lauréat du concours Lions International de Bordeaux, Angelo Cavarra a été formé au conservatoire Vincenzo Bellini de Catane. Il poursuit ses études de clarinette et de musique de chambre à l’École Normale de Musique de Paris, au conservatoire Claude Debussy, et obtient un master au Conservatoire royal de Bruxelles.
Angelo Cavarra a été l’élève d’éminents clarinettistes de renommée internationale tels que Guy Deplus, Ronald van Spaendonck, Calogero Palermo. Il se perfectionne ensuite auprès de Philippe Cuper, Alessandro Carbonare, Antony Pay, Aurelien Popav, Patrick Messina, Dominique Vidal.

En parallèle de sa formation classique et contemporaine, ce musicien curieux et polyvalent pratique l’improvisation et n’hésite pas à se confronter aux musiques traditionnelles comme le flamenco, le tango et le klezmer.
Il s’est produit en soliste sous la baguette de Jan Cober, Deborah Waldaman, Ronald Van-Spaendonck, François Weigel et Andrea Gasperin, en interprétant des chefs-d’œuvre du répertoire pour clarinette et orchestre ainsi que la création mondiale du « Concert Ensorcelé », qui lui a été dédié par le compositeur italien Joe Schittino.
Sa carrière de soliste et de musique de chambre le mène à jouer à la Philarmonie de Paris, à la Salle Cortot, à la Salle Pleyel, à la Grande Salle de la Régence du conservatoire de Bruxelles.
Il collabore avec plusieurs ensembles dont l’European Youth Wind Orchestra, le Calefax Reed Quintet, l’Orchestre Divertimento, la Symphonie de Poche.
En 2009 il enregistre le disque « Sonates Italiennes de fin de siècle » sous la direction artistique du compositeur Gian Paolo Luppi.
Il assure la création de l’œuvre « A San Michele Archangelo » pour harpe et clarinette, composée pour cet enregistrement paru chez IMusician Digital.

Angelo Cavarra écrit et met en scène deux spectacles poétiques et sonores intitulés « Sonates Italiennes de fin de siècles » (Maison de la Légion d’honneur de Saint-Denis en 2009) et « Éloge de la Lumière » produits par l’Alliance Artistique Européenne. Sa dernière pièce de théâtre-danse « La Liseuse de rêves » réalisée en collaboration avec le danseur de flamenco Ruben Molina a reçu les éloges humaines de la critique.
Lauréat des concours de la fonction publique, Angelo Cavarra est professeur de clarinette et musique de chambre aux conservatoires de danse et art dramatique de Franconville et d’Eaubonne.

Co-fondateur et directeur artistique du festival Offensiva Culturale de Belpasso (Italie), Angelo Cavarra recherche et œuvre en faveur de la transmission pédagogique et des échanges artistiques inter-culturels.

Pascal Bezard (baryton-basse)
Éric Gervais (ténor)
Samuel Guibal (baryton-basse)
Jean-Philippe Poujoulat (ténor)

Depuis sa création dans les premiers temps carolingiens, le répertoire grégorien connaît des interprétations très diverses. Chant officiel de l’Église romaine, il est le chant de prière et d’office des monastères, mais aussi la musique des grandes chapelles papale et impériale, où il est interprété par les chantres professionnels au service de l’Église des Princes.

C’est dans cette optique du travail régulier du répertoire par un groupe de chanteurs professionnels que l’ensemble Magnus Liber conçoit la présentation en concert de ce grand corpus de notre musique occidentale, sans oublier la grande palette d’émotions et sa spiritualité originelle.

Essayant de se rapprocher de l’idée de ces grandes chapelles du Haut Moyen Âge, l’ensemble Magnus Liber se produit en chœur d’hommes de deux à sept chanteurs suivant les programmes et les lieux.

L’ensemble travaille sous la double direction musicale d’Éric Gervais et Pascal Bezard, chacun apportant ses compétences, son expérience, ses envies, sa personnalité.

Évitant à la fois le catalogue musicologique et la para-liturgie, les programmes sont construits autour des grands thèmes qui irriguent les textes du chant grégorien. Ainsi, lors de chaque concert, l’ensemble Magnus Liber propose autour d’un thème d’explorer la diversité des formes musicales, des plus simples aux plus ornées, la distribution vocale variant pour servir au mieux chaque pièce (chœur, soliste, dialogue entre solistes ou entre solistes et chœur, etc.).

Le répertoire de l’ensemble Magnus Liber explore ainsi la musique du temps de Charlemagne, mais aussi au travers de la polyphonie, sa survivance au temps des premiers Capétiens jusqu’à l’immense floraison de l’École Notre-Dame au moment de la construction de la cathédrale gothique ainsi que des chefs d’œuvres du répertoire des grands compositeurs du bas Moyen Âge tel que Guillaume de Machaut au XIVe siècle.

Antoine Cambruzzi (clarinette)
Alexis Peyraud (hautbois)
Audrey Crouzet (cor anglais)
Félix Bacik (trombone)
Émilien Courait (tuba)

Le Quintette Phénix est une formation inouïe à l’orchestration inédite, qui allie la virtuosité espiègle de la clarinette, le charme racé du hautbois et du cor anglais, la versatilité sonore du trombone et le grave rond et profond du tuba. Une utopie musicale qui voit le jour en 2016 au Conservatoire Supérieur de Paris, quand 5 jeunes musiciens se donnent pour objectif de décloisonner et de rafraîchir la pratique de la musique de chambre. Le rôle des musiciens du XXIe siècle est de s’ouvrir à de nouveaux genres, à de nouveaux publics et de nouvelles musiques. Ils décident donc de former un effectif nouveau, hors des clivages entre instruments nobles ou populaires, bois et cuivres, répertoires originaux ou transcrits, musique savante, traditionnelle, contemporaine… Le métissage est le maître mot.

Formé par des musiciens qui associent le talent et la curiosité, et réunissent à eux cinq un grand nombre de prix internationaux, le Quintette Phénix est résolument tourné vers l’avenir ; il est déjà dédicataire de plusieurs oeuvres et enchaîne les collaborations avec les compositeurs de notre temps. Son répertoire s’étoffe aussi des chefs-d’oeuvre des siècles passés, arrangés avec audace, ainsi qu’un regard neuf sur les possibilités des instruments qui le composent. Phénix peut tout jouer, et ne s’en prive pas.

Le Quintette Phénix s’est produit récemment à la Philharmonie de Paris, à la Seine Musicale et est régulièrement invité à se produire dans le cadre du festival « Jeunes Talents », notamment au Petit Palais et aux Archives Nationales.

Aurore Blaise – soprano
Aurore Blaise, s’est d’abord consacrée à l’apprentissage du piano, avant d’intégrer en 2007 parallèlement à ses études d’Histoire, l’Orchestre et Chœur des Universités de Paris (OCUP), sous la direction de Guillaume Connesson, puis en 2010 le Chœur Vittoria d’Île-de-France de Michel Piquemal.
En 2013, elle recentre sa pratique musicale autour du répertoire baroque, son répertoire de prédilection, au sein de la Camerata Saint-Louis de Paris de Georges Guillard et, depuis 2015, du Bach Collegium Paris sous la direction de Patrizia Metzler.
Dans les différents ensembles dont elle fait ou a fait partie, elle est conduite à chanter régulièrement en soliste, notamment dans l’œuvre de Bach (cantates, Passions). En 2014, elle est sollicitée par Georges Guillard pour l’enregistrement de la Messe Modale en septuor de Jehan Alain. On a pu l’entendre à l’Oratoire du Louvre dans le Laudate Dominum de J-N. Lefebvre, avec la Camerata Saint-Louis de Paris, et dans des programmes de cantates de Bach et de musique anglaise avec le Bach Collegium Paris.

Éric Gervais – ténor
Après avoir commencé l’étude du chant avec Monique Moigneteau à Nantes et en étant membre de l’ensemble vocal de Nantes dirigé par Paul Colléaux, Éric Gervais a intégré la Maîtrise de Notre-Dame de Paris où il a suivi un cycle de trois ans de formation professionnelle. Il a complété ensuite sa formation dans la classe de Blandine de Saint-Sauveur au conservatoire de Pantin où il a obtenu son Diplôme d’Études Musicales.
Parallèlement, d’abord à Notre-Dame de Paris puis au Centre de musique médiévale de Paris, il étudie et se perfectionne sous la direction de Brigitte Lesne pour le chant grégorien et la musique médiévale.
De la musique ancienne à la création contemporaine, il a chanté avec de nombreux ensembles dont Akademia Champagne-Ardennes, le chœur de Radio-France , Les Éléments à Toulouse mais aussi A Sei Voci (musique Renaissance) et Venance Fortunat (musique médiévale).
Comme soliste, outre les interventions en musique ancienne et en récital, il s’est produit en oratorio, Schütz, Bach, Mozart, Haydn… et aussi parfois sur scène notamment dans L’enfant et les sortilèges de Ravel sous la direction de Cyril Diederich.

Pascal Bezard – baryton-basse
Chef de chœur, chanteur professionnel, musicologue et pédagogue, Pascal Bezard aime aborder toutes les composantes de la musique ayant pour dénominateur commun « la voix ». Il explore et étudie tous les répertoires et toutes les époques, aussi bien par curiosité personnelle que par passion et souci du partage avec ses choristes et élèves.
Pascal Bezard est titulaire d’une Maîtrise de Musicologie à la Sorbonne et d’un Prix de Direction de Chœur au conservatoire national de région de Boulogne-Billancourt dans la classe de Pierre Calmelet.
Après l’étude du chant avec Pali Marinov, puis au Conservatoire du Centre de Paris, il s’est produit comme chanteur dans de nombreux ensembles professionnels (Ensemble Vocal Michel Piquemal, Le Concert Spirituel, Accentus, Jacques Moderne, les Éléments, …), au sein desquels il aborda un large répertoire sous la direction de chefs aux personnalités variées (M. Minkowski, H. Niquet, J.-C. Malgoire, M. Corboz, L. Equilbey, Ph. Herreweghe, J. Suhubiette, …).
Il chante régulièrement les parties de baryton-basse soliste du répertoire d’oratorios (Charpentier, Purcell, Gilles, Bach, Mozart, Fauré, Duruflé, …).
Enseignant la formation musicale durant sept ans, Pascal Bezard s’est ensuite consacré à l’histoire de la musique dont il fut chargé de cours à l’Université d’Évry Val d’Essonne pendant trois années ; il est maintenant régulièrement invité à donner des conférences sur l’histoire de la musique et la voix (physiologie, pathologie, technique vocale). Il a collaboré pendant près de 10 ans aux recherches sur la voix au sein du LAM (Laboratoire d’Acoustique Musicale).
Sa vocation de chef de chœur l’amène à diriger plusieurs chœurs et ensembles vocaux à Paris (Ensemble Vocal « Quid novi ? ») et sa région (Ensemble « O Musica » du Vésinet) ; il anime ponctuellement des stages thématiques (chant grégorien, musiques médiévales, baroque français,…) dont un atelier aux Choralies de Vaison-la-Romaine en 2010 et 2013.
Après deux ans passés comme soliste à Notre-Dame de Paris, il fonde en 1999 avec d’autres chanteurs issus de la cathédrale, l’ensemble professionnel à voix d’hommes « Magnus Liber » spécialisé dans le chant grégorien, les polyphonies médiévales et le plain-chant baroque.
Pascal Bezard est maître de chapelle de l’église Saint-Pierre de Chaillot (XVIe arr.) et fut maître de chapelle responsable des grandes cérémonies à la cathédrale Saint-Louis des Invalides (VIIe arr.) pendant plus de 10 ans. Il est également chantre de l’église luthérienne des Billettes depuis 1991.

Olivier Willemin – orgue
Après avoir été organiste à la collégiale de Montmorency, Olivier Willemin est depuis 1995 titulaire en l’église Sainte Rosalie à Paris. Il a été plusieurs fois l’invité des festivals d’orgue de Nice, Masevaux et Saint-Malo.
Compositeur, il a publié un Psautier triennal des dimanches et fêtes (studio SM, 2002), divers chants du répertoire de Saint-Séverin (Voix Nouvelles, 2023) ainsi que deux messes liturgiques (Atelier du Fresne, 2009 et 2012). Ses œuvres pour orgue demeurent inédites. Improvisateur, il a enregistré une suite française dans le cadre d’un disque consacrée aux orgues de la vallée de la Doller (Ligia Digital).
Ses activités de continuiste l’ont amené à accompagner la Camerata Saint-Séverin, le chœur Jean Sourisse et, à présent, le violoniste Igor Ramos notamment dans des œuvres de Bach et de Vivaldi. Olivier Willemin fait en outre partie du Trio Gallican, voué à la musique traditionnelle française.
Enfin, il est l’auteur d’un article sur la Genèse du psaume et son évolution musicale à travers les âges, et d’une Histoire de la chanson française des origines à la Révolution.

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Ariane Kerouanton débute le violon à 4 ans. Par la suite elle intègre les classes à horaires aménagés (CHAM) du conservatoire à rayonnement départemental de Chartres dans la classe de Priscille Lachat-Sarrete, et participe à des stages avec Alexis Galpérine.
Elle explore un large éventail de disciplines allant du jazz au théâtre, puis découvre le répertoire baroque pour lequel elle se passionne, en débutant le clavecin dans la classe d’Irène Assayag.
Elle intègre le conservatoire à rayonnement régional de Versailles où elle poursuit l’étude du violon dans la classe de Saskia Lethiec, ainsi que le violon baroque dans celle de Patrick Cohën-Akénine. Elle est actuellement étudiante en licence MIP.

Priscille Lachat-Sarrete fait ses classes au conservatoire de Paris VI avec Isabelle Lesage. Elle poursuit ses études de violon avec Catherine Courtois au conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Saint-Maur-des-Fossés où elle obtient une médaille d’or, puis au CRR de Rueil-Malmaison pour terminer avec une mention d’excellence. Elle se perfectionne durant deux ans auprès de Géza Kapás au Conservatoire Franz Liszt de Budapest, puis auprès de Pavel Vernikov à l’Académie Sainte-Cécile de Portogruaro (Italie).
Parallèlement, elle obtient au conservatoire national supérieur de musique de Paris un certificat d’Histoire de la musique, ainsi qu’un prix de culture musicale dans la classe de Brigitte François-Sappey. Elle soutient également une thèse de doctorat en musicologie à l’université de Paris-Sorbonne sous la direction de Jean-Pierre Bartoli.
En musique de chambre, Priscille Lachat-Sarrete se produit notamment à Paris et en Région parisienne. Son répertoire s’étend depuis la musique baroque – avec notamment des récitals violon solo consacrés à Bach, Locatelli, Telemann, jusqu’à la musique contemporaine – avec Takemitsu, Tanguy ou Finzi, en passant par le vaste domaine des sonates classiques et romantiques. Elle a également joué dans l’Orchestre de Bretagne et l’Orchestre des Pays de Loire.
Professeur de violon au CRR de Chartres, et au conservatoire Francis Poulenc de Paris 16, elle est également chargée de cours à l’université Paris-Sorbonne.
Priscille Lachat-Sarrete a enregistré deux CD : « Le cercle Schumann » en 2006, et un récital violon solo à la cathédrale de Chartres en 2010 « Flammes baroques ».

Emmanuelle Lemirre est diplômée d’un Premier Prix de violoncelle et de musique de chambre du conservatoire national supérieur de musique de Paris. Elle poursuit ses études aux États-Unis auprès de Janos Starker, puis en France avec Lluis Claret.
Membre du quatuor Albaran, elle participe à de nombreux festivals et suit la formation proposée par Pro-Quartet (Centre Européen de Musique de Chambre). Le quatuor reçoit un Prix spécial de Musique Française et contemporaine au Concours international Lantier.
Elle joue régulièrement au sein de l’Orchestre symphonique Divertimento et de l’Orchestre de chambre de Versailles.
Parallèlement à ses activités, elle enseigne à l’école de musique de Choisy-le-Roi et de Villejuif.

Didier Seutin a débuté ses études musicales à la Maîtrise des Petits Chanteurs de Montréal au Québec. Il étudie ensuite l’orgue et obtient le Premier Prix du Conservatoire de Montréal. Boursier au mérite du Conseil des Arts du Canada et du Ministère des Affaires culturelles du Québec, il est part en France pour se perfectionner auprès d’André Isoir et d’Odile Bailleux en musique ancienne. Études couronnées par les Premiers Prix des conservatoires de Boulogne-Billancourt et de Bourg-la-Reine.
Par la suite, il étudie la direction de chœur et d’orchestre, et obtient le Diplôme d’état de Direction d’ensembles vocaux. En tant que professeur de chant choral au conservatoire du Centre de Paris, il crée un parcours d’apprentissage du chant choral et organise différents ateliers pour approfondir et enrichir l’expérience.
Directeur artistique du Chœur de Femmes de Paris de 1995 à 2009, il participe à la création en Île-de-France du Cantique de la Création de Jacques Castérède. Également, comme chef de chœur de la Société des Chanteurs de Saint-Eustache, il donnera plusieurs concerts, interprétant des œuvres telles que le Magnificat de Bach, la Passion selon saint Matthieu de F. Mendelssohn et les Vesperae solennes de Confessore de Mozart.
Il réalise de nombreux arrangements et transcriptions pour les formations qu’il dirige.
En 2009, Kaija Saariaho lui a confié l’arrangement musical d’une de ses compositions : Horloge, tais-toi !
En 2012, il devient organiste titulaire-adjoint à l’église Notre-Dame de Boulogne-Billancourt. Il a donné de nombreux concerts au Québec, en France et aux États-Unis.

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Née le 5 mars 2001 à Chartres, Olivia Benjamin a débuté la musique en intégrant la Maîtrise de la cathédrale de Chartres, à l’âge de six ans, tout en prenant des cours de violon à l’école de musique de Lèves. Elle intègre par la suite le cursus CHAM (classes à horaires aménagés en musique) et le conservatoire de Chartres, ainsi que le pupitre des sopranes dans la Maîtrise & le Chœur féminin du conservatoire.

Durant son cursus scolaire du collège au lycée, elle a pu se produire en Europe (Allemagne, Italie, Bulgarie, Angleterre, Portugal) en tant que soliste (soprano).

De 2017 à 2019, elle est également sollicitée pour remplacer le chef de chœur de la Maîtrise de la cathédrale de Chartres, ainsi que par la chorale de Maintenon-Pierres « Les voix Soleil ». Elle intègre par la suite l’ensemble semi-professionnel « Sequentiae » tout en poursuivant parallèlement ses études en musicologie à l’Université François-Rabelais de Tours.

Débutant la pratique du chant dès l’âge de 8 ans au sein de la « Maîtrise de la Cathédrale de Chartres », Nicolas Lhoste poursuit sa formation dans d’autres chœurs comme la « Maîtrise des Hauts de Seine » ou le « Chœur d’enfants de l’Opéra National de Paris ». Il participe à de nombreuses productions en voix d’enfants (Paillasse, Werther, Turandot, Wozzeck, Tosca, Boris Godounov, La Bohème, etc).

Passé voix d’homme il continue à chanter dans diverses formations dont le « Chœur de l’Armée Française » ou le « Chœur Français d’Opéra » et il est régulièrement engagé comme supplémentaire dans les théâtres lyriques de France (Opéra de Montpellier, opéra de Strasbourg), travaillant avec de grands noms de la profession (François-René Duchable, Roberto Alagna, Karine Deshayes, Ton Koopman, Alain Altinoglu, Michael Schønwandt ou Jean-Claude Casadessus, etc).

Particulièrement attiré vers le répertoire de musique ancienne ainsi que l’oratorio, il participe aux concerts et enregistrements de plusieurs formations vocales et instrumentales. En 1994, Il fonde un ensemble vocal de voix d’hommes spécialisé dans la musique ancienne. En 2006 le recteur de la cathédrale de Chartres lui confie le poste de chantre et il devient administrateur de l’ensemble des concerts pour la cathédrale.

Aujourd’hui Nicolas Lhoste se produit dans des ensembles à effectif variable, abordant la musique médiévale avec l’Ensemble La Maurache ou la création contemporaine avec l’Ensemble Sequenza93. Il est également choriste supplémentaire au chœur de Radio France.

Depuis 2019, il assure la direction du Chœur de la Maîtrise. Formé à l’Institut catholique de Paris (Certificat de Musique Liturgique), il est titulaire de la carte professionnelle de chantre liturgique.
Nicolas Lhoste est promu chevalier des Arts et Lettres en 2015.

Organiste de l’église Sainte-Geneviève-des-Grandes-Carrières à Paris (XVIII), Marie Faucqueur a été l’élève de  François-Henri Houbart, Michèle Leclerc et Eric Lebrun auprès duquel elle obtient un Premier Prix de Perfectionnement à l’unanimité avec les félicitations du jury au conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés (94). En Novembre 2006, elle remporte le Grand Prix Gaston Litaize au concours international d’orgue Duruflé-Litaize. Elle a enregistré plusieurs disques en Alsace, dont le dernier consacré à l’œuvre d’orgue de Léon Boëllmann a reçu 4 diapasons et le Léon d’Or de l’association Boëllman-Gigout.

Parallèlement, Marie Faucqueur mène une carrière de chef d’orchestre, après avoir étudié au CRD d’Évry dans la classe de Nicolas Brochot. Régulièrement sollicitée pour des projets fédérateurs, on la retrouve notamment à la tête de Vents d’Automne, de l’Orchestre Départemental d’Harmonie du Val-de-Marne, de l’ Orchestre d’Harmonie Français ; ainsi que pour des créations comme Trombonille de Thibaud Rance pour 120 trombones, orchestre d’harmonie, big band et chœur d’enfants ou Tezcatlipoca, concertino pour chef et orchestre d’harmonie.

Titulaire des Diplômes d’État d’Orgue et de Direction d’Orchestre, Marie Faucqueur enseigne au conservatoire de Rungis (94), et dirige l’Ensemble Harmonique de Rungis classé en division Excellence.

Élève de Jean-Paul Leroy, Daniel Benzakoun et Claude-Henry Joubert, cette musicienne poly-instrumentiste atypique forme un trio original, « le Taramonium Project » avec les jazzmen Philippe Dourneau et Hidéhiko Kan. Grâce à un instrumentarium varié (harmonium, taragot, chalumeau, euphonium, mélodica, kaval, sansula, …), cet ensemble développe un univers musical unique grâce à  l’improvisation et à des compositions personnelles.

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