Archives pour la catégorie Organistes invités

Rie HIROE-LANG

Rie HIROE-LANGRie Hiroe-Lang est née à Tokyo en 1965.

Elle prend son premier cours de piano à l’âge de 4 ans. Plus tard, elle étudie cet instrument au Conservatoire de Tokyo où elle obtient son diplôme de Bachelor of Music en 1986.

Elle entreprend ensuite l’étude de l’orgue au Conservatoire Supérieur de Musique et des Beaux Arts de Tokyo et part en Allemagne au Conservatoire de Hanovre où elle reçoit le « Diplom Musikerin » en mars 1994. En 1995, elle achève ses études au Japon et reçoit le « Magister of Music », puis retourne en Allemagne pour y suivre l’enseignement du professeur Ludger Lohmann au Conservatoire de Stuttgart où elle conclut ses études par un examen-concert en mars 1998.

Rie Hiroe-Lang a participé avec succès à plusieurs concours où elle a reçu de nombreuses récompenses : Prix spécial de St Albans et Troisième Prix de Wiesbaden en 1993. Diplôme d’honneur en tant que Finaliste du « Printemps de Prague », Troisième Prix de Nuremberg (« Prix Pachelbel ») et Premier Prix d’Odense en 1994. Deuxième Prix de Spire en 1995. Prix d’encouragement et Prix Spécial de la MDR de Leipzig, Deuxième Prix de Musashino Tokyo en 1996 (le premier prix n’ayant pas été attribué), et Deuxième Prix aux Semaines Musicales de Bruges en 1997.

En 1998, elle remporte le Grand Prix d’Interprétation et le Prix du Public du Concours International d’Orgue de Chartres.

À ce titre elle se voit offrir 75 engagements tant en Europe (France, Grande-Bretagne, Allemagne, Luxembourg, Hollande, Slovaquie…) qu’aux États-Unis, Canada, Amérique du Sud, Afrique du Sud… Elle se produit par ailleurs régulièrement dans son pays d’origine, le Japon.

Walter HILLSMAN

Walter HILLSMANWalter HILLSMAN s’est distingué des deux côtés de l’Atlantique. À l’âge de dix-sept ans il gagnait une bourse pour quatre années d’études d’orgue, sous la direction d’Alexander McCURDY à l’Institut de Musique Curtis à Philadelphie. Un an plus tard, il était nommé organiste et maître de chœur à l’église Old Christ Church de Philadelphie, poste qu’il a tenu jusqu’à la fin de ses études dans cette ville.

En 1964, il était élu « organ scholar » de New College à l’Université d’Oxford. Il était le premier Américain à recevoir cette distinction aux Universités d’Oxford et de Cambridge. Pendant trois ans, il a étudié comme adjoint de David LUMSDEN à Oxford grâce à une bourse de la Keasbey Memorial Foundation, avant de poursuivre ses études pendant deux ans à Munich sous la direction du professeur Karl RICHTER en tant que boursier Fullbright. Il a continué ses études personnelles avec Marie-Claire ALAIN et Jean LANGLAIS.

Walter HILLSMAN est maître-ès-arts de l’Université d’Oxford, licencié en musique (B. Mus.) de l’Institut de Musique Curtis de Philadelphie et « Fellow » diplômé du Collège Royal d’organistes.

Walter HILLSMAN a donné des récitals d’orgue dans plusieurs églises célèbres (l’abbaye de Westminster, l’Abbaye de St Albans, Notre-Dame de Paris, la Cathédrale de Washington D.C., l’église St Thomas, Fifth Avenue, et la Cathédrale de St John the Divine, New York), dans des universités de réputation mondiale (Columbia, Edinbourg, Glasgow et Oxford) et aux Festivals de Musique (dont les Internationale Orgeltage Düsseldorf et le Festival de musique du nord du Pays de Galles). Il a donné des récitals radiodiffusés à Radio-France et à la B.B.C. et il a enregistré des disques en Angleterre chez Vista (VPS 1038) et en Allemagne chez Telduc (TST 66 21 311).

Actuellement il est professeur d’orgue à Trinity College of Music, Londres, chargé de cours à l’Université de Reading et organiste-titulaire de l’église St. Margaret, Oxford.

James HIGDON

James HIGDONJames Higdon est professeur à l’université du Kansas de la ville de Lawrence ; il y dirige également le département de musique d’orgue et musique sacrée. Diplômé du collège St. Olaf et de la Northwestern University, il est titulaire d’un doctorat d’art musical de la Eastman School of Music. Au cours de ses études, il a travaillé avec Edmond Ladouceur, Robert Kendall, Karel Paukert, David Craighead, et Catharine Crozier ainsi qu’avec Marie-Claire Alain.

James Higdon a enregistré de nombreuses œuvres : A Centennial Tribute (Pro Organo) de Dupré ; 2 CD (Arkay), enregistrés sur l’orgue Cavaillé-Coll de St-François-de-Sales à Lyon, dédiés à la musique d’orgue française et à Camille Saint-Saëns ; son enregistrement de l’œuvre complète de Jehan Alain est disponible chez RBW. Il a également réalisé deux enregistrements avec le chœur Kansas City Chorale (Nativitas et Alleluia : An American Hymnal, éditions Nimbus). Son plus récent CD Music from Sales Organ Recital Hall (DCD Records) est l’enregistrement du concert inaugural du nouvel orgue Wolff de la salle de concert de l’université du Kansas.

Ses tournées en Europe l’ont mené à Paris (Notre-Dame, La Madeleine et Saint-Étienne-du-Mont, et à la Cathédrale de Vienne). Il a donné des master classes en Allemagne et en Pologne ainsi qu’à Prague. Aux États-Unis il s’est récemment produit lors de 4 conventions régionales de l’American Guild of Organists. Il a réalisé 3 créations pour orgue, œuvres de compositeurs américains.

Il est le premier professeur d’art à avoir été honoré avec le prestigieux W.T. Kemper Fellowship pour l’excellente qualité de son enseignement : six de ses étudiants ont gagné des prix Fulbright et deux autres ont obtenu des bourses International Rotary Grants. Lors de nombreux concours internationaux d’orgue, James Higdon a fait partie du jury, plus récemment aux Calgary North American Finals (Atlanta), au concours d’Erfurt (Allemagne), à Biarritz au Prix André Marchal, aux Concours internationaux de la Ville de Paris et de Montréal ainsi qu’au Concours Taraverdiev à Moscou et Kaliningrad. En 2010, il est membre du jury au Concours International d’Orgue de Chartres.

James HIGDON - Chartres 2010

James HIGDON – Chartres 2010

Aude HEURTEMATTE

Aude HEURTEMATTEAude HEURTEMATTE s’est formée successivement auprès de Gaston LITAIZE, Jean BOYER et Odile BAILLEUX.
Elle a parallèlement étudié l’histoire de la musique, l’esthétique et l’analyse au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Aude HEURTEMATTE est professeur d’orgue au Conservatoire de Strasbourg.
Elle est par ailleurs, à Paris, titulaire de l’orgue historique des 17e et 18e siècles de l’église Saint-Gervais, instrument des Couperin pendant près de deux siècles. Elle est également titulaire, à Paris, de l’orgue de l’église des Billettes.

Elle mène une carrière de concertiste en France et à l’étranger, anime diverses académies consacrées notamment à la musique baroque française et est membre de jurys de concours internationaux  (Grand Prix de Chartres 2008).

Aude HEURTEMATTE - Chartres 2008

Aude HEURTEMATTE – Chartres 2008

Gerhard HERWIG

Gerhard HERWIGNé en 1912 à Nikolai, Haute-Silésie, Allemagne.

Chef de chœur allemand, Gerhard Herwig, a étudié la musique d’église à Breslau, à l’Universitätsmusiklehrer (Université de professeurs de musique) à Erlangen, et est devenu Kantor à temps plein à Berlin.

En 1948 Gerhard Herwig est nommé Stadtkantor (Cantor de la Ville) à Rothenburg.
De 1951 à 1978 il est directeur du Bachchor d’Essener ; en 1958, il est nommé directeur de la musique d’église, et prend sa retraite en 1978.

Puis, pendant de nombreuses années, il a donné des concerts d’orgue en Allemagne et à l’étranger.

Vera HERMANOVÁ

Vera HERMANOVAVera Hermanová étudia l’orgue à Brno et à Paris. Diplômée du conservatoire et de l’Académie Janácek de sa ville natale, elle compléta ses études à Paris avec Gaston Litaize et obtint le « Premier Prix à l’ Unanimité » au « Conservatoire National de Saint-Maur ». Elle suivit des « master classes » avec les meilleurs organistes européens (Gaston Litaize, Piet Kee, Ewald Kooiman, Guy Bovet, Lionel Rogg ). À l’Université de Brno elle soutint avec succès sa thèse de doctorat sur le sujet « Olivier Messiaen – héritier de la tradition française d’orgue ».

Pendant ses études universitaires elle fut lauréate de plusieurs concours d’orgue et commença sa carrière de soliste qui plus tard la conduisit dans la plupart des pays européens. Elle a joué dans plusieurs centres culturels – dont Prague, Paris, Vienne, Linz, Berlin, Munich, Hambourg, Dresde, Copenhague, Oslo, Lublana, Utrecht, Haarlem etc. Elle fut invitée par un grand nombre des principaux festivals d’orgue dans son pays et à l’étranger (Grande-Bretagne, Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Autriche, Suisse, Pologne, Italie).

Son large répertoire inclut la musique de la Renaissance, Bach et les principales œuvres romantiques jusqu’au vingtième siècle qui lui est particulièrement cher. Parallèlement à la musique tchèque, pour laquelle son intérêt est naturel, ses études à Paris firent naître une attention particulière pour la musique française de toutes les époques.

Le succès considérable de ses récitals lui a rapidement ouvert les portes des studios d’enregistrements radiophoniques et discographiques. Elle a enregistré un grand nombre d’émissions radiophoniques et treize disques de musique tchèque et française du 18ème au 20ème siècle pour SUPRAPHON, BONTON, PANTON et BMG. Deux CD de musiques contemporaines et historiques – le dernier enregistré sur quatre orgues historiques – lui ont valu le « Prix de la Fondation de musique tchèque » pour l’interprétation de musique classique.

Si Vera Hermanová se spécialise dans le récital en solo, elle aime la musique de chambre et tout spécialement avec les trompettistes, les clavecinistes, les chanteurs et les ensembles de cuivres.

http://hermanova.czweb.org/index-fr.html

Jean-Claude HENRY

Jean-Claude HENRYNé le 30 décembre 1934 à Paris, Jean-Claude Henry a effectué la plus grande partie de ses études musicales au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, auprès d’Henri Challan pour l’harmonie, de Noël Gallon pour le contrepoint et la fugue, de Rolande Falcinelli pour l’orgue et l’improvisation, d’Olivier Messiaen pour l’analyse et de Tony Aubin pour la composition. Après avoir remporté plusieurs premiers Prix : contrepoint en 1955, harmonie, fugue, orgue et improvisation l’année suivante, philosophie de la musique en 1959, il décroche un premier Second Grand Prix de Rome en 1960, avec un poème lyrique Cantate du Printemps, écrit sur un texte de Milosz. L’année suivante il épouse Fanou Cotron, pianiste et compositeur, second Grand Prix de Rome en 1959, qui lui donnera deux enfants.

Après un long service militaire qu’il termine comme sous-chef de musique, il décide de ne pas se représenter au Concours de Rome et devient le suppléant de Marcel Bitsch qui vient d’être nommé professeur de contrepoint et fugue au CNSM de Paris. En octobre 1963, il est nommé professeur de solfège dans ce même conservatoire, puis de contrepoint, cet art du mouvement, à partir d’octobre 1967. Il aura la chance, jusqu’à son départ en septembre 2000, d’enseigner l’écriture à un nombre important de remarquables musiciens qui par leurs dons, leur culture et la variété de leurs fortes personnalités, seront pour lui une source d’enrichissement musical et intellectuel incessant. Les analyses, chaque année plus nombreuses, qu’il réalise pour sa classe, un échange permanent entre enseignés et enseignant, le stimuleront dans sa carrière de professeur et le soutiendront dans un constant souci de renouvellement pédagogique.

Parallèlement à ses activités pédagogiques, Jean-Claude Henry donne un certain nombre de concerts d’orgue et écrit plusieurs pages pour cet instrument. C’est ainsi qu’à la demande de Gaston Litaize, pour la revue L’Organiste liturgique, il compose en 1961 Quatre pièces brèves sans pédale obligée : Pour un office funèbre, Pour un temps de pénitence, Pour un temps d’allégresse et Pour tous les temps ; à celle de Norbert Dufourcq, pour la revue Orgue et Liturgie : Prélude à l’Introït, Offertoire, Élévation, Communion et Postlude pour l’Office du Dimanche de Sexagésime qui seront publiés successivement dans cinq recueils entre 1961 et 1967 ; et en 1966, sur commande du Conservatoire de Paris un « morceau de concours » pour le concours d’orgue de 1967 : Chacone (éd. Leduc). Après un Mouvement pour saxhorn et piano (1972, éd. Leduc), il écrit une nouvelle œuvre pour orgue : Thalle (1973, éd. Leduc). Celle-ci, d’une écriture plus avancée esthétiquement sera à la fois vivement rejetée par certains organistes et vaillamment défendue par d’autres, au premier rang desquels il faut citer Loïc Mallié qui ne craindra pas d’inscrire cette composition au programme de plusieurs de ses concerts.

En tant qu’organiste, lauréat du Concours International d’orgue de Münich en 1959, Jean-Claude Henry est depuis 1957 titulaire de St-Nicolas-St-Marc de Ville-d’Avray, non loin de Versailles, où il à plaisir à jouer sur un orgue de 20 jeux répartis sur 2 claviers et un pédalier, construit par Abbey et réharmonisé par Pérou peu de temps avant son arrivée. En 1970 il succédait également à Raffi Ourgandjian à l’orgue Mutin de l’église Saint-Pierre de Neuilly-sur-Seine et pouvait ainsi donner sa pleine mesure. Cet orgue important de 52 jeux répartis sur 3 claviers et un pédalier, construit dans une église qui est la plus importante paroisse de Neuilly, était alors utilisé pour de nombreux offices. En outre, fait assez exceptionnel pour être souligné ici, le clergé a toujours su s’entourer de musiciens de grande valeur : Henri Letocart, René Meugé, Xavier Darasse, Raffi Ourgandjian, Jean-Claude Henry, Loïc Mallié. A partir de 1975, à la suite du décès prématuré de son épouse Fanou Cotron, pris par des responsabilités familiales (ses deux enfants, ont alors 10 et 12 ans) il demandait à Loïc Mallié, organiste, compositeur et improvisateur de grand talent, de devenir co-titulaire de l’orgue. Il continuait cependant de donner des concerts d’orgue et, après une période de silence de quelques années, reprenait le crayon. Parmi toutes ses œuvres citons celles récemment écrites : Benthos, pour orgue (Lemoine), Toccata pour orgue (Lemoine), Voies Intérieures pour violoncelle et piano (Billaudot), Prélude pour orgue (Billaudot, collection Panoramas), Stances pour cinq cuivres (inédit), Iorti pour violon, violoncelle et piano (Notissimo/Leduc) pour une commande du Conservatoire de Paris pour le bicentenaire, Reflet froid pour hautbois et piano (inédit), Etiouse pour percussion solo (inédit), Souffles pour violon, alto, violoncelle, flûte, clarinette/clarinette-basse et piano (commande de l’Ensemble « Les temps Modernes », Notissimo/Leduc), Traces pour piano (Lemoine, collection Ibanez), Anche, archet , marteaux, « conte pour un trio » pour saxophone ténor/soprano, violon et piano (Notissimo/Leduc), Trois Préludes… et une petite canzone pour orgue (La flûte de Sylphe, Hiver, Marimborg, Canzone), éditions musicales Jobert/Rubin, Fontaines obscures pour violon et piano (Musicare, Conservatoire de Nîmes, non distribué), Six courtes études pour orgue avec ou sans pédale : 1) Secondes, 2) Sixtes (ces deux sans pédale), 3) Tierces et quartes, 4) Scherzetto, 5) Chants mêlés, 6) Perpetuum mobile (Éditions IMD, diffusion Arpèges)…

Membre du Jury du Grand Prix de Chartres 1982.

En 1996, Jean-Claude Henry s’est remarié avec une de ses anciennes élèves, Rikako Watanabé, compositeur. Celle-ci, après avoir obtenu une Maîtrise ès arts de composition à l’Université de musique de Kunitachi à Tokyo, a suivi parallèlement l’enseignement des Conservatoires supérieurs de Lyon et de Paris et obtenu le « diplôme supérieur dans la discipline écriture » au CNSM de Lyon, ainsi que divers premiers prix à celui de Paris. Elle est l’auteur de plusieurs œuvres pour ensemble de percussions, pour orgue et pour différentes formations instrumentales, et en avril 2002 a été nommée sur concours professeur de formation musicale au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.

Fin musicien, pédagogue avisé et organiste talentueux, Jean-Claude Henry est aussi un homme chaleureux à l’écoute des autres. Les circonstances de la vie, ainsi que sa modestie, l’ont sans doute empêché de conquérir la célébrité, même si son œuvre d’une haute tenue est pleine de charme et si caractéristique de cette génération de musiciens de la fin du XXe siècle.

Denis Havard de la Montagne
www.musimem.com

(avec son aimable autorisation)

Noël HAZEBROUCQ

Noël HAZEBROUCQNoël HAZEBROUCQ est né à Paris en 1979.
Il présente un profil d’organiste original et créatif, tant par son don pour l’improvisation que par son parcours musical varié.

Il étudie l’orgue auprès de Marie-Louise LANGLAIS, Michelle LECLERC, et Marie-Claire ALAIN.

Improvisateur remarqué dès son entrée au conservatoire à Paris en 1995, il est orienté immédiatement dans la classe d’improvisation de Françoise LEVECHIN, puis entre au Conservatoire de Saint-Maur dans la classe de Thierry ESCAICH et conclue, en 2003, ses études d’improvisation avec mention « très bien » au CNSM de Lyon dans la classe de Loïc MALLIÉ et Pierre PINCEMAILLE .

Ses talents d’improvisateur sont récompensés aux concours internationaux de Chartres (second prix ex æquo ainsi que le prix du public), de Paris (il remporte le Grand Prix d’improvisation Pierre COCHEREAU) en 2004, et plus récemment de Biarritz (Grand Prix André MARCHAL et prix du public) en 2011.

Parallèlement à son cursus d’organiste, Noël HAZEBROUCQ étudie le piano, le contrepoint, l’harmonie, la musique ancienne, la formation musicale, le chant et la bombarde celte.

Il occupe successivement les postes de professeur de formation musicale au conservatoire du IXème arrondissement à Paris, professeur d’orgue au Conservatoire d’Harmonie de Sens, puis intègre l’orchestre d’harmonie militaire de Rennes, cette expérience lui donnant goût à la direction d’orchestre (qu’il étudie auprès de Claude KESMAECKER et auprès de Benjamin ZANDER), il prend la direction de l’orchestre symphonique de Laval (Mayenne).

Il fonde le concours international d’improvisation Joseph MERKLIN (en hommage au facteur d’orgues), dont il est le directeur artistique des sessions 2009 et 2013.

Organiste titulaire de l’Église Réformée des Batignolles à Paris et concertiste, Noël HAZEBROUCQ anime des master class d’improvisation en France et en Europe, et compte aujourd’hui parmi les improvisateurs incontournables de sa génération.

Noël HAZEBROUCQ - Chartres 2004

Noël HAZEBROUCQ – Chartres 2004

http://nh-music.fr/nh/Menu.html

Martin HASELBÖCK

Martin HASELBÖCKLe chef d’orchestre et organiste Martin Haselböck est présent de multiple manière dans la vie musicale internationale.

Après des études à Vienne et Paris, primé aux concours internationaux, il s’est très vite acquis une solide réputation de soliste et interprète, sous la direction de chefs d’orchestres tels que Abbado, Maazel, Muti et Stein, dont témoignent ses plus de 50 enregistrements en soliste.

De nombreux compositeurs renommés tels que Ernst Krenek, Alfred Schnittke et Cristóbal Halffter lui dédièrent des partitions de soliste, et de concert. Il est invité dans le monde entier, dans les plus hauts lieux de la musique. En 2005, il s’est produit en récitals d’orgue, notamment au Gewandhaus de Leipzig, au Disney Hall de Los Angeles et au Wiener Konzerthaus. Ses deux enregistrements de l’intégrale de l’œuvre pour orgue de Liszt ont été réalisés sur des orgues romantiques allemands (NCA). Sa fonction d’organiste de la cour de Vienne l’amena à travailler et à diriger intensément le grand répertoire de la musique d’église classique, ce qui le conduisit en 1986, à fonder l’ensemble de la Wiener Akademie. Avec son orchestre, Martin Haselböck organise tous les ans un cycle pour la Société des Amis de la Musique dans la grande salle du Musikverein de Vienne. Ses engagements le conduisirent depuis des années dans les hauts lieux de la musique en Europe, aux USA et au Japon.

En tant qu’artiste en résidence, il fut invité avec la Wiener Akademie à la Philharmonie de Köln, au Suntory Hall de Tokyo, et à la Mozartfest de Würzburg. Parmi les points-phare de la saison 2005, figurent un voyage en Asie avec la Messe en si mineur de Bach, ainsi que des concerts en Europe et aux USA. Près de 60 CDs sous la direction de Martin Haselböck, dans un répertoire s’étendant de Bach au XXe siècle, sont accessibles au public.

Bon nombre de ses enregistrements reçurent l’éloge des critiques, notamment le Prix des critiques de disque Allemands, le Diapason d’Or et le Prix hongrois Franz Liszt. Parmi les nouveautés parues en 2005 figurent les Sonates d’église de Mozart, la Messe en la b majeur de Schubert, le Stabat Mater de Pergolèse (Capriccio), ainsi que l’opéra de Georg de Benda: Il buon marito (CPO).

Depuis la saison 2005/06, Martin Haselböck est également directeur musical de l’orchestre baroque Musica Angelica de Los Angeles.

En tant que chef d’orchestre invité par les plus grands orchestres, il a, entre autres, dirigé en Europe les Wiener Symphoniker, le Gewandhausorchester, le Deutsche Symphonie Orchester de Berlin, la Desdner Philharmonie, les Orchestres Philharmoniques nationaux de Hongrie et de République Tchèque, l’Orchestre Philharmonique flamand, l’orchestre Giuseppe Verdi de Milan, et en Amérique du nord, le Los Angeles Philharmonic, le Philadelphia Orchestra, le Pittsburgh Symphony Orchestra, San Francisco, les Orchestres Symphoniques de Detroit et Toronto, ainsi que l’Orchestre de Chambre de Saint-Paul.

Sa spécialité est l’interprétation vivante des œuvres baroques et classiques. Haselböck débutera la saison prochaine avec les orchestres de Lyon, Paris, Madrid, Bilbao, Jerusalem, Essen et Brême. Avec les Hamburger Symphonikern, il vient d’enregistrer il y a peu de temps, des symphonies du compositeur romantique autrichien Johann von Herbeck.

Depuis ses débuts aux Händel-Festspielen de Gœttingen en 1986, Haselböck rencontre un grand succès de chef d’orchestre à l’opéra.

Il a ainsi dirigé les grands opéras de Mozart dans de nouvelles productions au Théâtre (Theater im Pfalzbau Ludwigshafen) pour la première fois en Allemagne, avec des instruments de musique d’époque. Son Don Giovanni remporta en 1991 le Mozart-Preis (Prix Mozart) de la ville de Prague. Depuis 2000, il a réalisé 12 productions d’opéras avec la Wiener Akademie pour le Festival de Salzbourg, les Wiener Festwochen, le Festival de Schwetzingen et le Wiener Schauspielhaus dont Radamisto de Händel et Die Feuersbrunst de Haydn. Il travaille depuis 2005 à de nouvelles représentations d’opéras de Mozart (Zaïde, La Finta Giardiniera) en collaboration avec le metteur en scène Brian Michaels.

En tant que directeur musical de nouvelles productions, Martin Haselböck travaillera avec les opéras de Cologne (Salieri : La Cifra) et Hambourg (Händel : Alcina et Radamisto).

http://www.haselboeck.org/jart/prj3/wak/haselboeck.jart?content-id=1275039074491&rel=de

Christina HARMON

Christina HARMONChristina HARMON obtint ses diplômes d’orgue à Oberlin College (Bachelor of Music, 1963), Southern Methodist University (Master of Music, 1965), puis son doctorat à la North Texas State University (1971-1973).

Elle compléta par ailleurs sa formation musicale au Mozarteum de Salzburg et à l’Union Theological Seminary de New-York.

Ses professeurs ont été notamment Robert Anderson, Robert Baker, Dale Peters, Guy Bovet. Actuellement, Christina Hermon est professeur d’orgue à Dallas Baptist University, et Eastfield College, et titulaire de l’orgue de Park Cities Baptist Church à Dallas, Texas.