Archives pour la catégorie Organistes invités

José Luis DE AQUINO

José Luis DE AQUINOOrganiste brésilien, né en 1963 à São Paulo, José Luis de Aquino s’est initié à la musique par l’étude du piano avant de découvrir l’orgue et d’obtenir sa licence. Il continua ses études musicales à l’université de Rio de Janeiro où il soutint sa maîtrise d’orgue autour de l’œuvre de César Franck. Il suivit, par ailleurs, à Paris, l’enseignement de Suzanne Chaisemartin pour l’interprétation de la musique d’orgue française.

Nommé organiste titulaire du Monastère Bénédictin de São Paulo en 1981. il a donné de nombreux récitals d’orgue au Brésil comme à l’étranger. En plus de ses activités de musique de chambre il a participé à d’importants festivals d’orgue internationaux au Brésil, Argentine, Uruguay, Chili, Pays-Bas, Hongrie, Allemagne, France, Italie, Espagne et Israël.

José Luis de Aquino est professeur d’orgue à l’Institut des Arts de l’Université d’État de São Paulo. Il a reçu de la Critique le « Prix de la Révélation » en 1986.

En 1991, il a enregistré au Monastère Bénédictin de São Paulo, le premier Disque Compact d’orgue du Brésil, intitulé ‘Passacaglia e Fuga » comprenant des œuvres de Bach, Liszt, Camin et Reger.

Il est directeur artistique du Festival International d’Orgue de São Bento qui a lieu chaque année à São Paulo depuis 1994. Le Festival a remporté dès sa première année le Grand Prix de la Critique.

László DEÁK

László DEAKLászló Deák est né en Hongrie en 1966.

Après des études de piano dès l’âge de 7 ans ans, il entre à 14 ans au Conservatoire Bela BARTOK de Budapest pour y étudier l’orgue. En 1986, il est admis à l’Académie Franz LISZT de Budapest où il se voit décerner les Premiers Prix de piano en 1991 et d’orgue en 1992.

En 1993, il reçoit le Second Prix du Concours international d’orgue « Franz Liszt » de Budapest, en 1994 le Second Prix d’Interprétation du Concours International d’Orgue de Chartres, en 1998 le Troisième Prix et le Prix spécial du concours de Pretoria (Afrique du Sud), le Premier Prix d’honneur à l’unanimité du concours de l’UFAM (Paris) et enfin en 1999 le Prix André Marchal du Concours international d’Orgue de Biarritz.

Il a en outre suivi les master classes de Marie-Claire Alain, Olivier Latry, Jacques Van Oortmerssen et travaillé l’improvisation avec Naji Hakim.

László Deák, tout en se consacrant à l’enseignement au Conservatoire de Budapest, donne des concerts en Hongrie et dans plusieurs autres pays d’Europe : France, Allemagne, Autriche, Italie, Roumanie etc… Il a réalisé deux C.D.

http://laszlodeak.hu/

Lynne DAVIS

Lynne DAVISLynne DAVIS, née dans le Michigan / USA, compte parmi les organistes les plus réputés sur le plan international. Après des études auprès de Robert Clark à l’université de Michigan elle y obtient son diplôme d’orgue avec les honneurs. Peu de temps après elle déménage en France pour des études auprès de Marie-Claire Alain. Elle se perfectionne également auprès de Jean Langlais, Maurice et Marie-Madeleine Duruflé, Édouard Souberbielle et d’autres grands organistes européens.
Pendant plus de trente ans Lynne Davis a fait de la France sa seconde patrie, mariée à l’éditeur français Pierre Firmin-Didot, créateur du Concours International d’Orgue de Chartres. Ensemble, le couple a joué un rôle majeur dans le monde de la musique d’orgue, initiant entre autres en 1992 l’exposition et les enregistrements  “Les Orgues de Paris”.

Lynne Davis a commencé sa carrière en remportant le Premier Prix du prestigieux concours international d’orgues St. Albans en Grande-Bretagne. Elle a été nommée ‘organiste officiel’ lors de 2 conventions nationales d’organistes aux USA, et compte parmi les jurés lors de nombreux concours ; elle donne des concerts, des master-classes et des conférences sur la littérature d’orgue en France et sur son histoire. Son expérience de vie et de travail en France lui confèrent le statut d’une autorité internationale pour tout le répertoire français d’orgue.

Titulaire du “Certificat d’Aptitude de Professeur d’Orgue” délivré par la République Française, elle a enseigné au Conservatoire de Clamart près de Paris, puis, entre 1997 et 2006 à Caen au Conservatoire National Régional de Normandie.
À l’automne 2006, elle est appelée au Kansas / USA en tant que professeur agréée d’orgues à l’université de musique de Wichita, tenant la chaire d’orgue de Robert L. Town. Elle est responsable du programme de la section orgue, mais aussi productrice du cycle de concerts d’orgue ‘Rie Bloomfield’, et elle donne tous les mois un récital d’une demi-heure dans le cadre de la série ‘Wednesdays in Wiedemann’ qu’elle a créée en 2007.

Les nombreux concerts donnés par Lynne Davis récoltent un écho enthousiaste de la part des critiques, tant en Europe qu’en Amérique du Nord. Ses enregistrements incluent des CD, des retransmissions à la radio et des concerts, en particulier sur l’orgue de la cathédrale de Chartres, où son disque « Musique pour Cathédrales » a remporté 5 Diapasons. Son CD ‘Lynne Davis en Concert’ a été enregistré en Normandie sur un instrument mondialement réputé, le grand- orgue Cavaillé-Coll de l’église St. Étienne à Caen. Son CD le plus récent ‘Lynne Davis at the Marcussen organ in Wiedemann Hall’ a été enregistré sur l’orgue de l’Université d’État de Wichita.

En 2011, Lynne Davis a reçu le prix ‘Excellence in Creativity Award’ de l’Université d’État de Wichita. Suite à l’immense succès du festival qu’elle a organisé à son université, dédié à Jehan Alain pour le 100ème anniversaire de sa naissance, elle a été élevée, en tant que citoyenne française, au rang prestigieux de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres attribué par le Ministère de la Culture et de la Communication en 2012. En 2013, elle a reçu des mains du maire Carl Brewer la médaille de la ville de Wichita.

Lynne DAVIS - Chartres 2006

Lynne DAVIS – Chartres 2006

http://lynnedavis.net/wp/

Edward A. DAVEY

Organiste originaire d’ Afrique du sud. Participe au Festival International de Chartres 1975.

Raymond DAVELUY

Raymond DAVELUYDaveluy, (Joseph Eugène) Raymond (-Marie). Organiste, compositeur, administrateur, pédagogue (Victoriaville, Québec, 23 décembre 1926). En 1937, il commença ses études musicales avec son père, Lucien Daveluy, organiste et chef de musique à Victoriaville. Plus tard, il étudia à Montréal avec Gabriel Cusson (1939-46, matières théoriques) et Conrad Letendre (1942-48, orgue). En 1948, il obtint le Prix d’Europe et poursuivit ses études d’orgue à New York avec Hugh Giles.

Depuis 1946, il donne des récitals au Canada, aux États-Unis et en Europe. Jean Vallerand notait dans Le Devoir (Montréal, 24 février 1953) : « J’admire évidemment la netteté de son jeu, la précision de son legato, la luminosité de son style contrapuntique, son intelligente fidélité au style des œuvres qu’il exécute, sa documentation musicologique qui se traduit par des tempo bien choisis et des registrations logiques ». Lors d’un concert donné en 1951, il interpréta des pièces canadiennes d’ Arthur Letondal, Amédée Tremblay et Conrad Letendre.

En 1959, il fut le premier organiste nord-américain à être invité au concours d’improvisation international à Haarlem, Pays-Bas, dont il fut lauréat. En 1975, il joua la Symphonie n 3 de Saint-Saëns avec l’OSM. Il a participé à plusieurs festivals notamment en Belgique, en Suisse, en France, en Autriche, en Angleterre et en Allemagne. Il joua aussi au Royal Festival Hall de Londres et au congrès international organisé par l’American Guild of Organists à Philadelphie (1977), à Tokyo et à Séoul (1979), à l’église Notre-Dame de Paris (1986) et au congrès international des organistes à Cambridge (1987). D’abord organiste à Montréal aux églises Saint-Jean-Baptiste (1946-51), Immaculée-Conception (1951-54) et Saint-Sixte (1954-59), il devint titulaire des grandes orgues de l’oratoire Saint-Joseph à Montréal (1960 -). Il a joué régulièrement pour la radio de la SRC à « Récital d’orgue » et pour la société Pro Organo dont il a donné le premier concert. De plus, il a développé des dons remarquables d’improvisateur : « M. Daveluy s’est adonné à une spectaculaire improvisation, pleine de contrastes et d’harmonies étranges » (Gilles Potvin, La Presse, Montréal, 8 août 1968).

Dans l’enseignement et l’administration, Daveluy a aussi joué un rôle important : il a donné des cours d’orgue et de matières théoriques au CMM (1957-60, 1978-88), d’orgue et d’harmonie au Cons. de Trois-Rivières (1966-67) et il enseigne l’orgue à l’occasion à l’Université McGill (1966 -). Il fut président de l’AMQ (1965-71), directeur adjoint du CMM (1967-70), directeur du Conservatoire de Trois-Rivières (1970-74) puis directeur du CMM (1974-78). Pierre-Yves Asselin, Paul Crawford, Mireille Lagacé, Lucienne L’Heureux-Arel et Rachel Laurin furent parmi ses élèves. Daveluy fit partie du jury aux concours internationaux d’orgue à London, Ontario (1967), Munich (1971), Philadelphie (1977), Saint Albans, Angleterre (1979, 1983, 1985), et Chartres (1986).

En 1980, Daveluy a été nommé membre de l’Ordre du Canada. Il est compositeur agréé du Centre de musique canadienne. Certains de ses documents personnels sont conservés dans le fonds Famille Daveluy à l’UQTR. Il est le frère de Marie Daveluy et il a épousé la pianiste Hilda Metcalfe. Son grand-père, Adolphe Daveluy, fonda Daveluyville, près de Trois-Rivières.

Xavier DARASSE

Xavier DARASSEXavier Darasse naît, à Toulouse, le 3 septembre 1934, dans une famille de musiciens. Sa mère, Renée Darasse-Laroyenne, élève de Marcel Dupré, est organiste de la Cathédrale Saint-Étienne. Son père, Joseph Darasse, est organiste amateur, et son oncle, Monseigneur Louis Ollier, est Maître de Chapelle de la Cathédrale.

Il commence à 5 ans l’étude du piano, qu’il poursuivra, sur les conseils de Marcel Dupré, ami de la famille, jusqu’à 18 ans. Marguerite Long, l’ayant entendu, lui conseille d’entrer au Conservatoire et de se consacrer à la musique. Il s’inscrit au Conservatoire de Toulouse où il obtient les premiers prix de solfège, d’harmonie et de piano en 1950.

Âgé de 16 ans, il se rend à Paris afin de continuer ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique. Il y suit la classe d’harmonie de Maurice Duruflé où il obtient un premier prix en 1954, puis l’année suivante les premiers prix de contrepoint et de fugue dans la classe de Simone Plé-Caussade. Après avoir suivi les cours de Rolande Falcinelli, il décroche, en 1959, les premiers prix d’orgue et d’improvisation. S’ajoutent à ces diplômes, en 1965, les premiers prix de composition et d’analyse musicale, dans les classes respectives de Jean Rivier et d’Olivier Messiaen.

Nommé titulaire des grandes-orgues de Saint-Pierre de Neuilly, en 1962, il est également producteur d’émissions sur France Musique, activité qu’il poursuivra jusqu’en 1975.

En 1963, la société des  » Amis de l’Orgue  » lui décerne un premier prix de virtuosité. Il est nommé professeur à Angers, et commence une carrière de concertiste qui le mènera dans le monde entier. Dans un souci d’ouverture, il se tourne vers le passé et étudie avec ferveur les traités des Maîtres anciens, tout en jouant des œuvres contemporaines qu’il présente en création dans les festivals « d’avant-garde ».

Il obtient, l’année suivante, en 1964, le Premier-Second Grand Prix de Rome. En 1965, il se voit attribuer le Prix Rameau. Il s’établit à Toulouse où il crée la classe d’orgue du Conservatoire National de Région. En 1966, il obtient le Premier Prix d’exécution et improvisation des  » Amis de l’Orgue « . Dès 1967, et jusqu’en 1973, Xavier Darasse est Directeur Musical du Centre Culturel de Toulouse.

Le 30 octobre 1968, il est nommé par André Malraux, Membre de la 5ème section, « orgues historiques » de la Commission Supérieure des Monuments Historiques.

En 1969, l’Académie Charles-Cros lui décerne un grand prix du disque pour son enregistrement de la Messe du 3ème ton d’André Raison et des 5 fugues de Jean-Henri d’Anglebert. Cette même année, il compose « Espace », ballet commandé par le festival « Messidor » de Toulouse pour célébrer le lancement de l’avion « Concorde ».
En 1970 , il compose son premier Organum.
Il participe dès lors à d’innombrables académies d’été, master-classes, jurys (Membre du Jury du Grand Prix de Chartres 1973), tout en donnant de nombreux concerts, laissant partout l’image d’un homme sympathique et plein d’humour. Académies d’été à Saint-Maximin du Var (1971 et 1972), Saint-Hubert (Belgique 1973 et 1974), Saintes (1974 et 1975), Saint-Dié (1976), aux U.S.A. (1978), Internationale Studienwoche Sinzing en Allemagne (1981 – 1983), à Haarlem (Pays-Bas, 1982, 1984 et 1985), master-classes au Japon (1984 et 1985), au Luxembourg (1985), à Toulouse… 50 concerts au U.S.A. (1974 à 1976), concerts en Allemagne, en Autriche, au Canada, en Italie, aux Pays-Bas, en Suisse, etc… Membre de Jury à Bruges, Chartres, Paris, Nimègue, Haarlem, Nuremberg, Tokyo, Dublin… Il participe au Festival d’automne de Varsovie, festival des Flandres, Liège Anvers, Bruxelles, Nimègue, Haarlem, Loyola, Mahon (Espagne), Royan, Aix-en-provence, Avignon, Saint-Donnet, Bordeaux, Metz, Prades, Festival Estival de Paris, Festival de Musique Sacrée (Paris), Toulouse…).

Le mercredi 6 octobre 1976, après un concert à la Cathédrale de Condom, Xavier Darasse s’endort au volant de son véhicule : son bras est sectionné dans l’accident. Malgré une greffe réussie, il ne pourra plus jouer de l’orgue. Il se tourne alors vers la composition, sans délaisser pour autant l’enseignement ; ainsi le catalogue de ses œuvres s’allonge d’une ou de deux pièces par an.

En 1980, l’Institut de France lui décerne le Prix de Musique de l’Académie des Beaux-Arts.
En 1981, il est fait Chevalier de l’Ordre National du Mérite.
Il est nommé, en 1985, Professeur de la classe d’orgue du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon. En 1989, il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur.
Il est nommé, en 1991, Directeur du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
En 1992, il reçoit la Médaille d’Or de la Ville de Toulouse.
Il décède des suites d’un cancer, le 24 novembre 1992.

http://www.toulouse-les-orgues.org/le-festival/programme-2012/xavier-darasse-un-musicien-du-xxe.html

DANIEL-LESUR

DANIEL-LESURDaniel-Lesur (de son vrai nom : Daniel-Jean-Yves Lesur) naquit, en 1908 dans un milieu familial acquis à la musique.

Au Conservatoire de Paris, où il entra à l’âge de onze ans, il étudia avec Jean Gallon (harmonie) et Georges Caussade (fugue). Toutefois, c’est en dehors de cette institution qu’il rencontra son maître le plus influent, Charles Tournemire (avec lui, sa mère, Alice Thiboust, organiste, avait jadis étudié la composition et l’orgue). Âgé de dix-neuf ans, il en devint le suppléant aux orgues Cavaillé-Coll – jadis tenues par César Franck – de l’église Sainte-Clotilde à Paris.

En 1935, il commença à enseigner le contrepoint à la Schola cantorum de Paris. L’année suivante, il fonda, avec Yves Baudrier, André Jolivet et Olivier Messiaen, le Groupe Jeune France, qui aspira à retrouver l’élan spirituel de la musique primordiale et à réhumaniser l’art en tournant le dos au néo-classicisme mondain alors en vogue.

Membre du Jury du Grand Prix de Chartres 1973.

Après la Seconde guerre mondiale, il occupa des postes éminents à la Radio Télévision Française, à la Schola Cantorum de Paris (il la dirigea entre 1957 et 1962), et au Ministère de la Culture. Il mourut en 2002.

Daniel-Lesur partagea bien des points avec Olivier Messiaen, qu’il avait rencontré à douze ans sur les bancs du Conservatoire de Paris et qu’il allait fraternellement côtoyer jusqu’à l’Institut de France, où tous deux allaient être élus : des enseignants communs ; la forte empreinte de Tournemire ; une spiritualité effusive ; l’orgue comme laboratoire de création ; et le monodique plain-chant comme idéal de la modalité.

Daniel-Lesur a composé une œuvre importante dans laquelle tous les genres sont représentés, de l’opéra à la musique d’orchestre, en passant par la musique de chambre.

Thomas DAHL

Thomas DAHLDepuis 1996, Thomas Dahl est Directeur de la Musique et organiste titulaire de l’église St Pierre de Hambourg. il est par ailleurs chef de du choeur Bach de Hambourg et du Collegium Musicum qui se produisent régulièrement pendant le Festival d’orgue qui se déroule chaque été depuis 2008.

Né à Tönning, en Allemagne du Nord, où il débute ses études musicales, il poursuit à Hambourg sa formation en orgue, composition, pédagogie et musicologie puis à Stuttgart, Paris et Chicago. Il a été l’élève de Heinz Wunderlich, Jon Laukwik, Daniel Roth et a suivi les conseils de Wolgang Rubsam et Jean Guillou.

Lauréat de concours internationaux en interprétation et improvisation il donne des concerts en Europe, aux Etats-Unis, au Japon ainsi qu’en Égypte. Il a joué sur de nombreux orgues réputés et des festivals prestigieux (Notre-Dame de Paris, Westminster Abbey, Philharmonie de Moscou) et a donné des malter classes tant en Europe qu’aux États-Unis. Il interprète avec bonheur de nombreux répertoires (de Bach à Jean Guillou) et s’adonne avec enthousiasme à l’art de l’improvisation.

Thomas DAHL - Chartres 2010

Thomas DAHL – Chartres 2010

http://www.sankt-petri.de/kirchenmusik/kantoren.html

Matt CURLEE

Matt CURLEEÀ la fois interprète, compositeur et éducateur, Matt Curlee est membre de la faculté du département de théorie musicale de l’Eastman School of Music depuis 2007. Défenseur et fervent praticien de l’improvisation musicale, il s’intéresse particulièrement aux interactions oreille-cerveau et aux processus intuitifs qui unifient la composition, l’improvisation et l’interprétation. Ce domaine de recherche a directement alimenté son travail à Eastman, où il a conçu un programme de compétences avancées pour le programme de premier cycle spécialisé. Depuis, il a étendu et adapté la méthode à d’autres populations d’étudiants – les étudiants de premier cycle et ceux qui poursuivent des études supérieures en direction d’orchestre.

En tant que compositeur, ses travaux récents ont porté sur l’interaction entre la physique théorique et expérimentale moderne et les arts. Parmi ces projets, Histories est un ensemble continu de collaborations entre le compositeur Matt Curlee et la physicienne Regina Demina, qui explore les récits fondamentaux, à différentes échelles, qui forment le tissu de la réalité. Parmi les commandes récentes, citons une nouvelle musique pour la saison 2016-17 de l’Eastman Percussion Ensemble, une œuvre créée et enregistrée par le percussionniste Michael Burritt avec l’United States Air Force Band en 2018, une musique pour le Strong National Museum of Play, une pièce pour le RPS Collective, un trio de saxophones, de pianos et de percussions à la pointe de la technologie, et un ensemble d’arrangements célébrant le 40e anniversaire de la sortie de Songs in the Key of Life de Stevie Wonder.

En 1996, à l’âge de 19 ans, Matt Curlee est l’un des plus jeunes organistes à avoir remporté le prestigieux Grand Prix de Chartres. Après plusieurs années de tournées aux États-Unis et en Europe, d’apparitions avec des orchestres, de performances inaugurales sur de nouveaux instruments, et deux sorties en tant qu’artiste solo, il a commencé à graviter vers des collaborations artistiques. En 2002, avec quatre autres anciens élèves d’Eastman, il a fondé Neos, un ensemble de chambre de jazz contemporain construit autour de l’orgue à tuyaux. Neos a fait des tournées et des enregistrements pendant plusieurs années, Matt Curlee en étant le directeur artistique et le principal compositeur, et a mis en place un programme de commande qui a généré de nouvelles musiques de compositeurs du monde entier. Originaire de Greensboro, en Caroline du Nord, Matt Curlee vit à Rochester, dans l’État de New York, depuis 1994. Il est titulaire de deux diplômes et d’un certificat d’interprète d’Eastman.

 

Catharine CROZIER

Catharine CROZIERCatharine Crozier est née à Hobart, Oklahoma le 18 janvier 1914.

Enfant, elle étudie le violon, le piano et l’orgue, en faisant sa première apparition publique au piano à l’âge de six ans. Elle a obtenu un BM de l’Eastman School of Music, où elle a étudié avec Harold Gleason, qu’elle épousera plus tard. En 1939, elle a rejoint la faculté de l’orgue et en 1953, a été nommée directeur du département. Deux ans plus tard, elle a rejoint la faculté de Rollins College à Winter Park, Floride, où elle est restée jusqu’en 1969, tout en étant organiste de la chapelle du mémorial de Beyoncé.

Sa carrière de concertiste a débuté en 1942, après ses débuts à la Cathédrale nationale de Washington DC. Par la suite, elle donne des concerts dans toute l’Amérique du Nord et en Europe. Mme Crozier a été l’un des trois organistes invités à jouer le récital inaugural au Avery Fisher Hall du Lincoln Center en 1962 et elle a été engagée pour un récital solo en 1964. En 1976, elle a inauguré l’orgue Kuhn au Alice Tully Hall.

Le chapitre de la ville de New York de l’American Guild of Organists la nomme interprète Internationale de l’année en 1979 ; elle reçoit des doctorats du Smith College, du Baldwin-Wallace College, de l’Université du sud du Colorado et de l’Illinois College. La Eastman School lui décerne un doctorat honoraire Musical en Arts en 2000.

Mme Crozier a co-édité plusieurs éditions de la méthode d’orgue écrite par son mari, tout d’abord publiée en 1937, considérée par la suite comme « outil essentiel » pour les étudiants de l’instrument. Après la mort son mari, Mme Crozier édite les septième et huitième éditions, en 1987 et 1995.

En 1993, Mme Crozier s’installe à Portland (Oregon), où elle est artiste en résidence à la cathédrale de la Trinité jusqu’au début de 2003. Comme artiste en résidence, elle joue fréquemment des voluntaries sur l’orgue de services, donne des récitals solo et continue à enseigner. Ses interprétations récentes ont été diffusées à la Radio publique Oregon et en 2001;  elle est une artiste-vedette sur la télévision publique Oregon Oregon Art Beat. Connue pour son interprétation définitive des œuvres pour orgue de Ned Rorem et Leo Sowerby, elle a réalisé au cours des vingt dernières années de sa vie l’intégrale pour orgue de ces deux compositeurs.

À l’occasion de ses 75e et 80e  anniversaires, elle interprète des récitals solo de mémoire à la cathédrale de cristal de Garden Grove, CA ; son récital de 85ème anniversaire a été joué à la First Congregational Church de Los Angeles. Récemment, l’American Guild of Organists a commencé à compiler une série d’archives vidéo des grands organistes ; Catharine Crozier a fait l’objet de The Master Series, Vol. I

Le vendredi 19 septembre 2003 à l’âge de 89 ans, Catharine Crozier est décédée de complications d’une pneumonie suite à un grave accident vasculaire cérébral.