Né en 1965 à Oldenbourg (Basse-Saxe), Silvius von Kessel étudie l’orgue au Conservatoire Supérieur Folkwang à Essen. Il y obtient l’Examen d´État de Musique Sacrée avec la plus haute distinction. Il continuera d’étudier auprès d’Olivier Latry, titulaire de l’orgue de Notre-Dame de Paris et devient un concertiste international.

De même il devient titulaire et Maître de Chapelle de la cathédrale dErfurt en Allemagne. Il fonde le concours international d’Orgue d’Erfurt en 1999 et prend la présidence en 2004 du festival « Thüringer Bachwochen » (le plus grand festival de musique en Thuringe).

Silvius von Kessel mène une carrière internationale de concertiste, également comme interprète de littérature d´orgue et comme improvisateur . Il a enregistré des Compact Discs pour la radio et est apparu dans des émissions de radio et de télévision.

Récemment il était – par la critique en Allemagne – salué et loué pour sa libre version pour orgue de la 3ème symphonie en ré-mineur d´Anton Bruckner.

Silvius von KESSEL – Chartres 2007

http://www.kirchenmusik-erfurt.de/kirchenmusiker/silvius-von-kessel.html

Pierre de Kergommeaux fut élève de J. Costa, X. Darasse, F. Moreau, A. Isoir, M. Chapuis. Il obtint les Premiers prix d’orgue et de solfège ainsi que d’autres diplômes (piano, histoire de la musique, harmonie…) au Conservatoire d’Angers et dans le cadre de la Première Académie de Semur-en-Auxois. Organiste à Angers, Paris (suppléant à Maisons-Alfort, St Nicolas et St Séverin), il devient organiste à Amboise en 1974.

Il a donné de nombreux concerts en soliste sur des instruments importants et prestigieux (Chartres, Bourges, Poitiers, Luçon, Tours, Brive, St Servan, Perpignan). Il joue aussi en continuo (orgue ou clavecin) au sein de différents ensembles de la Région Centre ; il fut membre de l’Ensemble Jacques Moderne et de l’ensemble Musica Barroca.

Il a participé à quelques enregistrements, seul, ou avec chœurs, notamment dans les « Vêpres de St Martin » de C. Villeneuve, créées à l’occasion de l’inauguration de l’orgue de la cathédrale de Tours sur lequel il joue régulièrement. Il est professeur-certifié d’Éducation Musicale, et l’un des animateurs de l’association « Renaissance des orgues d’Amboise » qui organise de nombreux concerts et une Académie musicale.

Pierre de KERGOMMEAUX – Chartres 2011

http://chanteloireamboise.choralia.fr/direction-musicale/

Né le 30 août 30 1927 à Zaandam (Pays-Bas), l’organiste de concert et compositeur hollandais, Pieter [Piet] William Kee, a débuté la musique avec son père Cor Kee, et plus tard l’orgue, le piano et la composition au Conservatoire d’Amsterdam, avec Anthon van der Horst, entre autres. Il a joué de plusieurs instruments : piano, orgue, violon, clarinette. Ses études ont été récompensées par le Prix d’Excellence. Il a remporté le premier prix au Concours international d’improvisation de Haarlem trois années de suite (1953 à 1955).

Piet Kee a enseigné au lycée de musique et Conservatoire Sweelinck à Amsterdam de 1954 jusqu’en 1988, et à l’Académie internationale d’été d’orgue de Haarlem. Il fut organiste à Saint-Laurens d’Alkmaar 1952 à 1986 (ou 1987), et organiste de l’orgue Müller à Saint Bavokerk à Haarlem de 1956 à 1989.

Piet Kee a fait des tournées à travers le monde en Europe, en Amérique, en Asie et en Australie. Ses compétences sont reconnues en improvisation, et il est fréquemment membre de jury de compétitions d’orgues. Ses compositions incluent désormais le Concerto Haarlem, interprété par Thomas Trotter en Mars 2006.

Piet Kee a fait de nombreux enregistrements, dont plusieurs ont reçu des prix. Ses premiers enregistrements peuvent être trouvés chez Telefunken, HMV, Philips… À partir de 1989 il réalise une série de onze enregistrements pour Chandos, notamment des œuvres de Jan Pieterszoon Sweelinck , Johann Pachelbel , Nicolaus Bruhns , Dietrich Buxtehude , Bach, Mendelssohn , Franck, Alain, Max Reger , Paul Hindemith , Messiaen et Andriessen sur de grands instruments européens, dont Saint-Bavon de Haarlem, Saint-Laurens Alkmaar, Cathédrale de Roskilde au Danemark, Basilika Weingarten, Martini Groningen Eglise et le Concertgebouw d’Amsterdam. Plusieurs de ces enregistrements sont maintenant disponibles sous forme de téléchargements MP3.

En 1988, avec Olivier Messiaen Kee Piet a reçu une bourse de recherche honoraire du Collège royal des organistes.

Membre du Jury du Grand Prix de Chartres en 1974 &1992

http://en.wikipedia.org/wiki/Piet_Kee

Gunther Kaunzinger, professeur à la Musikhochschule de Würzburg depuis 1974, était « artist in residence » à la ‘National Shrine’ et directeur du département d’orgue à la Catholic University of America, à Washington, D.C. de 1970 à 1978. Il apprit son métier surtout auprès de maîtres français de l’orgue : Marie-Claire Alain, Maurice Duruflé, et Jean Guillou (pour qui l’art de l’improvisation était un composant tout à fait naturel de son enseignement). Auparavant, Gunther Kaunzinger avait acquis une formation musicale solide en Allemagne (qui comprit également le piano, la composition et la direction).

Sa carrière internationale d’interprète prit son essor après que Kaunzinger eût remporté des prix à six concours internationaux d’orgue. Ses nombreux enregistrements lui valurent aussi plusieurs prix, dont ceux de la ‘Deutsche Schallplattenkritk’ en 1980, 1982 et 1988. En 1988, la ville de Sulzbach-Rosenberg lui décerna son Prix Culturel.

Kaunzinger fonda en 1978 les Meisterkurse pour l’interprétation de l’orgue de Würzburg. Ces cours trouvèrent leur foyer permanent dans sa villa « Capriccio » à Helmstadt, près de Würzburg, en 1983, l’année dans laquelle il inaugura une série de concerts appelée « Concerts à Capriccio ».

Plusieurs instruments en Allemagne et d’autres pays ont été construits selon ses plans qui demandent la construction d’orgue moderne et individuelle. En reconnaissance de son mérite pour l’orgue de la Stiftsbasilika Waldsassen il a été nommé organiste honoraire en 1989. En 1990 il a publié la première édition originelle complète des œuvres pour l’orgue de César Franck (Schott/Wiener U.E.) qui a beaucoup intéressé la critique.

http://www.kaunzinger.org/

Née en Pologne en 1980, Maria Magdalena Kaczor découvrit la musique dès l’âge de sept ans à travers ses premières études de piano à l’École de Musique de Kościan, sa ville natale, et ensuite à l’École de Musique de Poznań dans la classe de piano de Hanna Morawska-Bernacka.

En 1995 elle entre dans la classe de piano d’Aleksandra Utrecht au Lycée de Musique Mieczysław Karłowicz à Poznań où elle obtient en 1999 un Prix de piano et le titre professionnel de musicien instrumentaliste–pianiste. Elle obtient aussi son premier Certificat d’enseignement en formation professionnelle de piano.
C’est dans cet établissement qu’elle se perfectionne dans la direction de chœur, la direction d’orchestre (classe de Przemysław Pałka, 1er Prix a l’unanimité), dans l’improvisation, dans la musique de chambre et dans la musique d’orgue.

En 1999 elle commence ses études supérieures au Département Instrumental de l’Académie Nationale de Musique Ignacy Paderewski à Poznań. En 2004 elle y obtient le diplôme de formation supérieure de piano (classe d’Ewa Jakóbczyk–Kandulska) et le certificat d’enseignement en formation professionnelle de piano.
Sa thèse a pour sujet la production artistique des compositeurs de Poznań au XXe siècle (mention « très bien »).

À la suite d’un stage d’interprétation de musique d’orgue, elle reçoit une proposition de poursuivre ses études en France. Elle entre donc dans la classe d’orgue de Françoise Dornier au Conservatoire Gabriel Fauré à Paris. En 2008 elle obtient le DEM au CNR de Paris.

En septembre 2008 elle est admise à l’unanimité comme étudiante au Conservatoire National Supérieur de Musique et Danse de Lyon (France) dans la classe d’orgue de François Espinasse et de Liesbeth Schlumberger. En Juin 2012 elle y obtient son « Prix d’Orgue » avec mention « très bien ».
Parallèlement elle étudie d’Avril 2011 à Mars 2012 à la Hochschule für Musik und Theater à Hamburg (Allemagne) dans les classes d’orgue de Pieter van Dijk et de Wolfgang Zerer.

Pendant la saison 2012/2013 Maria-Magdalena Kaczor était organiste en résidence à « Kitara Concert Hall » à Sapporo, Japon, où elle s’est produite sous la baguette de chefs d’orchestre tels que Tadaaki Otaka, Hideichi Oki, Junichi Hirokami, Dmitri Kitaenko, Ken Takaseki et Kazafumi Yamashita. Ses activités comme organiste concertiste l’ont mené entre autres au Metropolitan Theatre et au Suntory Hall à Tokyo. En Mars 2013 elle a enregistré son premier album solo (« Esprit des lumières volantes ») aux grandes orgues Kern du « Kitara Concert Hall » sur lequel elle interprète des œuvres d’André Raison, Nicolas de Grigny, Johann Sebastian Bach, Franz Liszt, Hermann Schrœder, Mieczyslaw Surzyński et Charles Tournemire.

Maria Magdalena Kaczor est lauréate de la Bourse Privée d’A. Bator, de la Bourse du Gouvernement Français en 2007, de la bourse de la Ville de Kościan en 2008, du Prix Artistique de la Ville de Poznań en 2010, deux fois de la Bourse artistique de la Région Rhône-Alpes (2010, 2011) et de la Bourse dans le domaine artistique de la banque « Société Générale » – France 2011.

Elle a été finaliste du Concours « Primus Inter Pares » 2003 et finaliste du Concours international d’orgue « André Marchal » à Biarritz (France) en octobre 2007, où elle a obtenu une mention spéciale du jury.
En septembre 2011 elle a remporté le 2ème Prix (1er Prix non décerné) au Concours International d’Orgue « Hermann Schrœder » à Trèves (Allemagne).

Elle a participé activement à un grand nombre de master-classes et d’académies d’été, entre autres : Cours de Maître « Musique Classique Brésilienne » avec I. Behs, « La musique de Chopin » avec A. Jasiński, des stages d’orgue avec Marek Toporowski, Christopher Stembridge, Martin Haselböck, Julian Gembalski, Martin Sander, Lothar Knappe, Olivier Latry, Martin Szelest, Éric Lebrun, Philippe Lefebvre, Michel Bouvard, Jos van der Kooy, et Christophe Mantoux.

Entre 2003 et 2008, Maria Magdalena Kaczor a organisé en collaboration avec le Maire de la Ville de Kościan une série de concerts de musique d’orgue à l’église gothique Notre-Dame de l’Assomption.

Dès 1998, elle a soutenu activement les manifestations de bienfaisance organisées dans le but de sauver l’orgue de Friedrich Ladegast de la Basilique Mineure Saint-Stanislas et Sainte-Marie-Madeleine de Poznań en participant à plus de 150 concerts d’orgue et de musique de chambre.

Elle se produit régulièrement dans de nombreux festivals en Belgique, Allemagne, France, Japon, Italie, Luxembourg, aux Pays-Bas et en Pologne, au Festival Berlioz à La Côté Saint-André (Isère) et au Festival Basse Navarre.

Maria Magdalena KACZOR – Chartres 2008

http://mariamagdalenakaczor.eu/

Originaire d’Épernay, Odile Jutten a effectué ses études musicales au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où elle a obtenu les prix d’orgue, improvisation, harmonie, contrepoint et fugue.
Elle a suivi également des études supérieures de lettres et a obtenu un doctorat de musicologie à la Sorbonne en janvier 1999, avec comme sujet de thèse : L’enseignement de l’improvisation à la classe d’orgue du Conservatoire de Paris, 1819-1986…

Maître de conférences au Département Arts-Musique de l’université d’Évry et titulaire de l’orgue Monument Historique John Abbey de la cathédrale de Châlons-en-Champagne, Odile Jutten mène aussi des activités associatives culturelles en faveur des orgues en Champagne depuis 1981 et a assuré l’organisation et la direction artistique des 1er et 2ème congrès internationaux Cavaillé-Coll à Épernay en 1987 et 1994.

Sa sensibilité reconnue à la protection patrimoniale des instruments l’a conduite à être membre de la Commission Nationale des Monuments historiques au Ministère de la Culture et de la Communication depuis 1994.

Grand prix du Concours européen d’orgue et d’improvisation de Beauvais en 1983, cette organiste talentueuse donne des concerts comme interprète et improvisatrice, avec un répertoire s’étendant du XVIème siècle à notre époque. L’improvisation, vécue comme une démarche créatrice, tient une place importante dans son activité musicale (concerts avec récitant dans les églises St-Sulpice et la Trinité à Paris, concert luminographique à la cathédrale de Chartres…) et enseigne, depuis de nombreuses années, cette discipline instrumentale individuelle et collective en université (Paris IV-Sorbonne, Lille puis Évry).

Odile Jutten, en tant que compositrice et directrice artistique, a réalisé un spectacle musical et scénique : Virtus-Moymer, évocation poétique de l’histoire de Vertus, pour 120 figurants enfants, deux orgues, deux chœurs, deux trompettes, 4 flûtes traversières, percussions, deux récitants, images et lumières, créé en octobre 2004 à Vertus (Marne) avec la participation des écoles et des associations de la commune.

On peut aussi remarquer parmi ses compositions pédagogiques une série de Pièces pour piano à 8 mains (création de la première pièce en avril 2004, à l’université de Saint-Étienne).

Elle mène a actuellement des recherches sur l’évolution de l’interprétation entre 1750 et 1850, à partir des sources.

Burkhard Just, né en 1969 à Stade en Allemagne du Nord, a fait ses études d’orgue et de musique d’église à l’École de Musique du Conservatoire de Lübeck (Allemagne) et à Zürich (Suisse).

Il obtint plusieurs diplômes à la fin de ses études : orgue (1995), musique d’église (1996), professeur d’orgue (1997), professeur d’école de musique (2002), soliste (orgue, 2003).

Parmi ses professeurs figurent Ludger Lohmann et Jon Laukvik.

Burkhard Just a réussi brillamment plusieurs concours internationaux : à Freiberg, finaliste du concours J.S. Bach en 1997, finaliste à Dublin en 1999, 2nd Prix et Prix spécial de la pièce moderne à Odense en 2002 (le 1er Prix n’ayant pas été attribué).

Burkhard Just est actuellement organiste et chef de chœurs en Suisse et donne des récitals d’orgue ainsi que des concerts de musique de chambre.

http://www.burkhardjust.org/

Son premier contact avec la musique se fit grâce à ses parents musiciens. En effet, son père, instituteur à Paris jouait du violon et sa mère était professeur de piano. C’est donc tout naturellement qu’elle débute le piano avec sa mère. En 1934, après une rencontre décisive avec le grand pianiste Raoul de Koczalski, Jeanne Joulain entre au conservatoire d’Amiens.

Lors de son cursus, elle suit les classes de solfège, piano (classe de Maurice Coze), violoncelle (classe de Mario Camerini, élève de Paul Bazelaire), musique de chambre, orchestre, harmonie, contrepoint, composition (classes de Pierre Camus, directeur, lui même élève de composition de Charles-Marie Widor) et orgue, lorsque la classe est créée en 1936 (classe de Mme Colette Ponchel, une des dernières élèves de Louis Vierne) ; où elle remporta les premiers prix correspondants. C’est lors de cette période que débute son activité de pédagogue puisqu’elle eut à effectuer plusieurs remplacements de professeurs de solfège, piano, violoncelle, harmonie et orgue. En 1938, le grand-orgue de la cathédrale d’Amiens est restauré. Après le concert d’inauguration donné par Marcel Dupré, un petit orchestre avait été formé dans le but d’accompagner le Salut. Jeanne Joulain en faisait partie en qualité de violoncelliste et c’est à cette occasion qu’elle fut présentée à Marcel Dupré par le directeur du conservatoire, Pierre Camus.

En 1943, après cette première formation au conservatoire d’Amiens, son désir d’aller plus loin la pousse à s’inscrire à l’école César Franck, où elle se perfectionne dans les mêmes disciplines et obtient les diplômes de piano (classe de Jean Batalla), violoncelle (classe d’Edwige Bergeron-Brachet), orgue (classe d’Édouard Souberbielle et Abel Decaux) au bout de deux ans. S’y ajoute le diplôme de composition (classe de Guy de Lioncourt) au bout de cinq ans.

En 1945, Jeanne Joulain se décide à écrire à Marcel Dupré dans l’intention de suivre des cours particuliers. Celui-ci, après avoir évalué son niveau lui propose de la préparer à entrer au conservatoire. Pendant deux ans, elle va suivre le « petit cours » à Meudon et c’est en 1947 qu’elle réussit le concours d’entrée du conservatoire de Paris. Elle y obtiendra le 1er prix d’orgue et d’improvisation en 1952 (classe de Marcel Dupré). En 1950, elle remporte les concours pour pouvoir enseigner et débute en février 1951 au conservatoire de Lille. Auquel s’y ajoute celui de Roubaix en octobre 1952, qu’elle délaisse au profit du conservatoire de Douai de 1960 à 1970. Ses activités professorales cessent en 1982.

Dans la longue liste des personnes qui sont passées entre ses mains, on peut remarquer Michel Alabau (organiste titulaire des églises Saint-Séverin à Paris et Saint-Paul de Marcq-en-Barœul), René Courdent (organiste titulaire des églises Saint-Christophe et Notre-Dame des Anges de Tourcoing), Patrick Delabre (organiste titulaire de la Cathédrale Notre-Dame de Chartres), Yves Devernay (organiste titulaire de Notre-Dame de Paris), Jérôme Faucheur (organiste titulaire des églises de Bondues et de Wambrechies et professeur d’orgue à Comines et à Hazebrouck), Philippe Lefèbvre (organiste titulaire de Notre-Dame de Paris), Jean-Philippe Mesnier (successeur de Jeanne Joulain au poste de professeur d’orgue au conservatoire de Douai (1970-2000), organiste titulaire de la Collégiale Saint-Pierre de Douai), Marguerite Spillaert (organiste honoraire de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul de Lille), Marie-Agnès Grall-Menet (titulaire du grand-orgue de Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris) …

Jeanne Joulain est l’auteur de pièces pour orgue seul, pour voix et piano, pour voix et orchestre et pour différents ensembles instrumentaux. De plus elle a réalisé plusieurs reconstitutions d’improvisations de Pierre Cochereau.

Elle fut titulaire de l’orgue de l’église Sainte Jeanne d’Arc à Amiens, du Mutin-Cavaillé-Coll de la Collégiale Saint-Pierre de Douai et enfin du Delmotte de l’église Saint-Maurice de Lille.

† le 1er février 2010

Herman Jordaan est né à Pretoria en Afrique du Sud.

Il effectue des études musicales complètes à l’université de Pretoria où il obtient les plus hautes récompenses, ainsi qu’à l’université d’Afrique du Sud. De 1997 à 1999 il étudie l’orgue avec Jacques Van Oortmerssen au Conservatoire d’Amsterdam où il se voit décerner le diplôme.

Dans les concours nationaux et internationaux il remporte diverses récompenses : 1er prix du concours UNISA de Pretoria, 1er prix et prix du public à Alkmaar (Hollande), 2ème prix à Kotka (Finlande), 1er prix à Nimègue (Hollande) et enfin 1er prix et prix du public à St Albans (Grande-Bretagne).

Ses concerts le mènent dans de nombreux pays d’Europe, de Scandinavie, aux USA etc…

http://www.hermanjordaan.com/

Joyce Jones est organiste en résidence et professeur d’orgue à Baylor University.

« Membre associée » de l’Américan Guild of Organistes, elle obtint sa licence, sa maîtrise puis son doctorat de musique à l’Université du Texas. Elle a également une maîtrise de composition de musique sacrée, diplôme décerné par le « Southern Baptist Theological Seminary ». Ses œuvres éditées comprennent dix livres de musique d’orgue. Son activité de concertiste est très importante.

Elle se produit à travers les États-Unis (Riverside Church, Mormon Tabernacle, série inaugurale de Crystal Cathedral), le Canada, le Mexique, l’Europe, le Japon.

Par ailleurs, Joyce Jones a été invitée comme soliste à deux reprises, en 1984 puis en 1986, lors du Congrès National de l’American Guild of Organists.