Pavel ČERNÝ est né à Prague en 1970.
Dès l’âge de 5 ans, il étudie le piano avant de se tourner résolument vers l’orgue à 15 ans, où il entre au Conservatoire de sa ville natale. Il y obtient plusieurs prix.

Il participe ensuite aux master-classes de grands maîtres, tant dans son pays qu’en Allemagne, tout en se présentant à de nombreux concours internationaux dont il obtiendra les plus hautes récompenses : Premier Prix et diplôme d’improvisation en 1990 au Concours des jeunes organistes à OPAVA (République tchèque) – 1er Grand Prix des Concours internationaux de Ljubljana (Slovénie) et du « Printemps de Prague » en 1994 (République tchèque).

Pavel ČERNÝ s’est produit en concerts en République tchèque (notamment avec la célèbre Philharmonie et au Printemps de Prague), en Pologne, Autriche, Allemagne, France (Festival International de Chartres 1995), Espagne…

Il a réalisé plusieurs enregistrements pour la radio, la télévision ainsi qu’un CD.

Evencio Castellanos Yumar (3 mai 1915 – 16 mars 1984). Pianiste, organiste et musicien classique vénézuélien.

Né au village de Cúa, état de Miranda, fils de Pablo Castellanos et Matilde Yumar, il commence sa formation musicale avec son père qui était organiste et maître de chapelle à l’église de Nuestra Señora del Rosario.

En 1938, il entre à l’école supérieure de musique de Caracas (aujourd’hui appelé « José Angel Lamas »), et reçoit l’enseignement de Pardo Soublette, Carlos Áñez, Juan Bautista Plaza et Vicente Emilio Sojo.

Le 4 juillet 1944, il est diplômé comme professeur et compositeur et fait partie de la première génération d’étudiants Vicente Emilio Sojo´s, dont les compositions sont orientées par la tendance nationaliste. En 1946, il devient directeur du chœur universitaire de l’Université centrale du Vénézuela, pour lequel il compose l’hymne de l’Université, fondée sur les paroles de Luis Pastori et Tomás Alfaro Calatrava.

Entre août 1947 à septembre 1949, il reçoit une bourse d’études à New York, étudie le piano avec Carlos Buhler. À son retour au Vénézuela, il devient membre de la chorale de la cathédrale de Caracas, organiste et maître de chapelle. En outre, il est membre de l’Orphéon Lamas et instrumentiste de l’Orchestre symphonique du Vénézuela.

Professeur de piano (1938-1947), professeur de composition musicale (1957-1964) et directeur de l’école supérieure de musique (1965-1972). Vice-Président du Conseil d’administration de l’Orchestre symphonique de Vénézuela (1950-1951 et 1959), membre du Conseil supérieur consultatif de l’orchestre, Président de l’ Association Vénézuelienne des auteurs et compositeurs (1958-1959), directeur-fondateur du Collegium Musicum de Caracas, directeur de l’Orchestre des étudiants de l’Université centrale du Vénézuela (1969) et directeur de l’orchestre expérimental de l’Orchestre symphonique du Vénézuela, dont il dirige le concert inaugural le 15 mai 1970.

Participe au Festival International d’orgue de Chartres en 1976.

De 1979 à 1984, il est conseiller de l’Institut latino-américain d’études musicales. Tout au long de sa carrière musicale, Castellanos a obtenu plusieurs prix et reconnaissances, tels que le Teresa Carreño Prize, par l’Athenaeum de Caracas pour son hommage à Teresa Carreño en 1952, le prix National de musique, pour son poème symphonique Santa Cruz de Pacairigua en 1954 et le prix National de musique pour l’oratorio Tirano Aguirre en 1962.

Castellanos est mort à Caracas le 16 mars 1984 à l’âge de 68 ans.

http://www.naxos.com/person/Evencio__Castellanos/118478.htm

Sophie-Véronique CAUCHEFER-CHOPLIN est issue d’une famille de musiciens qui lui enseigne le piano dès son plus jeune âge. Après des études musicales (piano, orgue et harmonie) à l’École Nationale de Musique du Mans couronnées par le prix du Ministère de la Culture en 1980, elle entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Rolande Falcinelli où elle obtient un Premier Prix d’orgue et un Premier Prix d’improvisation ainsi que les prix d’harmonie, de fugue et de contrepoint (classes de Jean Lemaire, Michel Merlet et Jean-Claude Henry).

Nommée titulaire du grand-orgue de Saint Jean-Baptiste de la Salle à Paris en 1983, Sophie-Véronique CAUCHEFER-CHOPLIN est également titulaire adjointe du grand-orgue de Saint Sulpice à Paris depuis 1985. En 1990, elle se perfectionne avec Loïc Mallié et reçoit le second prix d’improvisation (elle fut la première femme) du Concours International d’Orgue de Chartres.

Sophie-Véronique CAUCHEFER-CHOPLIN poursuit une brillante carrière de concertiste (en soliste, avec instrument et avec orchestre) en France et à l’étranger, donnant fréquemment des récitals en Europe, aux États-Unis, au Canada, en Russie, au Japon, en Islande, Singapour et en Chine. Considérée par ses pairs comme l’une des meilleures improvisatrices de sa génération, elle se produit également dans le cadre de concerts « orgue et récitant » notamment avec Michael Lonsdale, Marcel Maréchal, Jean-Michel Dhermay, Brigitte Fossey.

Sa sensibilité à l’improvisation l’amène à donner des master-classes tant en France qu’à l’étranger notamment pour l’American Guild of Organists ainsi qu’à animer des académies (Londres, Biarritz, etc.). Elle est également régulièrement sollicitée dans les jurys de concours nationaux et internationaux.
Elle vient d’être nommée Professeur d’orgue en interprétation et improvisation au Royal College of Music de Londres.

Ses enregistrements, qui comprennent des œuvres depuis Bach jusqu’aux compositeurs contemporains (Grünenwald, Roth, etc.) et des improvisations, ont reçu les louanges de la presse spécialisée.

Sophie-Véronique CAUCHEFER-CHOPLIN – Chartres 2013

http://caucheferchoplin.com/

Né en 1964 à Paris, Yves Castagnet a effectué ses études musicales au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, dans les classes d’orgue, d’harmonie, de contrepoint, de fugue, d’orchestration et d’improvisation. Ces études ont été récompensées par plusieurs premiers prix, au nombre desquels un premier prix d’orgue en 1985.
En 1988, il remporte le grand prix d’interprétation du Concours international de Chartres et commence alors une carrière de soliste qui lui permet de se produire régulièrement en France comme à l’étranger (Grande-Bretagne, États-Unis, Allemagne, Italie, Espagne, Portugal, Suède, Hongrie, République tchèque).

Parallèlement à ses activités de soliste, Yves Castagnet consacre une très grande part de son temps au métier d’organiste liturgique. Il est depuis 1988 titulaire de l’orgue de chœur de la cathédrale Notre-Dame de Paris, où il accompagne quotidiennement les offices chantés par la Maîtrise de la cathédrale.
À la fois récitaliste et continuiste, Yves Castagnet est très attaché à l’accompagnement des chanteurs. Dans le cadre de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, il enseigne l’interprétation aux chanteurs du chœur d’adultes, dont il accompagne régulièrement les productions en concert. Il est également invité par d’autres formations, comme le Concert d’Astrée (Emmanuelle Haïm), le Chœur de Radio France ou le Chœur de l’université Paris-Sorbonne.

Yves Castagnet a déjà enregistré cinq disques, tous salués par les plus hautes récompenses des revues spécialisées : Dupré (Symphonie-Passion et Évocation) et Vierne (Symphonies n° 1 et 2) aux grandes orgues de l’abbatiale Saint-Ouen de Rouen, chez Sony ; Mendelssohn (les six sonates) aux grandes orgues de l’église de Masevaux et Duruflé (Requiem) aux grandes orgues et avec la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, chez BMG ; un album Liszt, Reubke, Schumann, Mendelssohn aux grandes orgues de l’église de la Madeleine (Paris) chez MKI. Fin 2005, il a publié chez Intrada un disque d’œuvres de Dupré aux grandes orgues de Notre-Dame, (Le Chemin de la Croix / Deuxième Symphonie, en ut dièse mineur).

http://www.notredamedeparis.fr/Yves-CASTAGNET

Né en 1989, David CASSAN débute ses études musicales aux conservatoires de Caen (classe d’Erwan Le Prado), d’Issy-les-Moulineaux ainsi qu’à l’école de musique de Saint-Germain- en-Laye.
Il a obtenu un premier prix d’improvisation à l’orgue dans la classe de Pierre Pincemaille au conservatoire de Saint-Maur-des-Fossés.

David Cassan poursuit ses études auprès de Thierry Escaich, Cyril Lehn, Pierre Pincemaille, Alain Mabit, Olivier Trachier, Philippe Lefebvre, Laszlo Fassang, Louis-Marie Vigne François Espinasse, Liesbeth Schlumberger et Jean-François Zygel aux Conservatoires Nationaux Supérieurs de Musique de Paris et de Lyon où il a obtenu les prix d’orgue, d’improvisation, d’harmonie, de contrepoint, de polyphonie Renaissance, de fugue et forme, écriture XXème siècle et de chant grégorien.
Il est aussi titulaire d’une licence de musicologie obtenue à l’université de la Sorbonne Paris IV.
 Au cours de diverses masters classes, David Cassan a bénéficié de l’enseignement de nombreux grands noms de l’orgue, tels qu’Olivier Latry, Jean-Pierre Leguay, Lorenzo Ghielmi, Henry-Franck Beaupérin, Marie-Louise Langlais, Lynne Davis, Jean Guillou…
En 2011, il devient l’organiste du Chœur Symphonique de Paris.

Il développe aujourd’hui une carrière de soliste et d’accompagnateur qui l’a amené à se produire en compagnie d’ensembles et d’artistes de renom (Didier Sandre, Jean-Loup Chrétien, Orchestre National de Lyon, Capitole de Toulouse, Quatuor Girard, Romain Le Leu…) et ce dans de nombreux lieux en France et à l’étranger (Allemagne, Angleterre, Espagne, Uruguay, Pays-Bas, Irlande, Luxembourg, Belgique, Italie, Suisse…).
Passionné de cinéma muet, David Cassan se produit également lors de ciné-concerts aussi bien dans des églises à l’orgue que dans des cinémas prestigieux au piano (Cinémathèque de Paris, Auditorium de Lyon, Le Balzac, Fondation Pathé Jérôme Seydoux, Forum des images…).

Artiste reconnu, David Cassan est détenteur de nombreuses récompenses et distinctions faisant de lui l’un des organistes les plus titrés de sa génération : il a remporté les 1er prix aux Concours Internationaux Pierre Pincemaille (France), André Marchal (France), Boëllmann-Gigout (France), Merklin (France), Haarlem (Pays-Bas), Westfalen Impro 5 (Allemagne), Schwäbisch Gmünd (Allemagne), St Albans (Angleterre) ainsi que le Grand Prix International Jean-Louis Florentz de l’Académie des Beaux Arts (France). Il a également été primé au Concours International de Dudelange (Luxembourg).
En septembre 2016, il remporte ex aequo le « Grand Prix de Chartres » Improvisation.

David Cassan est actuellement organiste titulaire du grand orgue de l’Oratoire du Louvre à Paris (1er arr).
Il est également professeur d’orgue et d’improvisation au CRR de Nancy.

David CASSAN – Chartres 2014 – Église St Aignan

Né en 1949 à Lyon, où il décède le 17 avril 1992.

Initié à l’orgue par Adrien Rougier avant d’étudier au Conservatoire de Lyon où il est l’élève de Louis Robillard pour l’orgue et de Ch. Montaland pour l’harmonie.
À Paris il suit l’enseignement de Suzanne Chaisemartin à l’École normale de musique, où il obtient la licence de concert en 1975, puis travaille avec Jean Langlais avant d’entrer dans les classes de Rolande Falcinelli (orgue) et de Pierre Lantier (écriture) au Conservatoire national supérieur.

Conservateur de l’orgue de l’auditorium Maurice-Ravel de Lyon, il a enseigné au Conservatoire national supérieur de Lyon (1979-1992).

Titulaire de l’orgue de Sainte-Croix à Lyon puis du sanctuaire de Saint-Bonaventure à la suite de Marcel Paponaud.

Concertiste international, se produisant fréquemment aux États-Unis et au Japon, il donnait néanmoins beaucoup d’importance à ses fonctions d’organiste liturgiste, très attaché au répertoire sacré. Passionné par la facture d’orgue, préférant les instruments qui ont du caractère, enrichissant ainsi ceux qui les touchent, il s’intéressait plus particulièrement aux orgues du Sud-Ouest de la France et aux compositeurs du début du XVIIe siècle (Titelouze, Frescobaldi, Sweelinck, Correa de Arauxo) considérant que ce fut l’âge d’or des polyphonies écrites pour l’orgue.

Né à Sidi-Bel-Abbès (Algérie) le 4 octobre 1948, où son père Noël Boyer, ancien élève d’André Marchal et de Jean Langlais, tenait l’orgue de la cathédrale Saint-Vincent et enseignait le piano et le violon au Conservatoire de cette ville, Jean Boyer reçut ses premières leçons de musique de la part de ses parents, sa mère étant également organiste. Désirant très jeune devenir organiste à l’image de ses père et mère, il étudia l’orgue en autodidacte puis, après son baccalauréat, entra en 1967 dans la classe d’orgue de Xavier Darasse au Conservatoire de Toulouse où il obtint un 1er prix deux années plus tard.

En 1972, il succédait à Michel Chapuis au grand orgue de l’église Saint-Nicolas-des-Champs (Paris, IIIe), poste qu’il abandonnait en décembre 1995 au profit de Vincent Genvrin, l’un de ses élèves. A partir de 1975, il sera également, à la suite d’André Isoir, cotitulaire de Saint-Séverin (Paris Ve) avec Jacques Marichal, Francis Chapelet et Michel Chapuis (jusqu’en 1988).

Lauréat du concours international d’Arnhem-Nimègue des Pays-Bas en 1978, comme organiste d’église il avait la faculté de savoir adapter son jeu en fonction de l’esprit du lieu, du type d’instrument, de l’assistante présente et des habitudes liturgiques particulières à chaque paroisse. Accordant également une grande importance à l’enseignement, Jean Boyer considérait notamment qu’il était très formateur pour le professeur et qu’il  » exige l’attention, l’observation, l’imagination, la patience et bien d’autres qualités qui ne peuvent qu’enrichir le musicien et sa relation à la musique et à l’instrument  » [Préludes, n° 6, avril 1994].

Il a ainsi professé en premier lieu au Conservatoire de Bayonne puis, entre 1980 et 1982, à celui de Brest et à la Schola Cantorum de Paris avant de succéder à Jeanne Joulain au CNR de Lille (1982-1992) et surtout en 1992 à son maître Xavier Darasse dans la classe d’orgue du CNSM de Lyon. Il était aussi invité permanent au Sweelinck Conservatorium d’Amsterdam où il enseignait depuis 1998 et durant de nombreuses années a donné des master-classes à l’Académie de l’orgue de Semur-en-Auxois (Côte-d’Or).

Il a ainsi formé plusieurs générations d’organistes dont l’une des principales caractéristiques est de s’attacher à présenter la littérature d’orgue dans son ensemble, sans esprit partisan. Parmi eux citons Élise Rollin, Yves Lafargue, Nicolas Bucher, Arnaud Pumir, Dong-ill Shin, Jean-Luc Perrot, Damien Simon, Aude Schumacher, Francis Jacob, Bruno Beaufils, Brice Montagnoux, Dominique Chevalier, Laurent Bouis, Sylvain Heili, Lionel Avot, Andrés Cea Galan, Willy Ippolito, Jérôme Mondesert, Aude Heurtematte, Michel Jézo, Régis Rousseau…

La discographie de Jean Boyer est peu importante, car il préférait de loin se produire en concert et surtout considérait que l’industrie du disque était devenue trop commerciale favorisant ainsi la médiocrité. On lui doit cependant quelques enregistrements, dont le premier (Stil 2103S71) réalisé en 1971 à l’orgue Schmit (1772) de Gimont (Gers) avec des pièces françaises, flamandes et espagnoles des XVIIe et XVIIIe siècles, lui valut l’année suivante le Grand Prix du Disque et qui fut qualifié par certains de  » poésie à l’état pur « , ainsi que, toujours pour la maison de disques Stil, des pièces de Boëly à l’orgue François-Henri Clicquot de Notre-Dame-des-Champs (1405S73), l’intégrale des œuvres pour orgue de Brahms sur l’orgue historique Friedrich Becker à Wechold (0605S76), le Premier Livre d’orgue et les Hymnes de Nicolas Grigny à l’orgue Boisseau de la collégiale Saint-Sylvain de Levroux (2604S79), les Chorals de Leipzig de Bach à l’orgue de Porrentruy (0607S88 et 1007S88) et chez Emi (5617772), l’œuvre pour orgue de Louis-Nicolas-Clérambault à l’orgue de Saint-Michel-en-Thiérache.

En tant que musicologue Jean Boyer a publié plusieurs articles sur l’orgue, notamment  » La Grande Pièce symphonique de C. Franck  » et  » L’évolution du legato dans la musique d’orgue en France  » dans la revue suédoise Proceedings of the Göteborg Organ Academy (1994 et 1996),  » Johannes Brahms et l’orgue  » dans le Japan Organist (1997) et  » Nuances dynamiques dans la musique d’orgue de J.-S. Bach « , actes du colloque de l’Académie de l’orgue de Saint-Dié-des-Vosges (1998).

Décédé le 28 juin 2004, il devait d’ailleurs animer du 6 au 16 juillet 2004 en tant que président la 37ème édition de cette Académie sur le thème du choral.

– © http://www.musimem.com/ –

L’organiste danoise, Bine Katrine Bryndorf, a pris ses premières leçons d’orgue avec Kristian Olesen et Bo Grønbech. En 1987-1991 elle étudie l’orgue avec Michael Radulescu et le clavecin avec Gordon Murray à la Hochschule für Musik de Vienne.
Elle poursuit ses études avec William Porter à Boston et Daniel Roth à Paris.

Elle a remporté des prix lors de concours d’orgue à Innsbruck, Bruges et Odense et au concours de musique de chambre à Melk et Copenhague (musique de P2, DR).

Après son diplôme en clavecin, orgue et musique sacrée, Bine Katrine Bryndorf a commencé une carrière de grande envergure comme soliste et chambriste. Elle est assistante de Michael Radulescu à Vienne entre 1991 et 1995. En 1994, elle est engagée comme professeur agrégé à l’Académie royale de musique à Copenhague, et en janvier 2001 elle est nommée professeur à cette même institution.

Depuis 1996, elle est également organiste à l’église de Vartov à Copenhague. En 1999-2000, elle était premier artiste de la Radio danoise en résidence. Membre de jurys de concours d’orgue, elle enseigne des master-classes en Europe et aux USA. Bine Katrine Bryndorf a enregistré sous le label Olufsen et Hänssler (Edition Bachakademie).

Membre du Jury du Grand Prix de Chartres 2014

http://www.dacapo-records.dk/en/artist-bine-bryndorf.aspx

Titulaire de cinq premiers prix internationaux, interprète d’un large répertoire tant classique que contemporain, Kevin BOWYER est reconnu comme l’un des plus brillants jeunes organistes actuels.

Né en janvier 1961 à Southend, Essex, il étudia avec le regretté Douglas Hawkridge, Christopher Bowers-Broadbent et David Sanger.

Après avoir remporté en 1983 le Premier Prix de Saint-Albans, il effectue des tournées en Allemagne, Norvège, Danemark, Nigeria, Malte, Canada et USA.

En 1990, il obtint quatre premiers Prix dans les Concours internationaux de Dublin, Paisley, Odense, Calgary, ce dernier lui procurant une tournée à travers le monde. Son répertoire très vaste comprend l’intégrale de l’œuvre d’orgue de Bach, Buxtehude, Liszt, Franck, Duruflé, Alain, Messiaen, des oeuvres de Widor, Vierne, Dupré, etc…

Il interprète également beaucoup d’œuvres contemporaines : Berio, Ligetti, Xenakis, etc… Ses enregistrements sont nombreux : intégrale Brahms, pièces de Messiaen et prochainement l’intégrale BACH en 32 CD.

Kevin BOWYER est organiste de l’église de Warwick.

http://www.kevinbowyer.net/facts.html

Nicolas Bucher, né le 30 novembre 1975 à Lens, est un organiste et claveciniste français.

Il débute l’orgue à Arras puis au conservatoire à rayonnement régional de Lille, dans la classe de Jean Boyer et Aude Heurtematte. Il poursuit ensuite ses études musicales auprès de Jean Ferrard, au Conservatoire royal de Bruxelles où il obtient les premiers prix d’orgue, d’écriture et d’histoire de la musique.

En 1997, il intègre le conservatoire national supérieur de musique de Lyon, où il retrouve Jean Boyer. Il obtient le diplôme national d’études supérieures musicales en juin 2000.

Finaliste du concours international d’orgue Xavier Darasse de Toulouse (1998), il reçoit le second prix au concours international d’orgue de Musashino-Tokyo (octobre 2000).

Organiste successivement à Lens, Marcq-en-Barœul et Lyon (cathédrale Saint-Jean), Nicolas Bucher a succédé, en 2002, à Michel Chapuis à la prestigieuse tribune de Saint-Séverin à Paris.

Fondateur et directeur artistique de l’ensemble « Les Résonances », il consacre la majeure partie de sa vie artistique à la musique d’orgue et la musique vocale des XVIIème et XVIIIème siècles, ainsi qu’à la musique contemporaine. Professeur d’orgue dans plusieurs écoles de musique, il oriente ensuite sa carrière vers la direction. Titulaire du certificat d’aptitude aux fonctions de directeur de conservatoire, Nicolas Bucher a dirigé le conservatoire à rayonnement départemental d’Arras de 2005 à 2007.

En septembre 2007, il devient directeur des études musicales au conservatoire national supérieur de musique de Lyon, avant de rejoindre la direction de la Culture, du Patrimoine, des Sports et de la Jeunesse au Conseil régional de Bourgogne. Il est désormais délégué général en charge du développement artistique de La Cité de la Voix, mais aussi de sa gestion, son animation et sa programmation.